XV de France

XV DE FRANCE - La Fédération française de rugby a décidé de faire appel de la suspension de six semaines infligée au deuxième ligne du XV de France Paul Gabrillagues, qui rend incertaine sa participation au Mondial, a annoncé mercredi Serge Simon, vice-président de la FFR.




"Considérant la sanction en première instance très lourde et après discussion avec Paul, nous avons décidé d'interjeter appel de la sanction émise en première instance", a tweeté Serge Simon. En l'état actuel, la participation du joueur du Stade Français (26 ans, 13 sél.) à la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre) paraît compromise. Si la sanction était confirmée, il ne serait en effet requalifié que le 7 octobre, alors que les Bleus auront déjà disputé trois de leurs quatre matches de poules et n'auront plus qu'à affronter l'Angleterre (12).




Gabrillagues a été cité pour un déblayage dangereux à l'encontre du troisième ligne écossais John Barclay lors d'un match de préparation des Bleus samedi à Nice, où il était titularisé pour la première fois depuis juin 2018. La commission de discipline indépendante qui l'a auditionné mardi à Londres a estimé que l'épaule de Gabrillagues était "entrée en contact avec la tête" de Barclay, de façon "intentionnelle" et avec "suffisamment de force" pour le blesser, selon les termes du communiqué de World Rugby.

L’encadrement tricolore est revenu sur les choix de la composition d’équipe affrontant l’Écosse à Édimbourg dans deux jours.

Continuité

Jean-Baptiste ELISSALDE : « Il faut d’abord féliciter les joueurs qui sortent du groupe. Il y a eu plusieurs facteurs comme la performance du week-end, l’état physique des garçons avec des petits pépins comme Louis, Yoann ou François Cros pour ne citer qu’eux ou encore le dernier point qui est la suspension de Paul. Il y a eu donc 4 changements ».

Julien BONNAIRE : « Charles Ollivon a fait de bonnes choses comme l’ensemble de l’équipe. C’est important de le revoir dans un autre contexte, plus hostile. Les Écossais ont fait énormément de changements. Nous cherchons la continuité et les automatismes. Nous allons voir ce que ça donne face à une opposition complètement différente ».

Jean-Baptiste ELISSALDE : « On aurait pu penser à large revue d’effectif mais le besoin de repères, l’état physique des joueurs ainsi que la performance des garçons font que nous voulons continuer dessus ».

Une Ecosse différente

Julien BONNAIRE : « On s’attend à une équipe complètement différente au-delà des changements de joueurs. Ils vont vouloir mettre énormément de vitesse. On sait à quoi s’attendre. Ils sont vexés après la défaite de la semaine dernière. C’est un bon test, on va voir comment l’équipe réagit ».

Préparation

Julien BONNAIRE : « Tout le monde se donne au maximum. Alors il y aura des déçus au bout ; ça fait partie du sport de devoir réduire le groupe. Mais chacun se bat pour sa place ».

Jean-Baptiste ELISSALDE : « Nous sommes dans un confort. Nous avons les joueurs depuis 1 mois et demi, ce n’est que du plaisir. Pour avancer, c’est plus facile. Nous avons plus de temps. Il nous reste encore un mois avant la Coupe du monde ».

Julien BONNAIRE : « Les préparations ont toujours été dure. Nous ne la vivons pas sur le terrain. On voit les gars en baver. C’est difficile, ils transpirent mais ils progressent. Nous continuons à les développer pour être fin prêt à la Coupe du monde. Les données prouvent que nous progressons, on est satisfait ».

Fonctionnement de l’encadrement

Julien BONNAIRE : « Chacun a son job, il y a beaucoup d’échange entre nous. Nous pouvons intervenir sur le terrain dès que nous en avons besoin. Je trouve ça intéressant ».

Jean-Baptiste ELISSALDE : « Les rôles sont clairement définis. Jacques est toujours le chef. Fabien a apporté des idées neuves. Tout le monde se met au diapason. Il y a énormément de choses de positives qui ressortent. Chacun est au soutien de l’autre. On est une équipe. Cela se passe bien, la dynamique a changé ».

