XV de France

À un mois du premier match de préparation face à l’Écosse à Nice, le XV de France poursuit sa montée en puissance. Immersion au sein des Bleus.

À quelques semaines de la compétition réunissant les meilleures nations de la planète ovalie, les Tricolores s’appliquent lors d’une opposition sans temps mort sur le terrain Pierre Camou du CNR Marcoussis. L’objectif étant bien entendu d’arriver en pleine possession de leur moyen sur le sol nippon.

Un temps de passage validé

Si le groupe est au complet depuis début juillet, certains à l’image de Baptiste Serin sont arrivés avec un peu d’avance. Le demi de mêlée tricolore explique l’agenda de l’équipe. « Cela s’est fait crescendo. Nous avons démarré à 8, pour passer à 15 la semaine suivante et désormais nous sommes au complet ».

L’encadrement n’a pas attendu de disposer du groupe en totalité pour démarrer la préparation mais ce paramètre change quelque peu l’approche. Baptiste est présent pour en témoigner. « Nous montons en intensité. Nous courrons beaucoup plus c’est certain » sourit avec malice le numéro 9. Il n’oublie pas de rappeler également que cette charge de travail répond à la volonté du staff de voir les joueurs « être en capacité de répéter des efforts en haute intensité ».

Un équilibre à tenir

Pour arriver à leur fin, les Bleus suivent un programme millimétré allant de 4 à 5 entraînements par jour. Rien d’étonnant pour une équipe aspirant à ne pas joueur seulement le rôle de participant au pays du Soleil-Levant. Baptiste explique les objectifs de l’équipe dans cette préparation. « Nous sommes rentrés dans le vif du sujet. On se prépare au jeu que nous souhaitons mettre en place. Il va falloir tenir les séquences en défense comme en attaque et pour y arriver il faut se préparer dès maintenant ». Il poursuit en soulignant que « si c’est le foncier qui est en train d’être travaillé, il faut aussi garder en tête de ne pas faire n’importe quoi lorsque on a le ballon en main ».

La préparation au mondial ne se limite pas seulement au terrain comme en témoigne la présence d’un invité au CNR Marcoussis. Alain Rolland, le responsable des arbitres à World Rugby, est venu échanger avec l’équipe sur l’arbitrage à venir lors du mondial. Un moment apprécié par le groupe à l’image d’un Baptiste Serin satisfait de cette visite. « Lorsque nous avons des compétitions internationales aussi importante il faut vraiment être au point au niveau des règles et agir en fonction de cela. C’est donc important qu’il soit là pour échanger sur les nouvelles dispositions. Il faut être le plus précis possible sur le terrain afin d’éviter de prendre des points bêtement ». Sur la pelouse comme en dehors, les Bleus ne laissent rien au hasard.

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Les arbitres du XV de France

France vs Argentine

Angus Gardner (Australie) ; Assistant 1 : Jaco Peyper (Afrique du Sud) ; Assistant 2 : Brendon Pickerill (Nouvelle-Zélande) ; TMO : Marius Jonker (Afrique du Sud)

France vs USA

Ben O'Keeffe (Nouvelle-Zélande) ; Assistant 1 : Wayne Barnes (Angleterre) ; Assistant 2 : Shuhei Kubo (Japon) ; TMO : Rowan Kitt (Angleterre)

France vs Tonga

Nic Berry (Australie) ; Assistant 1 : Paul Williams (Nouvelle-Zélande) ; Assistant 2 : Matthew Carley (Angleterre) ; TMO : Ben Skeen (Nouvelle-Zélande)


France vs Angleterre

Jaco Peyper (Afrique du Sud) ; Assistant 1 : Nigel Owens (Pays de Galles) ; Assistant 2 : Andrew Brace (Irlande) ; TMO :Ben Skeen (Nouvelle-Zélande)

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Dans le cadre de la sa préparation pour la Coupe du monde, le XV de France masculin ouvrira son entraînement le lundi 22 juillet 2019 au Stade Louis II de Monaco.

