XV DE FRANCE - 20 ANS

Alors elle est nul la formation française contente pour Delbouis après Coville et Chapuis et de trois bon sinon on peut pas en acheter un ou deux

fanstade a écrit:

Alors elle est nul la formation française contente pour Delbouis après Coville et Chapuis et de trois bon sinon on peut pas en acheter un ou deux

C’était Francoz et non Chapuis l'an dernier


Finalement , 3 champions du monde dans nos rangs c'est pas si mal

Par contre IN-SU-POR-TABLE le duo de commentateurs !



"Et voilà ils sont champions du monde" avec autant d’entrain que pour acheter un ticket de bus....

4 avec Azagoh!
Ils n’ont pas ébloui, c’est une victoire “à l’anglaise” ou “à la toulousaine” avec de la maîtrise, de la justesse, et une belle touche de réussite.

Ivan75 a écrit:

4 avec Azagoh!
Ils n’ont pas ébloui, c’est une victoire “à l’anglaise” ou “à la toulousaine” avec de la maîtrise, de la justesse, et une belle touche de réussite.

Merci j'avais complètement oublié

Finalement on est pas du tout à pleurer de ce coté

Ce n’est évidemment pas encore représentatif du travail exceptionnel qui est réalisé par le Stade français chez les jeunes grâce à Wild.

fanstade a écrit:

Alors elle est nul la formation française contente pour Delbouis après Coville et Chapuis et de trois bon sinon on peut pas en acheter un ou deux

Ce double titre est un excellent résultat indéniablement. Il donne a priori beaucoup d'espoir pour la Coupe du Monde de 2023, mais reste à savoir dans quel état nos jeunes coqs seront après quatre années de Top14.

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faut vraiment être d'une grande stupidité pour lancer cette tribune le jour où les U20 sont pour la 2eme fois en 2 ans champions du monde. surtout quand on voit le bilan es Pelous et autre Magne à la tête de ces U20:
2012 : Sixième - Génération Danty - Fickou
2013 : Cinquième - Génération Thomas Jedrasiak
2014 : Sixième - Génération Serin - Hamdaoui
2015 : Quatrième - Génération Ramos - Macalou
2016 : Neuvième Génération Dupont - Belleau  
Mort de rire!

Qui jouera ? Qui peut avoir sa chance ? Qui semble condamner à évoluer avec les Espoirs ? On fait le point.


Ils joueront

Louis Carbonel semble promis au n°10 du RCT, en alternance avec Anthony Belleau. Si tout le monde parle déjà de lui comme du futur ouvreur du XV de France, il faut déjà s’imposer sur la Rade. Une certitude : il aura du temps de jeu. Idem pour Mathieu Smaïli, qui va profiter du départ de François Trinh-Duc pour devenir le 3e ouvreur du club. Ajoutez sa polyvalence au centre (départ de Zeghdar, Fekitoa, incertitude Bastareaud) et à l’arrière (blessure de Milner-Skudder) et vous verrez que le champion de France Espoirs a une vraie carte à jouer.

Toujours chez les Toulonnais, nul doute queJean-Baptiste Gros va voir son temps de jeu décupler. Il est a priori le n°2 du poste, derrière Florian Fresia. Au Stade Français Paris,Julien Delbouis est également un joker de luxe. Le départ au Mondial de Fickou (et Waisea) devrait encore plus l’installer. Une Coupe du monde qui pourrait lancer l’aventure de Kilian Geraci au LOU, privé de Félix Lambey en début de saison. Mais attention : Roodt et Oosthuizen sont des clients.

Les cas de Jordan Joseph, Loic Hocquet et Arthur Vincent sont également simples : déjà installés dans la rotation du Racing 92, d’Agen et du MHR, ils devraient jouer de plus en plus.

En Pro D2, Alexandre De Nardi a les armes pour s’imposer avec Mont-de-Marsan (déjà 12 matchs cette saison).

Ils peuvent avoir leur chance

Très actif dans le jeu courant, notamment face au Pays de Galles, Rayne Barka n’était pas titulaire en phases finales, mais il pourrait tout de même faire son trou en club. Sa chance ? Jouer à Pau, où derrière Lespiaucq-Brettes, ni Bouchet, ni Rey ne semblent installés comme principal joker au poste de talonneur. Son coéquipier Vincent Pinto, excellent avec les Bleuets, mériterait d’être vu.


