- kevin78711 a écrit:
- Pourrez vous posté l'article complet svp
Le Stade Aurillacois se prépare à des départs
Jeudi 6 mai (20 h 45), le match Aurillac-Oyonnax sera l’occasion pour plusieurs joueurs de faire leurs adieux à Jean-Alric. Si une bonne dizaine de départs sont à prévoir, tous les cas ne sont pas réglés. Des mouvements sont actés, mais le club cantalien en espère d'autres... et en a bloqué certains. La Montagne fait le point sur les dossiers chauds.
Jeudi soir, 23 Aurillacois porteront pour la dernière fois de la saison le maillot cantalien. Ultime rendez-vous de l’exercice 2021-2022, la réception d’Oyonnax va aussi voir certains joueurs dire tout simplement au revoir au club.
Il y a les départs déjà officialisés (Seyrolle, Roussel, Banquet). Et puis il y a ceux en passe de l’être, et enfin, d’autres « espérés » par le club, mais dont la situation reste encore à régler.
Biarritz va bel et bien racheter le contrat de Motoc
Annoncé à Biarritz par nos confrères de Sud-Ouest, jeudi dernier, Adrian Motoc va bien rejoindre la côte basque, comme a pu se le faire confirmer La Montagne. Environ un mois en arrière, alors que le Midi Olympique avait fait état de l’intérêt biarrot, Christian Millette tenait pourtant une autre position.
Le président avait indiqué que le 2e ligne roumain bénéficiait d’une clause pour un départ « en Top 14 », rappelant au passage que la tendance n’était pas à un maintien des Basques.
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Le BO relégué en Pro D2, le départ de Motoc devait prendre du plomb dans l’aile. Sauf que la situation a évolué. Biarritz va bien verser à Aurillac une somme correspondant à l’année de contrat dû au Stade par le joueur.
Récemment, le président Millette indiquait avoir décidé de réduire la masse salariale de "700.000 euros". Selon des sources concordantes, Aurillac aurait besoin de faire de plus amples économies sur le budget total. Photo Jérémie Fulleringer
Ce qui peut passer pour un revirement est en fait une opportunité sur laquelle la présidence aurillacoise n’a pas les moyens de cracher alors qu'il lui faut réduire de « 700.000 euros » la masse salariale pour l’année prochaine. Et encore…
Tsutskiridze vers Paris, Javakhia plaît ailleursSelon des sources concordantes, le club aurait besoin de faire de plus amples économies encore sur son budget total (de l’ordre de 30 à 40 % supplémentaires) et les transferts onéreux comme celui de Motoc permettent d’alléger la masse salariale tout en faisant rentrer de l’argent frais dans les caisses.
Une situation qui concerne aussi Giorgi Tsutskiridze. Le 3e ligne géorgien, sous contrant jusqu’en 2023, va lui aussi quitter le club et évoluera pour sa part en Top 14. Selon nos informations, le Stade Français doit racheter le contrat du joueur et lui offrir un bail de deux ans.
Par ailleurs, des clubs de l’élite ou candidats à la montée ont jeté ou jettent un œil sur les possibilités de faire leur marché à Aurillac.
Selon des sources proches du club, un cadre de l’équipe a ainsi été sondé pour un potentiel départ. Mais Aurillac, un temps à l’écoute, n’aurait pas donné suite, faute de proposition financière à la hauteur des attentes. Dégraisser, oui ; faire un effort, peut-être ; mais brader : non.
En fonction des montées et descentes, certains joueurs pourraient encore cependant bouger avec le jeu des clauses. Javakhia, qui a prolongé l’an passé alors qu’il était à l’époque suivi par Mont-de-Marsan, intéresse ainsi un candidat à la montée.
Un temps creusée, la piste Dylan Lam abandonnée
Dans l’autre sens, la situation devrait être extrêmement calme après les prêts actés de Rodgers et Kiteau et plusieurs prolongations (Tison, Kartvelishvili, Plantier, Maituku, Valentin).
Aurillac a un temps pensé à la piste Dylan Lam pour se renforcer au poste de numéro 8 la saison prochaine, mais a ensuite renoncé à cette option. Photo Justine Bavois.
Aurillac avait bien activé plusieurs pistes pour un renfort en 8, dont une menant à Dylan Lam (ex-joker à Brive) mais qui ne s’est pas concrétisée car trop chère.
À ce poste, le départ d’Havili Kaufusi est acté. En fin de contrat, le Tongien n’entrait plus dans les plans. Et Aurillac a verrouillé Shvangiradze pour deux ans (sous contrat Espoirs).
Autre joueur dont le bail se termine : Sagote. Le Néo-Zélandais est sur le départ, tandis que la situation d’Adrian Smith tarde à se régler. Sportivement, le staff souhaiterait conserver le talonneur. Reste à voir ce que la direction choisira et, surtout, ce qu’elle est prête à faire pour le conserver le cas échéant. Cela pourrait dépendre d’autres départs encore.
Des bons de sorties pour des joueurs sous contrat
Car Aurillac cherche à se libérer de joueurs sous contrat et peu utilisés, quitte à ne pas toucher d’indemnités. L’essentiel étant de resserrer l’effectif. Dubourdeau, pourtant prolongé en 2021, va partir et La Seyne (future Nationale 2) tient la corde pour l’accueillir. Kuruibua, Yabaki, Reggiardo et Minguillon (liste non exhaustive) disposent aussi d’un « bon de sortie ». En clair, si un club veut les enrôler, Aurillac ne fera rien pour les retenir.
Enfin, concernant un autre Aurillacois un temps dans le viseur d’un concurrent, on se dirige vers un statu quo pour Walter Olombel.
Malgré des échanges avancés, Olombel n’ira pas à Béziers
Comme révélé par La Montagne, le directeur sportif, originaire de l’Hérault intéressait très fortement Béziers qui entend bâtir sur son image et son passé. Selon plusieurs sources concordantes, des discussions avaient été engagées entre l’ex-ailier et son club formateur. Au point qu’après avoir été en contact avec les dirigeants héraultais, l’Aurillacois avait rencontré le staff biterrois, dans la sous-préfecture de l'Hérault, pour voir quelle collaboration était possible.
Ces échanges sont intervenus alors que l’ASBH se préparait aux départs de David Aucagne (manager) et du responsable du centre de formation local. Cet alignement des planètes avait des airs de boulevard mais la situation contractuelle du Cantalien a coincé.
Olombel doit encore un an de contrat à Aurillac. Et Béziers, dont les finances sont elles aussi contraintes, n’a pas de la ligne de budget pour verser une indemnité à Aurillac dans ce dossier.
Jean-Paul Cohade