L’entraînement sera suivi d’une séance de dédicaces. Ouverture des portes à 11h30. Le nombre d’invitations est limité à 4 par personne dans la limite des places disponibles. Les billets gratuits sont à récupérer au guichet du Stade Louis II les jours suivants :
—Vendredi 19 juillet 2019 (14h00 – 18h00)
—Samedi 20 juillet 2019 (14h00 – 18h00)
—Dimanche 21 juillet 2019 (14h00 – 18h00)

La Coupe du monde de rugby commencera dès le 30 août sur TF1. Alors que la compétition officielle ne débutera que le 20 septembre (jusqu'au 2 novembre) au Japon, le groupe TF1, qui diffusera l'intégralité des matches du Mondial, a acquis les droits de la dernière rencontre de préparation du XV de France auprès de France Télévisions. Le vendredi 30 août, TF1 diffusera donc France-Italie à 21 heures, au Stade de France. Aux commentaires, sa paire numéro un constituée de Christian Jeanpierre et Dimitri Yachvili. L'ancienne journaliste de France TV, Clémentine Sarlat, sera, elle, en bord terrain.



Les deux premiers matches de préparation des Bleus, à Nice contre l'Écosse, le samedi 17 août (à 21 heures), et à Murrayfield, toujours contre l'Écosse, le samedi 24 août (à 14h10), seront, eux, diffusés sur France 2.

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A l’aube de la compétition la plus importante d’une carrière, le XV de France travaille d’arrache-pied pour arriver armé sur le sol nippon. Entre les joueurs et l’encadrement, chacun s’accorde à dire que le train bleu avance à bon allure.

Au bord de la Méditerranée, sous une chaleur étouffante, les Bleus se dépensent sans compter. Car si les garçons sont heureux de faire partie de cette belle aventure que représente la Coupe du monde, il faut dire qu’ils ne transpirent pas simplement de bonheur. Les joueurs mouillent littéralement le maillot sous le regard de Thibaut Giroud, le directeur de la performance du XV de France.

Une préparation adaptée

La nouveauté est l’intégration du rugby dans la préparation. Thibaut Giroud s’explique de cette innovation. « Développer les qualités en changeant les choses. Nous sommes arrivés avec une nouvelle méthode de travail. Le rugby revient au centre du débat ! ». Ceci pour le grand plaisir des joueurs à commencer par Camille Lopez. « Dès que tu as le ballon c’est plus intéressant. Mentalement, c’est plus facile de s’y filer. Malgré la difficulté, nous prenons beaucoup de plaisir ». Les garçons comme l’encadrement connaissent la chanson pour arriver dans les meilleures conditions possibles au Japon.

Désormais, le groupe tente par tous les moyens de répéter la partition en évitant les fausses notes. Une volonté saluée par Thibaut Giroud. « Les joueurs s’adaptent parfaitement bien. Ils ont intégré les demandes de l’encadrement ». Le natif de Grenoble se réjouit et félicite donc le comportement des Bleus. « Les gars jouent vraiment le jeu, ils s’envoient terrible. Il faut leur tirer un grand coup de chapeau ». Évidemment, cela semble logique au regard de l’importance de la compétition mais il faut avouer que le manque de temps force l’encadrement à tout de suite rentrer dans le vif du sujet. « On est dans le dur, ça pique ! C’est une préparation Coupe du monde donc nous n’avons pas énormément de temps. Nous devons tout de suite rentrer dans l’intensité ». Qu’importe car comme Camille Lopez, Jefferson Poirot rappelle qu’ils supportent « l’intensité car il y a du ballon et c’est tout de suite beaucoup plus facile ! ».

Ensemble, c’est tout !

Au-delà du replacement du rugby au centre du terrain, la solidarité entre les joueurs saute aux yeux. Ils démontrent encore une fois que le rugby est un sport collectif au sens noble du terme. « C’est l’entraide mutuelle. Tout le monde se soutient. Un certain esprit de camaraderie se crée, c’est une bonne chose, cela nous apprend à avancer ensemble et à construire notre groupe tout simplement ». Un discours rafraîchissant qui devrait faire taire les sceptiques. Si l’expression « le groupe vit bien » est souvent galvaudée et utilisée à outrance en sport comme barrière de sécurité empêchant de rentrer dans l’intimité d’un groupe, il faut avouer qu’elle définit parfaitement l’atmosphère régnant dans les rangs des Bleus. Assez logique au regard des efforts mis aux entraînements comme le souligne Camille Lopez « plus c’est dur, plus le groupe se resserre ».