L’arrivée de Vakatawa

Jean-Baptiste ELISSALDE : « On a perdu gros avec Geoffrey. Après je suis persuadé que Virimi est en pleine forme. Il sort d’une grosse saison. Nous avons dû faire un choix difficile à l’annonce du groupe. Il était dans les petits papiers. Aujourd’hui il est là et il a des chances de faire partie de l’aventure ».

ffr.fr

TEST MATCH -
Blessé à l'entraînement à la cuisse, le centre clermontois Wesley Fofana a été contraint de déclarer forfait pour le deuxième match de préparation du XV de France à Murrayfield face à l'Ecosse. Il sera remplacé par Sofiane Guitoune.

Match pauvre, vache !

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Sérieusement, on veut amener N'Tamack, Raka ou Taofifenua au Japon?????? ou c'était just un match pour leur monter qu'ils étaient loin du niveau attendu?
Fickou très bon

loubiere a écrit:

Sérieusement, on veut amener N'Tamack, Raka ou Taofifenua au Japon?????? ou c'était just un match pour leur monter qu'ils étaient loin du niveau attendu?
Fickou très bon

Malheureusement nous montrons nos limites sur ce match,face à une équipe d'Ecosse remotivée et remaniée ce ne fut pas simple pour nos bleus. Trop de maladresses ,des passes hasardeuses trop tendres et plus de jus dans le moteur.
Quelques mecs qui n'ont rien à faire dans la sélection.
Encore beaucoup de travail avant la coupe..

etrouvez les réactions de Jacques Brunel, manager du XV de France, du capitaine Guilhem Guirado et des joueurs après la rencontre à Murrayfield.

Jacques BRUNEL (Manager du XV de France) : » Il y a beaucoup de choses intéressantes à retenir de ce match. Nous avons vu que sur le plan physique on est bien puisqu’on termine fort alors que les Écossais étaient en difficulté. Ensuite, on peut voir que notre défense a été de nouveau de qualité après la semaine dernière. Elle a su revenir dans des situations difficiles pour être efficace. Malheureusement de l’indiscipline et deux pertes de ballons coûtent deux essais. C’est notre propre jeu qui va falloir continuer à travailler. Je trouve que notre physique est un signe positif puisque nous n’avons pas terminé notre préparation. Il faut être plus performant par la suite en maîtrisant mieux notre jeu, notre défense et notre attaque.

Guilhem GUIRADO (capitaine) : » Je suis un petit déçu par rapport à la physionomie du match. Nous sommes plutôt très bien rentrés dans la partie avec une grosse pression défensive. Cela a permis de récupérer des ballons et ainsi de créer des occasions pour marquer deux essais. C’est dommage d’en avoir concédé un juste avant la mi-temps. Nous n’avons jamais trop paniqué et on a su se créer pas mal d’occasions. Ensuite c’est vraiment une déception de ne pas avoir scoré en deuxième mi-temps. On concède un essai sur le seul ballon dangereux qu’ils ont. Je pense que nous manquons de patience sur la conservation du ballon. Il y a encore énormément de travail et une grosse marge de progression pour arriver au niveau optimal ».

Maxime MEDARD : « On est pas loin mais on perd le match. Il y a de choses positives et d’autres encore une fois où l’on doit faire mieux comme les moments où on commence à se faire rattraper au score. A ce jeu d’échec, nous avons du mal à résister mais on travaille beaucoup à l’entraînement sur l’endurance mental. On se savait attendu après un bon match la semaine passée. Aujourd’hui, on aurait pu gagner la rencontre et enchaîner un second succès d’affilée. il y a des choses à travailler mais c’est assez intéressant ».

Rabah SLIMANI : « Il y a la déception de la défaite mais ce que nous avons dit entre nous et que nous allons retenir c’est l’engagement que toute l’équipe a mis aujourd’hui. On voit que même si nous perdons, le score est serré. Si on règle les trois petites choses où on a été en difficulté et où ils ont scoré, cela passera. Ils ont marqué sur deux de nos erreurs ».

Romain NTAMACK : « Nous avons fait un bon match avec cependant trop d’approximations. Il y a pas mal de ballons perdus et de fautes de main. On leur rend trop facilement le ballon, leur donnant des munitions pour marquer des points. Après cela, on leur donne encore une fois les essais. Il y a pas mal de choses à travailler mais nous sommes dans la bonne direction ».

Félix LAMBEY : « Dans un premier temps, la déception d’avoir perdu ce match prédomine. Après collectivement il y a eu des choses intéressantes notamment en défense. On concède un essai en contre suite à une perte de balle sinon on a été fiable dans ce secteur, c’est ce qu’il faut retenir. Nous devons encore travailler ».

ffr.fr

XV DE FRANCE - L'appel du deuxième ligne du XV de France Paul Gabrillagues, contre sa suspension de six semaines qui pourrait le priver de Coupe du monde, sera examiné mardi à Londres, a-t-on appris dimanche auprès du vice-président de la Fédération, Serge Simon.




