Pop-rock 60-70

Le v'là, Gary, vieux pédophile ayant passé du temps dans les geôles d'Asie du sud-est :

 

Et Slade, un des fleurons du genre :


David Essex, avec une chanson un peu moins basique que les autres :


Les frères Osmonds et leurs gueules de ricains bien nourris, qui plaisaient aux petites filles un peu demeurées, mais cette chanson était sympa :


Les rares qui avaient un vrai talent, avec T. Rex et Bowie :


Pour finir, bien sûr, Suzie Quatro et son froc en cuir :

Un qui avait un gros talent de compositeur et d'arrangeur, mais qui n'a été reconnu que par ses pairs : Harry Nilsson.

D'abord, interprétant une jolie chanson de Fred Neil qui a servi de générique à Macadam Cowboy, grand film s'il en est.


La sublime ballade "Without you", qui tire les larmes, reprise maintes fois.


"Coconut" en 1971.


"Mr Bojangles", du bel ouvrage pop.


Mort il y a bientôt 20 ans, il s'est pochetronné avec John Lennon lors du fameux "week-end perdu" de l'ex-Beatles, en 1973, qui dura... 18 mois. Si tu nous entend, Harry...

L'intégrale en 5 CD (3 LP originaux plus 2 CD de outtakes) du grand Nick Drake sort le 9 décembre, à un prix très accessible.


Plus ou moins suicidé aux antidépresseurs en 1974, à l'âge de 26 ans, il laisse une oeuvre habitée, magique et mélancolique, sans équivalent. Nick ne faisait pas de scène, ne donnait pas d'interview et a fini chez ses parents, en reclus magnifique. Une belle oeuvre, ni dansante ni "sympa", juste le talent d'un véritable artiste dont le temps a assuré la rédemption médiatique.

Un extrait de son premier album (1969) pour décourager ceux qui sont arrivés jusque-là (no guitar solo, no screaming singer, no high energy) :

Bien sympa' . Merci ( encore )my lord .

Terriblement déçu par le film des Coen Inside LLewyn Davis, voici une folk song de la mouvance, bien connue, et qui me réconcilie avec le genre :


OK, le film montre un joueur de rugby de Clermont louseur, mais celui-là n'a rien pour lui. Vieux Robert, si.

Pet records, mystérieux éditeur américain pas bien officiel, avait déjà à son catalogue l'excellente série de compils Soft Sounds for Gentle People et ses avatars : soft pop psyché (un truc comme ça  ) sortie des limbes, perles du fond des 60's et du début des 70's dont peu de gens avaient entendu parler, encore moins entendu tout court.
 
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Et ils viennent de sortir une compil des imprégnés de Dylan, des inconnus (Johnny Cymbal, Toads, Love Society, Roger Tillison, T.J. Black, Samy Phillip, Darrell Cotton, Billy Easley, Changin' Times, Boo Boo & Bunky, Terry And The Trip-Outs, etc. ) qui s'inspiraient librement du maître, toujours dans la période 60's-70's. C'est pas mal du tout, parfois presque des pastiches, mais avec une relative candeur qui fait de ce patchwork une pierre de plus au mythe, avec des titres comme "Left Wing Cosmic Man Called John", "Gotta Turn Myself On, Babe", "Bring Me Ya Low Down Feelin's", "Blowing My Mind"...  
 
 
 
Bon, ça n'a de vrai sel que si l'on connaît un peu-beaucoup l'oeuvre de Bob, hein, mais ça valait la peine de sortir cela du grenier, tous ces petits Icare battant des ailes vers le soleil.

Bon, là, je vais me laisser tenter : une jolie boîte 6CD chez ces bons artisans, honnêtes et travailleurs, de Godfather Records, avec les deux concerts de Nassau 1975 en soundboard. Difficile de résister, n'est-il pas ? Y'a même cette vieille burne de Ron Wood qui vient jammer à la fin du premier concert...  


Le descriptif du coffret est LA. Et j'ajoute, pour le même prix, un extrait de "Kashmir" en 1975.


P'tain, entre être Jean-Pierre Rives et chanteur de LZ, j'aurais pas hésité.

               

A l'attention de Sir Lord Baltimore ou Hoppy ( ou d'autres erudits de la culture rock pop ) . Que pensez vous de Boz Scaggs et Robert Palmer . En ce Ui me concerne j'ai beaucoup aime leur cote "groovy" et beaucoup moins leur cote rock .

adp91 a écrit:

A l'attention de Sir Lord Baltimore ou Hoppy  ( ou d'autres erudits de la culture rock pop ) . Que pensez vous de Boz Scaggs et Robert Palmer . En ce Ui me concerne j'ai beaucoup aime leur cote "groovy" et beaucoup moins leur cote rock .

De Boz Scaggs, je ne connais que ses contributions à l'honorable Steve Miller Band de la fin des 60's et son deuxième album datant de 1969, de la soul blanche assez couillue enregistrée à Muscle Shoals avec Duane Allman à la guitare, donc je suis client. Le reste de sa discographie m'a été rapporté plus middle of the road ; du coup, j'ai passé mon tour.