Les Tricolores endurent la préparation mais chacun est présent pour l’autre dans les moments de difficulté. Un constat visible au regard des discours de tous les protagonistes. C’est un atout majeur puisqu’une compétition se joue et se gagne à plusieurs alors avant de poser le pied sur le sol nippon, les joueurs auront réussi à franchir la première étape. Le pilier gauche des Bleus confirme. « On bosse bien, dans la bonne humeur, avec un groupe qui commence à vraiment bien se connaître. Ça passe vite, on est heureux d’être là ». Cela tombe bien puisque l’intensité ne semble pas redescendre de sitôt à entendre Thibaut Giroud. « Nous avons deux mois et demi pour essayer de changer les choses et de faire avancer les joueurs. Du coup, on est obligé de taper dessus et d’avoir des intensités très élevés à chaque entraînement ». Si jamais l’encadrement cherche une devise à placarder dans les vestiaires, elle pourrait ressembler à « intensité, égalité, fraternité !

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LE PRESIDENT a écrit:

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A l’aube de la compétition la plus importante d’une carrière, le XV de France travaille d’arrache-pied pour arriver armé sur le sol nippon. Entre les joueurs et l’encadrement, chacun s’accorde à dire que le train bleu avance à bon allure.

Au bord de la Méditerranée, sous une chaleur étouffante, les Bleus se dépensent sans compter. Car si les garçons sont heureux de faire partie de cette belle aventure que représente la Coupe du monde, il faut dire qu’ils ne transpirent pas simplement de bonheur. Les joueurs mouillent littéralement le maillot sous le regard de Thibaut Giroud, le directeur de la performance du XV de France.

Une préparation adaptée

La nouveauté est l’intégration du rugby dans la préparation. Thibaut Giroud s’explique de cette innovation. « Développer les qualités en changeant les choses. Nous sommes arrivés avec une nouvelle méthode de travail. Le rugby revient au centre du débat ! ». Ceci pour le grand plaisir des joueurs à commencer par Camille Lopez. « Dès que tu as le ballon c’est plus intéressant. Mentalement, c’est plus facile de s’y filer. Malgré la difficulté, nous prenons beaucoup de plaisir ». Les garçons comme l’encadrement connaissent la chanson pour arriver dans les meilleures conditions possibles au Japon.

Désormais, le groupe tente par tous les moyens de répéter la partition en évitant les fausses notes. Une volonté saluée par Thibaut Giroud. « Les joueurs s’adaptent parfaitement bien. Ils ont intégré les demandes de l’encadrement ». Le natif de Grenoble se réjouit et félicite donc le comportement des Bleus. « Les gars jouent vraiment le jeu, ils s’envoient terrible. Il faut leur tirer un grand coup de chapeau ». Évidemment, cela semble logique au regard de l’importance de la compétition mais il faut avouer que le manque de temps force l’encadrement à tout de suite rentrer dans le vif du sujet. « On est dans le dur, ça pique ! C’est une préparation Coupe du monde donc nous n’avons pas énormément de temps. Nous devons tout de suite rentrer dans l’intensité ». Qu’importe car comme Camille Lopez, Jefferson Poirot rappelle qu’ils supportent « l’intensité car il y a du ballon et c’est tout de suite beaucoup plus facile ! ».

Ensemble, c’est tout !

Au-delà du replacement du rugby au centre du terrain, la solidarité entre les joueurs saute aux yeux. Ils démontrent encore une fois que le rugby est un sport collectif au sens noble du terme. « C’est l’entraide mutuelle. Tout le monde se soutient. Un certain esprit de camaraderie se crée, c’est une bonne chose, cela nous apprend à avancer ensemble et à construire notre groupe tout simplement ». Un discours rafraîchissant qui devrait faire taire les sceptiques. Si l’expression « le groupe vit bien » est souvent galvaudée et utilisée à outrance en sport comme barrière de sécurité empêchant de rentrer dans l’intimité d’un groupe, il faut avouer qu’elle définit parfaitement l’atmosphère régnant dans les rangs des Bleus. Assez logique au regard des efforts mis aux entraînements comme le souligne Camille Lopez « plus c’est dur, plus le groupe se resserre ».