Gabrillagues espère une réduction de sa sanction qui pour l'instant le prive de trois des quatre matches de poule des Bleus au Japon (20 septembre-2 novembre). Ce qui pourrait donc conduire l'encadrement à ne pas le retenir dans le groupe de 31 qui sera annoncé le 2 septembre par le sélectionneur Jacques Brunel. Le Parisien (26 ans, 13 sél.) a été suspendu jusqu'au 6 octobre pour un déblayage dangereux sur le troisième ligne de l'Ecosse John Barclay le 17 août à Nice (32-3).

LE PRESIDENT a écrit:

XV DE FRANCE - L'appel du deuxième ligne du XV de France Paul Gabrillagues, contre sa suspension de six semaines qui pourrait le priver de Coupe du monde, sera examiné mardi à Londres, a-t-on appris dimanche auprès du vice-président de la Fédération, Serge Simon.




Gabrillagues espère une réduction de sa sanction qui pour l'instant le prive de trois des quatre matches de poule des Bleus au Japon (20 septembre-2 novembre). Ce qui pourrait donc conduire l'encadrement à ne pas le retenir dans le groupe de 31 qui sera annoncé le 2 septembre par le sélectionneur Jacques Brunel. Le Parisien (26 ans, 13 sél.) a été suspendu jusqu'au 6 octobre pour un déblayage dangereux sur le troisième ligne de l'Ecosse John Barclay le 17 août à Nice (32-3).

Quinze de France : la sanction de Paul Gabrillagues ramenée à trois semaines en appel
Bonne nouvelle a priori pour Paul.

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la conf de presse de Brunel



le résumé

Sur les 80 000 places disponibles au Stade de France, seules 25 000 auraient trouvé preneurs.


Le retour de vacances. La programmation quasi-inédite du vendredi soir. L'adversaire, l'Italie. Le match, sans enjeu véritable. Et sans doute la forme actuelle du XV de France. Les critères sont nombreux pour expliquer une bien triste réalité : selon les informations de L'Equipe, on se dirige vers un flop d'affluence ce vendredi, pour le dernier test-match des Bleus avant la Coupe du monde.

En novembre, déjà, les Bleus n'avaient pas rempli l'enceinte de Saint-Denis.

Les hommes de Jacques Brunel reçoivent la Squadra Azzurra. Et sur les 80 000 places disponibles au Stade de France, seules 25 000 auraient trouvé preneurs. Le pire, c'est que sur ces 25 000, 10 000 sont des... invitations, malgré le tarif plus qu'avantageux pour assister à la rencontre.

Bref, une bien triste réalité pour les Tricolores, qui auraient bien eu besoin d'un dernier bain de foule avant de s'envoler pour le Japon.

LE PRESIDENT a écrit:

Sur les 80 000 places disponibles au Stade de France, seules 25 000 auraient trouvé preneurs.


Le retour de vacances. La programmation quasi-inédite du vendredi soir. L'adversaire, l'Italie. Le match, sans enjeu véritable. Et sans doute la forme actuelle du XV de France. Les critères sont nombreux pour expliquer une bien triste réalité : selon les informations de L'Equipe, on se dirige vers un flop d'affluence ce vendredi, pour le dernier test-match des Bleus avant la Coupe du monde.

En novembre, déjà, les Bleus n'avaient pas rempli l'enceinte de Saint-Denis.

Les hommes de Jacques Brunel reçoivent la Squadra Azzurra. Et sur les 80 000 places disponibles au Stade de France, seules 25 000 auraient trouvé preneurs. Le pire, c'est que sur ces 25 000, 10 000 sont des... invitations, malgré le tarif plus qu'avantageux pour assister à la rencontre.

Bref, une bien triste réalité pour les Tricolores, qui auraient bien eu besoin d'un dernier bain de foule avant de s'envoler pour le Japon.

Le match aurait été mieux positionné sur Jean Bouin!
Il faut se faire à l'idée que le XV de France et le rugby surtout en région parisienne n'attire plus la foule!

Nous aurons ce même mal pour remplir Jean Bouin avec notre championnat domestique.