Pop-rock 60-70

Le concert filmé de Black Sabbath à l'Olympia en 1970.


Léger et aérien, comme une passe de Rémi Martin.   

Y'a ce double CD qui vient de sortir :


Tentant, non ?  

Yesssss....

Sir Lord Baltimore a écrit:

Après le coffret 14 CD de 2012 ayant comme prétexte le simple LP de 1973 Larks tongues in aspic, voici un nouveau coffret King Crimson qui s'appelle Road to Red : 21 CD, 1 DVD audio et 2 Blue Ray audio...
 

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Oui, du délire, mais plein de live qu'on ne trouvait en partie que sur le coffret Great deceiver paru en des temps immémoriaux. Pour fans hardcore uniquement, bien sûr... Sinon, pour les raisonnables, l'album Red de 1974 est fantastique, d'une violence sourde mais inouïe. Mais je prêche des convertis...

Pour fin octobre 2014, est annoncée une boîte 28 CD avec comme prétexte ce coup-ci l'album Starless and bible black. Pleine de concerts, oeuf corse.  

Délirante, hallucinante la somme d'enregistrements sortis en trois fois (dans les 65 CD et DVD   ) par KC, mais cela contente les amateurs de ce groupe hors norme pour qui la trilogie Larks-Starless-Red reste insurpassable. Quand on voit les bonus minables et inintéressants proposés avec les rééditions Led Zeppelin (à part pour le premier album) alors que des dizaines d'enregistrements en public à tomber par terre sont disponibles et font la fortune des bootleggers depuis plus de 45 ans...  

Surfant sur la vague CSN&Y, mais avec aussi un vrai talent, les américains d'America   ont réalisé quelques albums d'excellente facture dans les 70's, dont le premier (1971) comprenait le hit mondial "A horse with no name" et, surtout, le superbe "Sandman" au refrain addictif :

Tiens du CSN&Y avant CSN&Y :

Le (déjà) gros Crosby au sein des Byrds, en 1965, groupe US majeur comprenant trois compositeurs de haute volée donc trois caractériels qui n'ont pas tenu longtemps ensemble : Jim McGuinn, David Crosby et Gene Clark (grand artiste, louseur méconnu en son temps et oublié   ) :


Reprise d'une chanson de Zimmerman, génialement popisée (Crosby, le Bastareaud de la guitare, est le frontman de droite).

Stephen Stills en chapeau de cowboy, leader de Buffalo Springfield en 1967, pour une chouette chanson. Oui, Neil Young y est déjà (assis, avec des pattes, à la Tom Jones   ). Pour les non-lecteurs de France Dimanche, Stills a été marié à Véronique Sanson il y a fort longtemps...   


Graham Nash est un anglais qui a officié au sein des Hollies, groupe pop à succès, mais ringardisé dès 1967. Cette année-là, ils enregistrent "On a carousel", jolie chanson aux harmonies subtiles. GN est le barbu avec une chemise à fleurs (qui a eu des relations sexuelles avec Joni Mitchell, la bab' canadienne : amis de France Dimanche...).   


Et Neil Young, la cerise sur le gâteau, qu'on ne trouve en ces années reines qu'avec le Buffalo Springfield pour un "Mr Soul" gaillard.


Ces gars-là ont été jeunes et n'ont pas fait de la merde avant d'entasser les $ avec ce CSN&Y plus qu'honorable, mais qui a marqué le début de la starification à outrance des chevelus soi-disants contre-culturisants et révolutionnaires, devenus des divas irrespectueuses et méprisantes (lire l'excellent bouquin verbatim de Bill Graham, promoteur de concerts de la Côte Ouest, Une vie rock’n’roll aux éditions Le mot et le reste, sur le sujet : en 1968, Bill passait des billets de banque sous la porte de leur loge pour que les "dieux" CSN&Y daignent assurer un rappel pour la plèbe en transe... à vomir   ).

Il n'empêche que « aucun contrat, humain ou divin, n’a jamais stipulé que la révélation du don (pour un artiste) doit s’assortir, chez celui qui connaît la fortune d’être visité, d’une garantie de bonne moralité et de bon caractère » (Les Inrockuptibles, years ago, à propos de Sinatra). Tous les quatre sont toujours vivants. Dont acte.  

Deux scopitones plutôt grotesques et tournés avec pas de sous, mais on n'a pas mieux sous la main.

Sorti d'abord en 1967, mais n'ayant connu le succès qu'en 1968 (à cause du mégaphone au refrain rappelant les défilés étudiants-diants-diants du mois de mai ?), ces "Days of Pearly Spencer" aux paroles déprimantes furent le seul succès de David McWilliams, irlandais auteur de ce chef-d’œuvre de pop anglaise.


Début 1968, il y avait aussi les Irrésistibles, des Américains vivant à Paris et dont la renommée n'a pas dépassé l'Hexagone. Leur "My year is a day" était le slow rêvé, composé par William Sheller et qui a connu un beau succès ici. In my heart forever...


Et trois groupes garage US dont parle le magazine Shindig    (c'est tout de suite plus gaillard)...

Les catchy We the People de Floride :


Les fous furieux barrés de l'Elastik Band, venant de la banlieue de San Francisco :


Et les Standells, avec leur classique "Eau dégueulasse" , des gars propres sur eux de LA, mais pas mièvres.

Je regarde ça une fois rentré chez moi


SI j'ai un débit assez suffisant sur le FreeWiFi

Le 8 septembre dernier est sorti le coffret "The Beatles in Mono". C'est une réédition en vinyle des enregistrements mono originaux des Fab Four. Le coffret contient les 9 albums UK
, le Magical Mystery Tour US  complétés de 3 disques (Mono Masters) de morceaux qui ne figuraient pas sur les albums. Avis aux amateurs...