Les Tricolores endurent la préparation mais chacun est présent pour l’autre dans les moments de difficulté. Un constat visible au regard des discours de tous les protagonistes. C’est un atout majeur puisqu’une compétition se joue et se gagne à plusieurs alors avant de poser le pied sur le sol nippon, les joueurs auront réussi à franchir la première étape. Le pilier gauche des Bleus confirme. « On bosse bien, dans la bonne humeur, avec un groupe qui commence à vraiment bien se connaître. Ça passe vite, on est heureux d’être là ». Cela tombe bien puisque l’intensité ne semble pas redescendre de sitôt à entendre Thibaut Giroud. « Nous avons deux mois et demi pour essayer de changer les choses et de faire avancer les joueurs. Du coup, on est obligé de taper dessus et d’avoir des intensités très élevés à chaque entraînement ». Si jamais l’encadrement cherche une devise à placarder dans les vestiaires, elle pourrait ressembler à « intensité, égalité, fraternité !

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Belle propagande.

LP94 a écrit:

Belle propagande.

non. Juste de la com institutionnelle.

L’encadrement du XV de France dispose en son sein de quatre techniciens ayant pris part à une Coupe du monde en tant que joueurs. Une véritable plus-value à l’approche du rendez-vous nippon.

« Je ne suis pas mécontent quand je les vois faire du physique ». Julien Bonnaire ne semble pas manquer son passé de joueur international. Désormais en charge de la touche au sein de l’encadrement des Bleus, le Berjallien s’apprête à vivre une nouvelle aventure en Coupe du monde. Seulement cette fois-ci il porte la casquette d’entraîneur et il n’est pas le seul dans ce cas. Ses compères Jean-Baptiste Elissalde, Sébastien Bruno et Fabien Galthié se préparent également à disputer le mondial sans forcément chausser les crampons.

Une expérience bénéfique

Le vécu des membres du staff est un atout indéniable comme l’explique Fabien Galthié. « Cela donne une idée de ce qui peut se passer pendant cette compétition qui est très longue ». Pour rappel, les Tricolores décollent en direction du Japon le 7 septembre pour une échéance possible au 2 novembre, date synonyme de finale. Une durée étendue demandant aux joueurs « une certaine forme d’endurance mentale » comme le souligne l’entraîneur adjoint en charge de l’animation offensive.

Jean-Baptiste Elissalde appuie les propos de son collègue. Il rappelle volontiers qu’il se « sert de l’expérience et du ressenti de joueur pour anticiper et prévoir les choses notamment au niveau de la vie de groupe ». C’est bien logique au regard du temps que les joueurs vont passer ensemble. Une Coupe du monde se gagne en équipe et pour cela il est nécessaire que l’expression, si souvent galvaudée, « le groupe vit bien » soit vraie. Nul doute qu’avec un staff cumulant la bagatelle de 8 mondiaux, en tant que joueurs, ce paramètre sera étudié scrupuleusement.

Un accompagnement unique

Il est rare qu’une sélection soit composée d’entraîneurs ayant participé à autant de Coupe du monde en étant acteurs du jeu. Pour prendre l’exemple du staff des All Blacks, que ce soit Steve Hansen, Ian Foster, Mike Cron ou encore Scott McLeod, aucun n’a disputé la moindre minute lors d’un mondial sous le maillot de la Fougère. Pour se rapprocher des Tricolores, il est nécessaire de regarder vers nos voisins gallois qui cumulent 4 entraîneurs dans le staff ayant disputé au moins une Coupe du monde. Seulement la France est la seule nation pouvant se targuer d’avoir un encadrement cumulant 8 rendez-vous planétaires contre 5 pour les Gallois.