Idem pour le rosbif Palmer qui a démarré sa carrière au milieu des 70's, mais, de ce bien peigné, je n'ai rien écouté du tout, à part son tube "Every kinda people" (bien obligé : ça passait partout...) : ce genre de musique propre sur elle avec basse slappée, synthés, etc., je déteste ça. Et il semble que ses albums soient touche-à-tout musicalement parlant, ce qui me donne une autre bonne raison de ne pas m'y intéresser.

Si tu veux du groove plutôt roots, écoute les deux premiers Tony Joe White (1968 et 1969) ainsi que Home made icecream de 1973. Ou, dans le genre plus confidentiel, le superbe album de Jim Ford, Harlan County (1969), découvert lors d'une réédition récente et, hum, téléchargeable.

Après, les goûts et les couleurs...

Sir Lord Baltimore a écrit:

adp91 a écrit:

A l'attention de Sir Lord Baltimore ou Hoppy  ( ou d'autres erudits de la culture rock pop ) . Que pensez vous de Boz Scaggs et Robert Palmer . En ce Ui me concerne j'ai beaucoup aime leur cote "groovy" et beaucoup moins leur cote rock .

De Boz Scaggs, je ne connais que ses contributions à l'honorable Steve Miller Band de la fin des 60's et son deuxième album datant de 1969, de la soul blanche assez couillue enregistrée à Muscle Shoals avec Duane Allman à la guitare, donc je suis client. Le reste de sa discographie m'a été rapporté plus middle of the road ; du coup, j'ai passé mon tour.

Idem pour le rosbif Palmer qui a démarré sa carrière au milieu des 70's, mais, de ce bien peigné, je n'ai rien écouté du tout, à part son tube "Every kinda people" (bien obligé : ça passait partout...) : ce genre de musique propre sur elle avec basse slappée, synthés, etc., je déteste ça. Et il semble que ses albums soient touche-à-tout musicalement parlant, ce qui me donne une autre bonne raison de ne pas m'y intéresser.

Si tu veux du groove plutôt roots, écoute les deux premiers Tony Joe White (1968 et 1969) ainsi que Home made icecream de 1973. Ou, dans le genre plus confidentiel, le superbe album de Jim Ford, Harlan County (1969), découvert lors d'une réédition récente et, hum, téléchargeable.

Après, les goûts et les couleurs...

Boz Scaggs, je connais juste de nom. Quant à Robert Allen Palmer, j'ai subi comme beaucoup "Every kinda people", "Johnny and Mary" et sa reprise de Moon Martin "Bad Case of Loving You (Doctor, Doctor)".
Sorry.

Merci mes amis . 

En repensant au vieux Led Zeppelin, j'ai regardé combien de concerts ils avaient donné en France : bah, six en tout, chacun documenté par un ou plusieurs bootlegs.


Pas bézef pour un groupe qui tournait autant...  

Mais, avant l'Olympia 1969, il y eu ce passage homérique, live à la télé française, dans une émission de variétés où la violence et le niveau sonore du groupe laissent l'assistance médusée.  


Décalage impressionnant quand même... Et personne n'a l'air de savoir qui c'est.

Sir Lord Baltimore a écrit:

En repensant au vieux Led Zeppelin, j'ai regardé combien de concerts ils avaient donné en France : bah, six en tout, chacun documenté par un ou plusieurs bootlegs.

1969 : Paris et Chatenay-Malabry (si, si)

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1973 : Lyon, Nancy et deux fois Saint-Ouen

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Pas bézef pour un groupe qui tournait autant...  

Mais, avant l'Olympia 1969, il y eu ce passage homérique, live à la télé française, dans une émission de variétés où la violence et le niveau sonore du groupe laissent l'assistance médusée.  

Décalage impressionnant quand même...   Et personne n'a l'air de savoir qui c'est.

Détail amusant, au début de "Dazed and Confused" sur la vidéo (mais le morceau y est amputé de plusieurs minutes) on voit deux affiches sur lesquelles on peut lire "Musique (illisible pour moi) de l'Armée du Salut". Croustillant, non ?

Hoppy a écrit:

Détail amusant, au début de "Dazed and Confused" sur la vidéo (mais le morceau y est amputé de plusieurs minutes) on voit deux affiches sur lesquelles on peut lire "Musique (illisible pour moi) de l'Armée du Salut". Croustillant, non ?

Ce passage télé est une mine !  

Dans le genre franchouillard, il y a aussi les Who à Juvisy-sur-Orge en 1966 (historique !), pour déjà une émission de la télé française. C'est une fanfare qui se pointe au pas cadencé dans la salle pour le générique de l'émission en jouant "La mauvaise réputation" puis les Qui enchaînent sur un "Barbara Ann" assez piteux (mais le mix télé n'aide pas) et sur "My generation". Désopilant.    