Depuis le temps qu'on demande   , psycho killer qu'est-ce que c'est ?


Avec un refrain en français et une fin freak-out, qui rappelle (ou pas) que ce groupe a été majeur à la fin des 70's.

Mais les tenors de la fin 70's venaient de la même ville (NY) et ont produit un album parfait sorti début 1977 (l'année des punks ).

Leurs racines remontent à Quicksilver Messenger Service, un des grands acid-bands de San Francisco de la fin des années 60, avec les compos et la voix de Tom Verlaine en plus. Dans mon Top 10 forever.

Sir Lord Baltimore a écrit:

Depuis le temps qu'on demande   , psycho killer qu'est-ce que c'est ?

Ben, c'est du poulet !!!

Hoppy a écrit:

Sir Lord Baltimore a écrit:

Depuis le temps qu'on demande, psycho killer qu'est-ce que c'est ?

Ben, c'est du poulet !!!

Je les avais oubliés ceux-là. Excellent !

Deux groupes français, chantant en français :

- Coeur Magique, dont l'album Wakan Tanka vaut le coup (1971). Guitar driven, comme ils disent :


- Et le rock psyché de L'Assemblée (1970), auteur d'un unique single dont "Le chien" était la face A :

Vous avez évidemment tous le double-vinyle original officiel des Basement Tapes paru en 1975 :


Voire les versions pirates comme Great White Wonder, le supposé premier bootleg de l'histoire du rock produit en 1969 et présentant des extraits des fameuses BT


ou une intégrale bootleg comme celle-ci


Voilà, 47 ans après les faits (1967), l'intégrale officielle à paraître début novembre en 6 CD :


Et l'on apprend que le double de 1975, outre qu'il comprenait des morceaux du Band dont tout le monde se fout, était un demi-fake : mixage bidon, morceaux retouchés des années après, voire pas du tout enregistrés dans la fameuse cave de la maison du Band pendant le repos salvateur du prophète suite au supposé accident de moto de 1966... Une belle arnaque dont on a vent que maintenant.  

Là, promis-juré, ce sont les prises roots, complètes et définitives de ces enregistrements mythiques, repères fondamentaux dans la carrière de Dylan.

Pour un prix qui fera grincer nos dents (100€ les 6 CD       ), mais ce coffret s'adresse à un public captif et piaffant d'impatience donc le lâche marchand se lâche en toute absence de risques. 'foiré !

Après la box King Crimson Starless (27 ou 28 CD), l'intégrale des Basement Tapes (6 CD) précédemment évoquée, voici la box Irish Tour '74 de Rory Gallagher prévue pour la fin d'année ! "The torture never stops", comme chantait le moustachu...

Elle consistera en 7 CD (trois concerts complets : Cork, Dublin, Belfast, 43 morceaux inédits) + 1 DVD (excellent reportage sur la tournée 1974), plus la littérature.

Tout cela pour un prix raisonnable (39€), dispo vers le 20 octobre : impeccable pour mon anniversaire, again.

Ahhhhhhhhhh Rory Gallagher, je n'ai que son album Tattoo mais en VINYLE !!!!!!!!!!

Avec son immense succès Tattoo'd Lady avec sa guitare Fender Stratocaster série 1961 et son Ampli. Marshall

Album paru fin 1973 qui fut son quatrième en studio.

Alors deux superbes morceaux de Rory datant de 1972 !

Acoustique :


Electrique :


Il avait tout Rory... sauf les compos (comme Johnny Winter et tant d'autres héros de la guitare ).

C'est marrant, j'ai une furieuse envie de sucettes ce soir... Pas vous ?

Après les sucettes si douces à mon souvenir, voici les pieds qui puent par l'ignoble Zappa !

Pour ceux que le délire zappien laisse de marbre, le solo de guitare démarre à 2'39'' par l'un des maîtres de cet instrument, souvent oublié dans le gotha des journaux soi-disant spécialisés.

Sir Lord Baltimore a écrit:

Alors deux superbes morceaux de Rory datant de 1972 !

Acoustique :

Electrique :

Il avait tout Rory... sauf les compos (comme Johnny Winter et tant d'autres héros de la guitare ).

Belle idée que ce faire offrir ce coffret du grand Rory pour son anni,ou pour Noel
l' extrait de ""Toredown"" a été que vous avez posté Sir a été filmé a Limerick au cinéma ""le Savoy""
Limerick,mon dieu on espere y aller pour un PABIs Tour en 2015 ?
Stade français donne nous un peu d' Eire !!!

Tiens, si on se payait une tranche de vacances au soleil comme ce 14 octobre 1977 :

Dix ans plus tôt, on pouvait voir venir de loin :

Le 16 octobre 1976 Jeannot le Goupil sortait de son terrier (n'en croyez pas un mot).

Vous les avez déjà tous d'époque, OK, mais un disquaire parisien réédite les singles de Heldon, groupe prog mythique français à la King Crimson versant dur.

Superbes objets en carton lourd, avec pochette intérieure et vinyle de couleur. Il y en a trois, dont celui-ci (1975), pour protester contre les conditions de détention des terroristes de la Fraction Armée Rouge du rugueux Baader, dont le suicide en prison de plusieurs balles dans le dos   , en 1977, fait toujours rire petits et grands.


Avec le port, c'est 25 euros les trois, là. Pas de quoi fouetter Oussama.

Jack Bruce a rejoint les autres.

Pas de Cream, West Bruce & Laing ou de Robin Trower, mais un Rockpalast de 1990 avec Rory Gallagher :


Sans déc', y va rester qui : Justin Bieber ?