Cette exception à la française est un avantage à mettre au service du collectif. Sébastien Bruno acquiesce et se réjouit de pouvoir le faire. « C’est bien que des anciens joueurs puissent rendre ce qu’ils ont reçu. L’apport se fait sur la pression des matches ou de la compétition en général. C’est bien de transmettre à la nouvelle génération ». Si cela peut être bénéfique, Julien Bonnaire considère son rôle comme « une approche différente. Je peux apporter certaines choses mais après c’est le terrain qui parle. A eux de se prendre en main et de faire les choses dans l’ordre pour ne pas avoir de regrets ». L’encadrement est présent pour accompagner les garçons mais seul le terrain sera juge des progrès réalisés par l’équipe. Alors pour ne pas « avoir de regrets », la clé se situe peut-être dans les conseils de Jean-Baptiste Elissalde, « il faut se préparer comme « des chiens » pour en profiter un maximum car c’est une chance unique ! ». Il est souvent dit que pour gagner dans une compétition l’expérience est primordiale. Nul doute qu’avec un encadrement pareil, les Bleus sont armés pour vivre une aventure fantastique !

Les Bleus comptent sur vous les 17 et 30 août lors des matches de préparations au Mondial nippon !

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Ça part fort en Espagne

COUPE DU MONDE - Les Bleus ont entamé les choses sérieuses en Espagne, avec un Demba Bamba opérationnel. La première séance avec contact a brillé par son intensité.




L'équipe de France a donc démarré son stage espagnol vendredi matin, sous une chaleur de plomb évidemment, à quelques encablures de la Méditerrannée. Les Bleus ont élu domicile dans un de ses complexes de luxe qu'on trouve à foison dans cette région du Sud Est de l'Espagne vouée au tourisme de masse sous toutes ses formes (avec pas mal de béton). Mais L'Oliva Nova Beach and Golf Hôtel n'a rien de retiré, ni de caché. Les joueurs français sont comme en immersion au milieu des vacanciers qui s'ébattent dans la piscine de l'établissement.




Peu de Français parmi eux a priori donc peu de risques d'être reconnus ou trop sollicités. Le terrain d'entraînement non plus n'a rien de caché. Il est situé au ras d'une route, et quelques touristes venus de l'hexagone (une famille en fait) ont pu garer leur voiture sur le bas côté pour prendre des clichés et même obtenir l'autorisation pour un enfant d'approcher les joueurs. Comme il était pressenti, le staff des Bleus a fait monter au ras de la pelouse une structure modulable dédiée à la musculation.

Jacques Brunel a respecté le programme, les Français ont pu travailler avec opposition. Et selon les premiers témoignages, les contacts de vendredi matin ont été sinon rudes, très appuyés , au point de modifier la séance de l'après-midi, finalement consacrée à la musculation. Le travail du matin avait été jugé suffisamment enrichissant pour les entraîneurs, à la recherche du graal : de l'intensité et de la vitesse maximale.

Bamba sur le terrain

Le staff a travaillé les premiers lancements, les positions des joueurs sur le terrain au gré de la circulation du ballon, les phases de conquête seront répétées un peu plus tard. Jacques Brunel s'est exprimé sur un mode sinon euphorique, très détendu. Il y avait de quoi, il a pu travailler avec la totalité des 37 joueurs . Ceci signifie que Yoann Huget ne souffre pratiquement plus de son problème à un tendon d'Achille et surtout que Demba Bamba est de nouveau opérationnel. C'était l'information du jour. Le pilier de Brive (futur lyonnais) a été opéré d'une hernie discale fin mai. On a longtemps pensé qu'il vivrait une préparation tronquée avant de partir au Japon. A priori, il pourra jouer les matchs amicaux.

RR

Laurent Labit et Fabien Galthié sont venus renforcer les rangs de l’encadrement du XV de France. Tous deux proches de Jacques Brunel, l’adaptation a donc été rapide et naturelle. Une aubaine pour rentrer immédiatement dans le vif du sujet.

De Colomiers au XV de France il n’y a qu’un pas. 20 ans après l’épopée européenne du club de la banlieue toulousaine, Jacques Brunel, Fabien Galthié et Laurent Labit se retrouvent de nouveau. Seulement cette fois-ci, ils influencent la destinée de l’équipe nationale. Le premier est toujours aux manettes tandis que les deux derniers ont troqué les crampons pour les stylos et la casquette d’entraîneur.

