XV féminin

Je ne sais pas si nos petites françaises vont l'emporter tant les toutes noires sont puissantes mais on peut le dire le French Flair n'est pas mort...merci à nos féminines.

Superbe les filles quel match bon les garçons c est quand vous voulez. Au moins les filles elles se pose pas de questions elle joue même si c est risque. Bravo. Les jeunes de moins de - 20 Ans pareil. Bref le French flair il est la chez les filles et les espoirs et les garçons euh physique physique et je joue pas trop peur.

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France – Nouvelle Zélande féminines : 30-27

Publié le 17/11/18


Énorme performance des Bleues qui s’imposent face à la Nouvelle Zélande grâce à quatre essais signés Duval, Filopon, Ménager et Drouin.

Les Bleues se sont imposées face aux Championnes du Monde à l’occasion du deuxième test-match de leur tournée de novembre au Stade des Alpes de Grenoble. Une rencontre très intense et riche en émotions qui confirme le projet mis en place par l’équipe, à l’image de leur ADN « Humbles et Affamées ».

Les Bleues ont disputé leur deuxième match de la saison et de la tournée de novembre face aux Championnes du Monde : un match retour très attendu et qui s’est conclu par un belle victoire de la part des Affamées, qui avait soif de succès !

Comme la semaine dernière, les Bleues ont répondu présent dès le coup d’envoi avec une belle entame ! Les Tricolores ont imposé leur jeu dès les premières minutes en franchissant la ligne des 22 mètres. Grâce à une touche dans les 5 mètres de l’en-but, elles ouvrent le score à la 6ème minute avec l’essai de Julie Duval marqué grâce à une belle dynamique collective. Ce premier essai du match a mis les Black Ferns sous pression qui sont revenues à l’attaque et égalisent dans la foulée avec l’essai de Stacey Waaka.

Les minutes qui ont suivi ont fait l’objet d’une belle démonstration physique et offensive du côté des deux équipes, au coude à coude pour reprendre l’avantage. Les Bleues parviennent finalement à déjouer la défense néo-zélandaise avec la percée de Maëlle Filopon et celle de Romane Ménager qui inscrivent deux nouveaux essais côté français ! En infériorité numérique, les Black Ferns ont contre-attaqué dans les dernières minutes près de la ligne d’en-but : une stratégie payante qui permet aux Championnes du Monde de revenir avant la pause avec un nouvel essai. Si bien qu’àA la pause, les Bleues rentrent au vestiaire avec un court avantage (19–14),

Le début de la deuxième mi-temps est à l’image de cette première partie de jeu : un coude à coude entre les deux équipes qui marque chacune respectivement un nouvel essai. La déferlante bleue ne lâche rien et domine majoritairement les Championnes du Monde sur la conquête.

Affamées, les Tricolores reprennent les devants avec deux pénalités marquées par Caroline Drouin et prennent l’avantage. Les Black Ferns sont dominées de 3 points par les Bleues (30 – 27) dans les 10 dernières minutes : une fin de match sous tension. Malgré leurs tentatives pour revenir dans le camp bleu, les Affamées maintiennent leur avantage et décrochent cette victoire tant attendue face aux Championnes du Monde !

Titrées 5 fois sur 7 Coupes du monde disputées, les Néo-Zélandaises n'avaient jusqu'ici perdu qu'un match depuis trois ans que Glenn Moore est leur sélectionneur, en juin 2017 contre l'Angleterre (29-21). Leur précédente défaite remontait au Mondial 2014 contre l'Irlande... en France, à Marcoussis ! Cette victoire valide la progression des Françaises depuis quelques années et qui permet aux coéquipières de Gaëlle Hermet de rester invaincues à Grenoble devant la 2ème plus grosse affluence au monde pour du rugby féminin. Définitivement une belle après-midi !

fanstade a écrit:

Superbe les filles quel match bon les garçons c est quand vous voulez. Au moins les filles elles se pose pas de questions elle joue même si c est risque. Bravo. Les jeunes de moins de - 20 Ans pareil. Bref le French flair il est la chez les filles et les espoirs et les garçons euh physique physique et je joue pas trop peur.

Ce match, que j'ai vu en différé, c'était un peu le monde à l'envers : les néo-zélandaises jouant essentiellement sur leur puissance, les françaises misant tout sur la vitesse, les prises d’intervalles, les passes après contact. Du rugby comme on l'aime, quoi. Merci les filles, continuez comme ça.

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Gaëlle Hermet : « être capitaine, c’est un travail collectif »

Publié le 19/11/18


Il y a un an exactement, Gaëlle Hermet succédait à Gaëlle Mignot en tant que capitaine de France Féminines, à seulement 21 ans. Après une très belle saison, la jeune joueuse aborde ce rôle avec plus d’assurance aujourd’hui.