Toujours en 1ère ligne, le Clermontois Giorgi Beria (4 matchs cette saison) devrait récupérer le temps de jeu de Michael Simutoga, qui s’en va à Grenoble. Sa polyvalence sera précieuse, alors que Slimani, Zirakashvili, Uhila voire Kakabadze pourraient être concernés par le Mondial.

Léo Coly (Mont-de-Marsan) est n°3 dans la hiérarchie des demis. A priori, il peut avoir sa chance, mais le duo Ormaechea / Loustalot ne lui laisse que des miettes pour le moment. L’autre demi, Quentin Delord, retourne à Brive : Blanc, Delarue et Lobzhanidze seront là… Le Toulousain Matthis Lebel aura des opportunités durant le Mondial, avec les départs de Ramos, Médard, Huget et Kolbe. Pour la suite de la saison, ce sera sans doute plus compliqué.

En 2e division,Mathieu Hirigoyen (Biarritz) et le duo d’Oyonnaxiens (Antoine Zeghdar - Sacha Zegueur) ont une vraie carte à jouer, au sein d’équipes ambitieuses.

A priori, ça va être compliqué

Agen a recruté trois piliers, dont deux droitiers (Desmaison, Sclavi). Difficile pour Alex Burin de se faire une place, en dehors de la Challenge Cup, où le SUA a l’habitude d’envoyer ses espoirs. Son coéquipierGauthier Maravat (2e ligne) est dans le même cas.

Si Gros, Carbonel et Smaïli devraient jouer avec Toulon, ce sera plus compliqué pour Théo Lachaud, 4e de la hiérarchie des talonneurs au RCT derrière Etrillard, Soury et la recrue Tolofua. Florent Vanverberghe peut jouer 2e ligne et 3e ligne, et a déjà goûté à l’équipe première (3 matchs), mais à 18 ans, il va devoir patienter, et continuer de faire ses preuves avec les Espoirs. Comme le ClermontoisDonovan Taofifenua, soumis à une grosse concurrence (Grosso, Betham, Ezeala, Toeava, Abendanon, Tuicuvu…) malgré les départs pour le Mondial (Raka, Penaud, Nanai-Williams).

Au Stade Toulousain, l’horizon est bouché pour Thibault Hamonou (3e ligne) ou Paul Mallez (pilier droit). Idem pour Ethan Dumortier (ailier, LOU) et Eli Eglaine (pilier, Grenoble). Enfin, la révélation Matthias Haddad-Victor, encore Crabos cette saison, devrait lui aussi grandir dans l’ombre à La Rochelle : seul Alldritt part au Japon à un poste bien pourvu, de Liebenberg à Vito en passant par Gourdon, Bourdeau et Kieft.


rugbynistere.fr

Si le titre de champion du monde est à mettre au crédit des joueurs, ils ne sont pas les seuls acteurs de la réussite de ce succès. L’encadrement a également une part prépondérante dans la conservation du trophée. Récit d’un couronnement collectif !

A Rosario, au coup de sifflet final de James Doleman au Racecourse Stadium, les Bleus laissent éclater leurs joies. Les joueurs mais pas seulement puisque toutes les composantes de France moins de 20 ans célèbrent ce titre. Ce bonheur unanime et communicatif est logique après tous les efforts consentis pour conserver le trophée au bout de cette aventure argentine.

Une notion d’équipe

« C’est un vrai travail d’équipe au sens large ». Les propos du manager Sébastien Piqueronies en disent long sur l’état d’esprit habitant l’encadrement. Même si ce sont avant tout les joueurs qui ont été brillants, le travail du staff qui les accompagne est également à mettre au crédit de la réussite de la compétition. Sébastien confirme tout en rappelant que cette victoire ne s’arrête pas seulement aux « Argentins », elle est dû également « à un staff élargi qui ne nous pas accompagné mais qui a permis cette performance ».