Une entente naturelle

Si certains parlent donc de connexion columérine, « cela va au-delà du rugby et du terrain » à écouter Jacques Brunel. Une véritable amitié lie ces trois hommes et ce pour le bien du rugby français. Laurent Labit appuie le propos en rappelant dans un sourire qu’il est possible de « rajouter le docteur Turblin qui était avec nous également ». La connexion Colomiers-Marcoussis fonctionne donc à plein régime. Après avoir validé ces arrivées, il a fallu trouver la meilleure organisation possible. La période d’adaptation a été courte puisque chacun a su trouver sa place rapidement. D’ailleurs « les joueurs se retrouvent dans notre rigueur et le cadre qu’on leur impose. Après c’est à eux de prendre des libertés dans ce cadre » explique Laurent Labit, le nouvel entraîneur adjoint en charge des skills.

S’il n’est jamais simple d’arriver dans un encadrement qui plus est lorsqu’il est question de préparer une échéance telle que la Coupe du monde, Jacques Brunel a su faire le lien rapidement. « Je n’ai jamais eu de doutes au niveau de l’osmose et l’entente avec les autres membres du staff. Ils se connaissent tous depuis des années. Sébastien (Bruno) a même joué avec Laurent (Labit) à Béziers ». Ce dernier souligne d’ailleurs que la réussite a pour dénominateur commun les qualités du gersois Brunel. « Le partage des tâches s’est fait naturellement, c’est une caractéristique de Jacques de savoir rassembler. S’il nous a proposé de venir, c’est qu’il savait pertinemment que nos arrivées étaient compatibles ».





Une ambition commune

Au-delà de l’affection certaine et visible entre chacun, la détermination de réussir permet également à l’ensemble de fonctionner. Le manager des Bleus l’exprime tout simplement par « la volonté commune de travailler dans le même sens ». Fabien Galthié rappelle justement que tous « répondent aux attentes et aux demandes de Jacques ». Pour sa part, l’ancien demi de mêlée doit apporter « des réponses en termes de méthodologie, d’organisation par rapport aux besoins signalés. Il m’a donné à travailler des points d’amélioration sur le contenu. Ensuite ce sont plein de petits détails que nous essayons d’améliorer pour être le plus efficace possible. Nous essayons de tout mettre en relation avec le rugby afin de faire progresser notre animation ».

L’envie de réussir cette Coupe du monde et d’être le plus efficace possible rapproche sans aucun doute. Laurent Labit développe en soulignant « que le staff est investi d’une mission. Au-delà de la fierté de faire partie de l’encadrement de l’équipe de France, nous sommes prêts à relever ce challenge ». En écoutant les différents discours des joueurs depuis le début de la préparation, il y a un peu plus d’un mois, l’alchimie semble faire ses preuves. Chacun se dit satisfait et enthousiaste à l’idée de l’intégration du rugby aux ateliers. La connexion Colomiers-Tokyo est donc établie avec un aller simple déjà pris. Reste désormais à réserver le vol retour, à savoir seulement si les Bleus repartiront avec un excédent de bagage pour un colis quelque peu spécial.

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COUPE DU MONDE 2019 - Le XV de France jouera sa qualification en quart de finale face à l'Argentine, les Etats-Unis, les Tonga et l'Angleterre. Une poule de la mort où les Français auront fort à faire pour créer ce qui, pour l'instant, s’apparentait à un exploit. Pour officier ces rencontres World Rugby a désigné les arbitres qui officieront lors des rencontres. Ils sont tous de l'Hémisphère Sud.