C’est à seulement 21 ans que Gaëlle Hermet est devenue capitaine de France Féminines lors de la tournée de novembre de 2017, avant d’être reconduite pour le Tournoi des 6 Nations : un rôle qu’elle endosse depuis maintenant un an et qui lui tient vraiment à cœur. Une agréable surprise pour la jeune joueuse qui n’avait pas été retenue pour disputer la Coupe du Monde de 2017 en Irlande : « C’était une immense fierté de pouvoir représenter la France avec ce brassard de capitaine » se souvient-elle. Une belle reconnaissance pour la jeune femme, malgré le fait que ce nouveau rôle implique de nouveaux devoirs : « Forcément, au début il y a de l’appréhension. On ne veut pas décevoir. On pose des questions pour voir quel rôle on doit avoir auprès de tout le monde. Mais le mieux, c’est de rester soi-même et c’est ce que j’ai essayé de faire pendant un an » confie-t-elle.

Une personnalité « humble et affamée »

Pour le staff, le choix s’est naturellement porté vers Gaëlle qui incarnait bien le projet « Humbles et Affamées » développé tout au long de la saison : « Elle est comme ça dans la vie » explique Samuel Cherouk, sélectionneur de France Féminines. « D’un côté c’est une personne très humble, et d’un autre elle a soif de victoires et elle est toujours dans la performance. Elle apporte vraiment de l’unité, de l’appétit et du caractère à l’équipe. » David Courteix, entraîneur de France 7 Féminines, a pu suivre le parcours de la jeune femme depuis plusieurs années et reconnaît que, déjà jeune, elle montrait des qualités de meneuse. Les deux entraîneurs lui reconnaissent des qualités humaines telles que « la remise en question », « l’optimisme » et « l’empathie avec les autres », des atouts indéniables pour endosser ce rôle de capitaine. David Courteix souligne également le fait que Gaëlle est une personne très « résiliente » : « C’est quelqu’un qui a envie d’apprendre et qui est conscient que toutes les expériences sont bonnes à prendre. Si on se plante, on apprend et on fera en sorte d’être plus perspicace la prochaine fois. »

Un gain de confiance grâce au collectif

En une année, la jeune femme a voulu démontrer qu’elle pouvait devenir capitaine de France Féminines, tout en restant fidèle à elle-même. Une fonction qu’elle prend vraiment à cœur et qu’elle apprécie par la proximité avec l’équipe et le staff pour veiller à la bonne entente du groupe. Elle reconnaît cependant que ce rôle a impliqué quelques nouvelles responsabilités auxquelles elle a dû s’habituer : « J’ai pas mal été sollicitée médiatiquement » reconnaît Gaëlle. « C’était quelque chose que je ne connaissais pas du tout. La relation avec l’arbitre, ça a également été quelque chose de nouveau pour moi. » Toutefois, la troisième ligne toulousaine reconnaît « qu’il n’y a pas eu plus de pression que ça » grâce à la bonne entente de l’équipe.

Même si Gaëlle a déjà été capitaine de l’équipe de France des moins de 20 ans, elle explique qu’elle est soutenue et aidée dans ce rôle par des autres joueuses, des leaders de groupe ou de jeu qui sont dans l’équipe depuis un petit peu plus longtemps et qui lui apportent leur expérience : « Tout ne peut pas reposer que sur ses épaules » explique Safi N’Diaye, troisième ligne. « Elle doit déjà gérer l’équipe et la communication avec l’arbitre pendant les matchs. On est là pour l’épauler et pour qu’elle ne soit pas seule pour les prises de décisions. » Cette dynamique collective a vraiment permis à la joueuse du Stade Toulousain de gagner en confiance : « Il faut une représentante de l’équipe mais le rôle de capitaine c’est vraiment le fruit d’un travail collectif selon moi et on se construit vraiment avec l’équipe et le staff autour d’un même projet. »

« On ne veut pas qu’elle change »

Cette assurance, elle l’a surtout emmagasinée grâce au collectif et aux diverses échéances qui se sont conclues par de belles victoires, comme le Tournoi des 6 Nations qui lui a permis d’aborder le rôle très « positivement ». Gaëlle Hermet prend aujourd’hui cette fonction de capitaine de façon plus naturelle et cette année l’a aidée à gagner en maturité et expérience. « C’est vrai que ça n’a pas dû être facile pour elle d’endosser ce rôle à son âge et dans un groupe avec de fortes personnalités qui ont beaucoup contribué au rugby français » souligne David Courteix. « Mais je pense qu’elle mûrit, comme toutes les jeunes filles de son âge. Je ne m’inquiète pas pour elle car elle a une trajectoire assez linéaire. »

Très satisfait de sa jeune capitaine, Samuel Cherouk explique qu’il « ne souhaite pas que Gaëlle change ». Cette première année en tant que capitaine de France Féminines, riche en expériences et émotions, est ainsi un bon présage pour la suite : « Gaëlle va faire partie de la génération qui va jouer la prochaine Coupe du Monde. Elle représente symboliquement l’avenir de l’équipe » admet Safi N’Diaye. « Elle a le temps pour s’affirmer encore plus d’ici là. » Surtout quand on vient de battre la Nouvelle Zélande, l’avenir lui appartient !