Chacun a su répondre présent et tenir son rôle de la meilleure des manières. S’il y a évidemment la tactique et la technique avec les entraîneurs Aubin Hueber et David Darricarrère, le médical ainsi que les préparateurs physiques ou les analystes de la performance ont rempli leur rôle avec brio. Le manager des Bleues salue et « rend hommage au travail de chacun mais aussi la cohérence de ceux-ci. Justement si ça a réussi à ce point, c’est que tout le monde a bien travaillé ensemble ». Aubin Hueber souligne pour sa part que « la bonne ambiance régnant dans le staff » a également facilité les choses, allant« au-delà des compétences ».



Un collectif bien huilé

La réussite de l’encadrement est exacerbée par le format de la compétition si particulier avec des matches qui s’enchaînent tous les 4 jours. Des succès qui sont le fruit de toute la planification du staff en début de saison, ciblant ainsi les contraintes et les opportunités afin de créer un modèle amenant à la performance. Aubin Hueber rappelle que pour y arriver « tout le monde a pris ses responsabilités pour que les joueurs aient une bonne récupération et une bonne forme physique ». Ce constat est confirmé par les dires de son compère des arrières David Darricarrère. « Il n’y a eu aucun blessé, les calibrages des entrainements ont été parfaits. Notre fonctionnement a été clair, nos échanges constructifs. C’est une équipe dans une équipe. C’est une belle osmose, tout le monde s’écoute et tous sont là pour le bien-être et la performance des joueurs ».

Cette efficacité fait réagir le manager Piqueronies. « C’est brillant, j’ai la chance et le privilège d’avoir un staff expérimenté, ouvert très à l’écoute, adaptable à toutes les situations et qui trouve des solutions rapidement. Il faut associer aussi les clubs car c’est une réussite collective et de manière cohérente dans le programme élaboré par la Direction sportive pour ces jeunes. Tout le monde est partenaire dans le travail ». Pour rappel, cette aventure symbolise également la fin de la mission de David Darricarrère signant ainsi la meilleure des sorties. « Que demander de mieux ? Je fais une parenthèse de deux à la FFR pour deux titres de champion du monde, un titre au VI Nations et une deuxième place. C’est exceptionnel à vivre ». Il va plus loin en rappelant qu’il fait désormais « partie de la famille ».Décidément, les liens tissés à jamais après une telle épopée, ne se limitent pas simplement aux joueurs.

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Présent lors des derniers jours de la compétition en Argentine et un mois après le deuxième sacre tricolore, le DTN évoque la recette appliquée pour conquérir le monde.


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France Rugby


La réforme de la formation porte-t-elle (encore) ses fruits avec ce deuxième sacre mondial ?

Didier RETIÈRE (Directeur Technique National)


« On a pris des décisions difficiles, comme la suppression du Pôle France. Au début, ça n’a pas été facile à intégrer. Même pour Sébastien (Piqueronies) ! Mais on a su optimiser les points positifs et gommer les freins pour en faire des atouts. Avant, il y avait deux projets, avec beaucoup de compétences dans chacun. Aujourd’hui, le projet est partagé avec les clubs, éliminant une concurrence délétère pour nos équipes. »


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Ce projet fait-il aujourd’hui l’unanimité ?

Didier RETIÈRE


« Entre le nombre de joueurs qui évoluent en Top 14 et la présence des entraîneurs des groupes pro lors des visites de suivi, on voit que tout le monde travaille autour du projet du joueur. Ça a des effets positifs pour les clubs et pour les équipes de France. Les deux titres mondiaux sont la cerise sur le gâteau. La preuve surtout que ça tourne bien. »


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France Rugby


Peut-on comparer les deux sacres ?

Didier RETIÈRE


Chaque histoire de groupe est différente. On n’a d’ailleurs pas voulu refaire la même chose que l’année dernière. Sébastien et son staff ont gardé les mêmes ingrédients, mais les joueurs se les sont appropriés de façon très différente. L’état d’esprit était, lui, le même et c’est ce qu’on veut pérenniser. Plus que les titres, c’est la manière de les avoir conquis que j’apprécie. On a une équipe qui joue au rugby, avec l’envie d’entreprendre. Ce sont ces convictions qui ont généré ce résultat. Ça, c’est vraiment intéressant.


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France Rugby


Quelles sont les prochaines étapes pour le DTN que vous êtes ?