France – Argentine

Arbitre : Angus Gardner (Aus)


Juge de touche : Jaco Peyper (AfS)

Juge de touche : Brendon Pickerill (NZ)

TMO : Marius Jonker (AfS)

France – USA

Arbitre : Ben O’Keeffe (NZ)

Juge de touche : Wayne Barnes (Ang)

Juge de touche : Shuhei Kubo (Jap)

TMO : Rowan Kitt (Ang)

France – Tonga

Arbitre : Nic Berry (Aus)

Juge de touche : Paul Williams (NZ)

Juge de touche : Matthew Carley (Ang)

TMO : Ben Skeen (NZ)

France – Angleterre

Arbitre : Jaco Peyper (AfS)

Juge de touche : Nigel Owens (PdG)

Juge de touche : Andrew Brace (Irl)

TMO : Ben Skeen (NZ)

INFO RMC Sport - Les Bleus vont disputer samedi face à l’Ecosse (21h05, à Nice) leur premier match de préparation en vue de la Coupe du Monde au Japon. Le sélectionneur Jacques Brunel doit annoncer la composition d’équipe ce jeudi matin. Avec Poirot capitaine, une charnière Dupont-Lopez et les réservistes Charles Ollivon et François Cros titulaires en 3e ligne.

Faut-il accorder de l’importance à une première composition d’équipe avant une Coupe du Monde (20 septembre-2 novembre)? Les Anglais et les Irlandais, respectivement vainqueurs des Gallois et des Italiens, ont largement voulu faire tourner leur effectif le week-end dernier pour leur première sortie. Ce ne sera pas le cas du XV de France, même si un cadre comme Picamoles ne débutera pas face à l’Ecosse. Guilhem Guirado est lui ménagé pour cette rencontre et sera remplacé au poste de talonneur par Camille Chat. Il sera relayé dans sa charge habituelle de capitaine par le pilier de l’Union Bordeaux-Bègles, Jefferson Poirot. Le 3e ligne, Wenceslas Lauret, et le demi de mêlée, Maxime Machenaud, sont aussi ménagés.

Déjà pressenti pour reprendre le brassard au cœur du dernier Tournoi des 6 Nations, Poirot, revenu de blessure à temps (il avait été victime d’une entorse d’un genou en Irlande au mois de mars), mènera donc les Bleus pour la première fois de sa carrière. Camille Chat titulaire, Peato Mauvaka prendra place sur le banc. En 2e ligne, l’attelage sera formé par Gabrillagues et Vahaamahina. Mais c’est en 3e ligne qu’il y aura le plus de nouveauté: si le Rochelais Grégory Aldritt a gagné depuis quelques temps ses galons de titulaires, il sera accompagné par deux "réservistes" de la liste.

Un triangle arrière Huget, Penaud et Médard

En effet, le Toulonnais Charles Ollivon débutera au poste de 3e ligne centre et aura à ses côtés le Toulousain François Cros. Les deux sont la grosse cote de la liste. Polyvalent, précieux en touche et habile balle en main, Ollivon revient de très loin (blessure à l’omoplate et plusieurs mois d’absence) mais reste un talent brut. Quant à Cros, sa saison avec le Stade Toulousain, terminée sur un Bouclier de Brennus, a été exceptionnelle. Il a étonné par sa maturité, sa science du jeu et son leadership. Le sélectionneur Jacques Brunel ayant expliqué que les réservistes pouvaient bousculer la hiérarchie selon les entraînements, les matchs et leurs attitudes, ces deux joueurs vont jouer gros sur les matchs de préparation.

Derrière, peu de surprises. La charnière sera composée d’Antoine Dupont et Camille Lopez. Titulaire à l’ouverture lors du dernier match du Tournoi en Italie, le Toulousain Romain Ntamack sera sur le banc, tout comme Baptiste Serin. Au centre, Gaël Fickou sera associé à Wesley Fofana. Aux ailes et à l’arrière, c’est plus classique: Penaud, Huget et Médard, qui étaient aussi du dernier match des Bleus. Le XV de France se rendra dans la foulée à Edimbourg pour la deuxième manche face aux Ecossais (samedi 24 août à 14h) et finira sa préparation contre l’Italie au Stade de France (vendredi 30 août, 21h10).

La compo face à l'Ecosse:
Médard – Penaud, Fofana, Fickou, Huget – (o) Lopez, (m) Dupont – Aldritt, Ollivon, Cros – Vahaamahina, Gabrillagues – Slimani, Chat, Poirot (cap