XV féminin

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FÉMININES - Deux rencontres pour cette deuxième journée du Women's Rugby Super Series à San Diego mardi 2 juillet 2019 : la Nouvelle-Zélande rencontre les USA et la France fait son entrée dans le Tournoi contre le Canada.




Deux rencontres pour cette deuxième journée du Women's Rugby Super Series à San Diego : la Nouvelle-Zélande rencontre les USA et la France fait son entrée dans le tournoi contre le Canada.




Leur position au classement mondial World Rugby
•La Nouvelle-Zélande est n°1 depuis le 21 août 2017
•L'Angleterre est l'autre équipe du Women's Rugby Super Series à avoir été n°1 : c'était pendant neuf semaines à partir du 19 juin 2017
•La Nouvelle-Zélande a été n°1 94,97% du temps depuis que le classement mondial féminin a été introduit le 1er février 2016
•La France et le Canada ont déjà été 2e au classement mondial, mais plus depuis 2016
•La meilleure position des USA a été la 5e place

Nouvelle-Zélande (1) - USA (5)
•Ce sera la 13e confrontation entre la Nouvelle-Zélande et les USA ; la première remonte au 30 août 1990 lorsque la Nouvelle-Zélande avait battu les USA 9-3
•La seule victoire des USA sur la Nouvelle-Zélande était en demi-finale de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 1991 à Cardiff (7-0)
•La dernière rencontre entre les deux équipes était le 3 novembre 2018 à Chicago où les Black Ferns avaient gagné 67-6
•Une 12e victoire de la Nouvelle-Zélande sur les Américaines ne changerait rien au classement mondial féminin. En revanche, si les Women's Eagles battent les Black Ferns par plus de 15 points, alors l'Angleterre aurait toute latitude de s'emparer de la première place mondiale, même si elle est exemptée de disputer cette deuxième journée du Women's Rugby Super Series

France (3) - Canada (4)
•Ce sera la 15e confrontation entre la France et le Canada depuis leur première rencontre le 11 septembre 1996 où le Canada l'avait emporté 34-3
•Les deux équipes n'ont plus joué ensemble depuis le 9 juillet 2016 où le Canada avait encore battu la France 29-10 à Salt Lake City
•Dans l'historique des rencontres, la France compte huit victoires contre six pour le Canada
•Le Canada a remporté ses trois derniers duels avec la France. Même en cas de large victoire, la France ne décollerait pas de sa 3e place mondiale et resterait toujours à 4,75 points de l'Angleterre. A l'inverse, en cas de victoire du Canada, les Bleues perdraient cette 3e place obtenue sans jouer à l'issue de la première journée du Women's Rugby Super Series suite à la défaite du Canada 20-35 contre la Nouvelle-Zélande

La manager du XV de France féminin livre les objectifs et les ambitions des Bleues pour le Super Series de San Diego qu'elles entament ce mardi soir contre le Canada (23 heures).


" Quelles sont vos ambitions pour ce Super Series de San Diego que vous entamez ce mardi contre le Canada (23 heures, heure française) ?
Nos attentes se portent surtout sur la performance, sur la qualité de notre projet de jeu et la capacité que l'on va avoir à le mettre en place sur nos matches, à commencer par celui de ce mardi soir face aux Canadiennes. On n'avait pas revu les joueuses depuis le mois de mars, même si l'on avait gardé le contact avec le suivi pour qu'elles puissent se préparer physiquement à cette tournée. On a bien travaillé notre rugby au CNR avant de partir pour les États-Unis la semaine dernière. Avec le décalage horaire, on était relativement « light » depuis une semaine au niveau des entraînements.


Y aura-t-il également une envie de se racheter après la troisième place décevante lors du dernier Tournoi des Six nations et cette défaite en Italie (31-12) ?
Non, pas du tout. Ce qu'on veut, c'est se concentrer sur notre projet, toujours dans l'idée de préparer la Coupe du monde 2021 (en Nouvelle-Zélande) et de savoir où l'on en est. À la fin du Super Series, il faut que l'on sache le travail qu'il nous reste à faire d'ici deux ans. On va voir au fil de la compétition notre capacité à enchaîner les matches, à récupérer et à appliquer notre projet. Notre projet est vraiment notre fil conducteur : à partir de ce que l'on montre sur le terrain, on va savoir ce qui est validé et ce qu'il va vraiment falloir améliorer.



« On va pouvoir profiter de cette expérience contre ce qui se fait de mieux au monde »



Le vrai enjeu de ce Super Series, c'est donc de préparer la Coupe du monde 2021 ?
Le schéma du Super Series, avec un match tous les quatre jours, s'apparente totalement à ce que l'on va vivre à la Coupe du monde. La gestion de la fatigue va être difficile, mais c'est exactement pour ça que la compétition nous intéressait. On va voir le comportement des joueuses sur le terrain et en dehors, la capacité à enchaîner ce genre de match, la capacité à vivre en groupe. Tout ça, ce sont des paramètres qu'il faut avoir vécus pour préparer au mieux une Coupe du monde, pour s'éviter certaines surprises une fois en Nouvelle-Zélande. Là, on va pouvoir profiter de cette expérience contre ce qui se fait de mieux au monde. Les Anglaises, par exemple, se voient dix jours par mois, sont ensemble tous les débuts de semaine. Forcément, elles auront un petit peu d'avance sur nous. À nous de combler cet écart.