Didier RETIÈRE


On travaille sur un rapprochement avec le XV de France, sur le jeu, le management, la continuité pour ces joueurs détectés en jeunes vers l’élite. On doit s’assurer que nos talents passent ce cap. On doit continuer de construire avec eux l’identité du rugby français. Ce que j’ai aimé en Argentine, c’est l’attitude des joueurs : une équipe qui ne lâche rien, qui prend des décisions, conquérante, déterminée. C’est ce qu’on attend du rugby de haut niveau. On va continuer à faire progresser le système pour viser l’excellence. Le plus dur commence : rester à ce niveau-là avec les U20 et que le XV de France devienne lui aussi champion du monde.

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- 18, 8 du 5acing, Massy 3, ASM 2, ST 1

France moins de 18 ans est en Afrique du sud pour disputer l’International U18 Series. Une compétition marquant les premiers pas en Bleu d’une jeune génération. Voyage en terre inconnue.

Moins de 48h après avoir posé le pied sur le sol sud-africain, les Bleus vont disputer un premier match. Une rencontre amicale face à la Western Province permettant de préparer l’entrée en matière dans l’International U18 Series.

Un premier chapitre

Les Bleus disputeront un match tous les 4 jours. Pour bien figurer, l’encadrement a axé « le cycle de travail sur ce paramètre pour répondre présent » lors du stage préparatoire de 10 jours au Centre National de Rugby explique Fabien Guillot, l’entraîneur des avants. Surtout que les Tricolores vont affronter l’Afrique du sud, l’Angleterre et le Pays de Galles, des références dans le monde de l’ovalie. Ces confrontations font réagir Fabien Guillot. « Ce sont des matches contre des nations intéressantes en termes de jeu avec des styles différents ».

Il est important de rappeler que cette tournée marque le premier chapitre d’une histoire en Bleu pour ces jeunes. Le coach des avants souligne également que « la plupart n’ont pas vécu de matches internationaux ». Ce voyage initiatique permet à l’encadrement de jauger et tester les garçons dans un contexte inhabituel pour eux.

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Les Bleus se sont inclinés en Afrique du sud malgré une très belle résistance. Cette rencontre est pleine d’enseignements pour la suite et l’entrée en matière dans la compétition la semaine prochaine.

Pour préparer l’International U18 Series, les hommes de Sébastien Calvet ont rencontré l’académie de la Western Province. Ce match a eu la particularité d’être coupé en 3 tiers temps permettant ainsi une revue d’effectif.

Sébastien CALVET (Manager France moins de 18 ans) : « Nous avons vu des choses intéressantes. Après si on regarde le score on peut ne pas être satisfait en tant que compétiteur, c’est normal ! Mais il y a de la rotation sur trois modèles d’équipes. Ensuite nous donnons 20 points sur des ballons bêtement perdus que ce soit des interceptions ou des contre-pieds. Nous disposons donc d’axe de travail sur lequel nous devons avoir un focus c’est-à-dire être capable de conserver et d’enchaîner les temps de jeu. Ce match de préparation nous a été très utile ».

Vendredi 2 août 2019 au Villagers Rugby Football Club (Le Cap), Western Province bat France 38-31 (mi-temps : 13-14)

Western Province Rugby Academy : 5 essais Masoling (7’, 33’, 57’, 65’), Lombard (50’) ; 2 transformations Masoling (50’, 57’), 3 pénalités Lombard (18’), Masoling (42’, 75’), 1 carton jaune Lourens (68’)

France : 5 essais Descamps (1’), Baudonne (22’), Ntamack (46’, 63’), Moukoro (73’) ; 3 transformations Le Garrec (2’, 23’), Savelli (46’)

WESTERN PROVINCE RUGBY ACADEMY : Ntsane – Moerat, Divan, Burger, Masoling – Lombard (o), De Jager (m) – Maguire (cap), Solomons, Otto – Taylor, Dibden – Staples, Chaza, Leitch

Remplaçants : Lourens, Cullen, Ellingham, Chabana, Ratileinen, Njengenzi, Coertzen, Davies, Buthelezi, Bunting, Zeederberg, Durran

FRANCE (groupe 1) : Descamps – Boussard, Randle, Tabet, Lanzutti – Garcia (o), Le Garrec (m) – Tixeront, Baudonne, Coulibaly – Lindor, Kanika – Da Cunha, Idoumi, Pacheco