Aujourd'hui, vous affrontez le Canada. Comment vous êtes vous préparé à cette rencontre ?

Depuis que nous sommes arrivés à San Diego, nous disposons de très bonnes conditions d'entraînement, l'hôtel est vraiment bien et nous sommes à dix minutes de bus du centre olympique de Chula Vista. On a pu observer les matches de la première journée (Nouvelle-Zélande - Canada : 35-20 ; Angleterre - États-Unis : 38-5) et se rendre compte que les équipes sont bien préparées. Malgré la chaleur, ça tapait fort ! On a plus particulièrement observé les Canadiennes, voir là où on pouvait les menacer. Elles ont des joueuses vraiment intéressantes. Dans les duels, elles sont très fortes physiquement. Mais on a pu constater que certaines de leurs montées défensives pouvaient nous ouvrir quelques intervalles. Donc on a travaillé quelques lancements à partir de ça. En touche, elles n'ont pas non plus été très performantes au premier match, donc il faudra essayer de saisir quelques opportunités sur ces lancements de jeu. »




La composition des Bleues contre le Canada

Pignot - Banet, Filopon, Peyronnet, M. Ménager - (o) Coudert, (m) Sansus - Diallo, Lecat, Hermet (cap.) - Forlani, N'Diaye - Joyeux, Sochat, Arricastre.
Remplaçantes : Touye, Domain, Deshaye, Fall, Ferer, Bourdon, Cabalou, Trémoulière.




Le programme des Bleues au Super Series de San Diego

Mardi 2 juillet : France - Canada, 23 heures sur France 4
Samedi 6 juillet : France - Nouvelle-Zélande, 23 h 15 sur France 2
Mercredi 10 juillet : Angleterre - France, 23 heures sur France 2
Dans la nuit du dimanche 14 juillet au lundi 15 juillet : France - Etats-Unis, 1 heure sur France 4

LE PRESIDENT a écrit:

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Le rugby à 7 et la fédé commence à me faire chier.

Durant le Tournoi, on a pris une branlée contre les anglaises uniquement car nos meilleurs joueuses étaient réquisitionnées pour le 7 par la Fédé. (7tistes anglaises libérées ELLES).
Branlée contre l'Italie en clôture du tournoi.
Branlée contre le Canada.

A quel moment on arrête de faire croire qu'on a un immense réservoir et on arrête de briser notre dynamique du XV (All black battu en novembre) pour du rugby plage à 7 qui n'intéresse que les financiers et diffuseurs?

Sauf que le rugby à 7 est sport olympique contrairement au XV.
A l'approche des jeux et en particuliers du tournoi de qualification olympique, la priorité est donnée au 7 car cela donnera plus de visibilité de manière globale qu'un tournoi à XV (même contre les meilleurs du monde).

Totor a écrit:

Sauf que le rugby à 7 est sport olympique contrairement au XV.
A l'approche des jeux et en particuliers du tournoi de qualification olympique, la priorité est donnée au 7 car cela donnera plus de visibilité de manière globale qu'un tournoi à XV (même contre les meilleurs du monde).

C'est exactement cela, la priorité c'est les JO

Trémoulière : "Je dois apporter ma pierre à l’édifice"

Par Rugbyrama

XV DE FRANCE - Élue meilleure joueuse du monde en 2018, l’arrière des Bleues Jessy Trémoulière est revenue sur la contre-performance des tricolores lors leur entrée en jeu en Super Series face au Canada. Elle évoque également la suite de la compétition, demain à 23h face à la Nouvelle-Zélande.




Rugbyrama : Cadre du vestiaire, vous avez désormais l’habitude des grands rendez-vous. Malgré un début de match intéressant face au Canada, comment expliquez-vous ce revers quelques jours après la rencontre ?




Jessy Trémoulière : Avec le recul, c’est une défaite difficile à digérer face à une équipe canadienne qui était à notre portée. Ce sont plein de petites erreurs, des ballons perdus, des touches mal négociées qui a ce niveau-là se payent cash.

La dimension physique des Canadiennes a-t-elle été la clef du match ?

J.T. : Chaque équipe a ses armes, nous nous n’avons pas cette densité physique-là. Je pense que nous sommes une équipe qui a toutes les armes en main, nous sommes mobiles mais nous ne sommes pas parvenues à mettre en place ce jeu. Dans la dimension physique, nous avons été surpassées. Nous n’avons jamais su trouver la clef de la réussite sur cette rencontre. Si on regarde les Blacks, l’Angleterre, les USA, le défi physique il y est en permanence. Si on ne rivalise pas, ça va être compliqué et on perdra les prochains matches.

Vous avez également rendu beaucoup de ballons au pied.

J.T. : A chaque fois que nous avons joué au pied c’était dans les bras des adversaires. Ce sont des ballons faciles à récupérer et malheureusement je pense qu’il y avait mieux à faire pour avancer. Désormais, il faut savoir pourquoi nous n’avons pas réussi à mettre en application ce que nous travaillons à l’entraînement.



Avez-vous le sentiment d’être une des grandes sœurs du groupe de par votre vécu ?

J.T. : Pas forcément, tout le monde est éligible. Il y a des leaders qui émergent d’autant plus que certaines filles ne sont pas sous contrat et s’imposent facilement. Bien évidemment, je dois apporter ma pierre à l’édifice, j’ai mon expérience à diffuser et la transmettre en match et lors des entrainements. Il y a des filles qui jouent des phases finales depuis 5 ou 6 ans donc je crois qu’elles ont l’habitude de tout ça.

Maintenant, les Néo-Zélandaises. Comment aborder cette prochaine échéance ?

J.T. : Nous avons directement basculé sur ce nouveau match. Nous les avons observées sur leurs deux premiers matches, je pense qu’elles ont une revanche à prendre quant à la tournée d’automne. Maintenant, il faut jouer notre jeu, ce que nous n’avons pas fait face au Canada. Il faut rebondir et apprendre de nos erreurs. Dans ce genre de compétition, il faut relever la tête rapidement et gagner chaque match quel que soit l’adversaire.

Attendez-vous cette équipe sur des points spécifiques ?

J.T. : C’est une équipe très en place défensivement, c’est costaud, c’est solide. Il y a des opportunités face à cette équipe-là, nous avons bien étudié ça afin de mettre en place un plan de jeu pour les contrer. La demi-de-mêlée des Blacks est une forte personnalité, mais il n’y a pas qu’elle. Je connais les filles qui viennent du Seven notamment et qui ont de très grosses compétences, mais c’est avant tout une équipe. Ce sont plusieurs individualités au service du collectif. C’est une équipe qui transpire le rugby.

Propos recueillis par Thomas Saint-Antonin

WOMEN'S RUGBY SUPER SERIES - Deux rencontres pour cette troisième journée du Women's Rugby Super Series à San Diego : la Nouvelle-Zélande rencontre la France et l'Angleterre revient après une journée off contre le Canada.




Deux rencontres pour cette troisième journée du Women's Rugby Super Series à San Diego :
la Nouvelle-Zélande rencontre la France et l'Angleterre revient après une journée off contre le Canada. C'est au tour des USA d'être de repos pour cette journée.




Leur position au classement mondial World Rugby
•La Nouvelle-Zélande est n°1 depuis le 21 août 2017 et 94,97% du temps depuis que le classement mondial féminin a été introduit le 1er février 2016
•L'Angleterre est l'autre équipe du Women's Rugby Super Series à avoir été n°1 : c'était pendant neuf semaines à partir du 19 juin 2017
•La France et le Canada ont déjà été 2e au classement mondial, mais plus depuis 2016
•La meilleure position des USA a été la 5e place

FRANCE (3) V NOUVELLE-ZÉLANDE (1)
•La France a une unique chance de conserver sa 3e place mondial au classement World Rugby si elle bat la Nouvelle-Zélande par plus de 15 points et si le Canada s'incline face à l'Angleterre. Autrement, elle devra reprendre sa 4e place mondiale qu'elle avait avant le début du Super Series 2019.
•La Nouvelle-Zélande devrait rester leader du classement mondial à moins d'un faux pas face à la France et si l'Angleterre bat le Canada par plus de 15 points.
•Les deux équipes ont disputé six tests (depuis le premier le 14 septembre 1996 où les Black Ferns avaient infligé un sévère 109-0) et la France n'en a gagné qu'un seul (30-27 le 17 novembre 2018 à Grenoble, soit la dernière fois que les deux équipes se sont affrontées)
•Lors des six premières rencontres, la Nouvelle-Zélande a marqué 265 points et la France seulement 47
•Les deux équipes se sont rencontrées deux fois en novembre 2018 ; c'était la première fois depuis 2010

CANADA (4) V ANGLETERRE (2)
•Le Canada peut reprendre sa 3e position mondiale devant la France en cas de victoire ou de match nul, voire de défaite contre l'Angleterre et que la France s'incline aussi par plus de 15 points.
•L'Angleterre peut espérer la première place mondiale en cas de victoire par plus de 15 points sur le Canada et si la Nouvelle-Zélande s'incline d'autant face à la France.
•Ce sera le 31e test entre les deux équipes depuis leur première rencontre le 10 juin 1993 où l'Angleterre avait battu le Canada 12-8 à Ajax.
•La dernière rencontre remonte au 18 novembre 2018 où l'Angleterre avait encore gagné 27-19 à Doncaster.
•Dans l'historique des rencontres entre ces deux nations, l'Angleterre a remporté 26 victoires en 30 matches et n'en a perdu que trois (un nul).
•L'Angleterre a déjà passé 980 points au Canada et le Canada en a marqué 381
•L'Angleterre est sur une série de six victoires sur le Canada depuis 2016