FRANCE (groupe 2) : Garcia – Descamps, Savelli, Lanzutti, Maizier – Foursans (o), Jambon (m), Tixeront (Ntamack), Prcanovic, Coulibaly (Baudonne) – Lindor (Descoux), Kanika – Cretu, Montgaillard, Moukoro

FRANCE (groupe 3) : Taret – Boussard, Savelli, Randle, Maizier – Garcia (o) (Foursans), Le Garrec (m) (Jambon, Foursans) – Ntamack, Prcanovic, Baudonne – Descoux, Desjeux – Moukoro, Boudou, Idoumi

e manager de France moins de 18 ans souligne l’importance de l’International U18 Series. Véritable rampe de lancement dans la carrière internationale d’un tricolore, l’encadrement attend beaucoup de cette compétition jouée en Afrique du sud.


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France Rugby


Comment qualifiez-vous l’importance d’une telle tournée pour vos joueurs ?

Sébastien CALVET (Manager France moins de 18 ans)


« Il y a plusieurs objectifs dans cette catégorie. Le premier est le début des équipes de France. Désormais il se regroupe en Bleu pour une compétition officielle qu’à partir de cette catégorie d’âge. C’est une découverte et un apprentissage de modes de préparation différents des ceux des clubs. Nous sortons par exemple d’un stage en haute intensité de 10 jours. Cela ressemble globalement à ce que font les clubs en pré-saison dans les catégories seniors. C’est donc d’abord un moment de découverte pour eux, un moment de détection pour nous. Au travers de ce mode fonctionnement, des joueurs ressortent et répondent positivement à nos attentes. Cette tournée est un apprentissage et une découverte de ce que représente l’équipe de France avec la préparation d’une échéance internationale ».


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France Rugby


Cette tournée sud-africaine représente également le premier voyage de ces garçons …

Sébastien CALVET


« Exactement, c’est une découverte totale pour eux. C’est une tournée de plus de 19 jours. La vie de groupe est donc importante puisqu’en club ils rentrent tous les soirs chez eux. Ils doivent alors apprendre à vivre en communauté. Ensuite ils prennent conscience de la culture sud-africaine avec tous les symboles qu’elles comportent. Ils saisissent l’importance du rugby dans ce pays sans oublier que nous avons prévu une visite de Robben Island pour bien s’imprégner de l’histoire ».


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Comment jugez-vous l’apprentissage des Bleus pour ces jeunes ?

Sébastien CALVET


« Nous ferons un bilan avec les entraîneurs et les analystes performances à la fin. Pour l’instant, il ressort du stage au CNR, par exemple, que celui-ci a été l’un des plus intenses de ces dernières saisons. Nous les avons testés, poussés à bout. Les garçons se sont découvert des ressources inconnues jusqu’ici. Nous les avons mis dans l’inconfort et nous sommes très satisfaits pour l’instant de la façon dont ils ont répondu aussi bien individuellement que collectivement ».


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France Rugby


Comment faites-vous pour accompagner un groupe « inexpérimenté » au niveau international ?

Sébastien CALVET


« C’est à la fois facile et difficile en même temps. C’est difficile puisque c’est la découverte de beaucoup de choses. Notre objectif se situe au niveau de la prise d’autonomie, de responsabilité. Ils doivent prendre des initiatives. Il y a pas mal de choses à travailler, allant au-delà du simple terrain comme la nutrition, la récupération etc. Après c’est facile car ce sont des jeunes agréables, polis, ils peuvent être fiers d’eux. Surtout ils ont une envie folle d’être membre d’une équipe de France alors ils démontrent à la fois une énorme discipline ainsi qu’un énorme respect. Globalement ils nous aident beaucoup, il y a énormément d’échange pour que le groupe fonctionne ».


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Quelles sont vos attentes finalement ?

Sébastien CALVET


« C’est très clair, nous voulons valider une ossature autour de la génération 2002. Ensuite c’est de dégager des « premiums », c’est-à-dire des joueurs qui pourront peut-être alimenter la Coupe du monde en 2023 et encore plus celle qui suivra. Il y a un enjeu capital pour nous. A côté de cela, nous souhaitons valider un projet de jeu, commun à l’ensemble des équipes de France jeunes. Après c’est également valider l’esprit bleu, la marque de fabrique de ces dernières années, qui va au-delà du maillot et des stages au CNR, il doit être présent au quotidien ! »

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