Il est à noter que les 11 concerts de Jimi Hendrix en France se sont passés également dans des endroits coquets : pour trois Olympia et un concert à Strasbourg devant 2 500 personnes, il y eut un cinéma à Evreux et à Nancy, une salle des fêtes en Lorraine (des premières parties de Ah que Johnny), le bal d'Assas, un club à Lens, un théâtre à Issy-les-Moulineaux et, pour la fine bouche de ceux qui connaissent, le Cadran à Colombes devant 7 péquins. Pour de multiples raisons, j'aurais aimé assister au dernier, vraiment.

Les WHO à Juvisy ....!!!!un p´tit rapport avec Christophe ??? ( natif de cette ville et qui commençait à cartonner avec la chanson Aline ) .

adp91 a écrit:

Les WHO à Juvisy ....!!!!un p´tit rapport avec Christophe ??? ( natif de cette ville et qui commençait à cartonner avec la chanson Aline ) .

Ah, en voilà une question qu'elle est bonne !

Je ne suis pas sûr que la localisation de Juvisy ait été choisie afin que Christophe ne soit pas loin pour rentrer chez lui , car cette émission, "Music Hall de France", produite par Michèle Arnaud et qui a duré trois ans (1964-1967), a toujours été itinérante et s'est déplacée dans pas mal de villes. Outre les ténors (ou pas) de la chanson française, traditionnelle ou pop, elle a quand même présenté en live : Chuck Berry, les Them, Marianne Faithfull, les Moody Blues, le Spencer Davis Group, Bernard Tapie (vrai !  ), les Yardbirds, Simon & Garfunkel, les Small Faces, Screamin' Lord Sutch, Donovan, Procol Harum, les Four Tops, les Easybeats ou Jimi Hendrix Experience.

Les Who sont passés deux fois au même programme que Christophe :

- le 9 avril 1966 avec Michel Delpech, Pierre Vassiliu, Alain Barrière, The Ikettes, Les Fortunes, Hervé Villar et Tracy Rogers.

- le 22 avril 1966 avec le Spencer Davis Group, Georges Chelon, Nanard donc et les Fortunes.

Je ne sais pas de quel soir le générique et la prestation plus haut des Who sont tirés (du 22, apparemment), mais on trouve trace de deux autres extraits de cette émission :

- Christophe interprétant "Dans cette rue" : vidéo là. Quand il chante dans "Le dernier des Bevilacqua" que "les soirées de gala sont un peu tragiques quelque fois", il devait faire référence entre autres à celle-là, avec les beaufs, que l'on n'appelait pas encore comme ça, vraisemblablement avinés qui beuglent comme des crétins à tout bout de chant  .

- les Who qui font "Substitute", "Man with money" et "Dancing in the street" : là. Le mix est toujours catastrophique...  

Désolé, pas d'extrait de Nanard : cela aurait été rigolo, mais on s'en remettra.

Sir Lord Baltimore a écrit:

Hoppy a écrit:

Détail amusant, au début de "Dazed and Confused" sur la vidéo (mais le morceau y est amputé de plusieurs minutes) on voit deux affiches sur lesquelles on peut lire "Musique (illisible pour moi) de l'Armée du Salut". Croustillant, non ?

Ce passage télé est une mine !  

Dans le genre franchouillard, il y a aussi les Who à Juvisy-sur-Orge en 1966 (historique !), pour déjà une émission de la télé française. C'est une fanfare qui se pointe au pas cadencé dans la salle pour le générique de l'émission en jouant "La mauvaise réputation" puis les Qui enchaînent sur un "Barbara Ann" assez piteux (mais le mix télé n'aide pas) et sur "My generation". Désopilant.    

Il est à noter que les 11 concerts de Jimi Hendrix en France se sont passés également dans des endroits coquets : pour trois Olympia et un concert à Strasbourg devant 2 500 personnes, il y eut un cinéma à Evreux et à Nancy, une salle des fêtes en Lorraine (des premières parties de Ah que Johnny), le bal d'Assas, un club à Lens, un théâtre à Issy-les-Moulineaux et, pour la fine bouche de ceux qui connaissent, le Cadran à Colombes devant 7 péquins. Pour de multiples raisons, j'aurais aimé assister au dernier, vraiment.

Le réalisateur avait manifestement un faible pour Keith Moon. Il est vrai que l'extravagant marteleur faisait le spectacle. Et quelle voix de fausset il a sur "Barbara Ann". Kitchissime, cette vidéo !
Keith dans ses œuvres destructrices :

Dans le genre délire, à l'époque et de nos jours, il y a la box The Final Option de Led Zeppelin qui comprenait pas moins de... 70 LP en vinyle noir et blanc.   150 de produites, numérotées et vendues comme qui rigole, en 1988. Une boursouflure pas courante, même dans l'univers du bootleg pourtant sujet à l'extravagance.

L'étonnant, c'est que, 25 ans après, les rares exemplaires de cette boîte proposés sur internet s'affichent entre 5 et 9 000 dollars.       Cela ne doit pas être facile de vendre à un prix aussi déraisonnable, mais il y a parfois preneurs. Pour faire quoi, le mystère demeure.


Faut vraiment être blindé pour s'offrir aujourd'hui ce truc pas particulièrement sexy. En 1988, déjà, ça devait coûter un bras...

Plus raisonnable (oui, enfin... dans les 300 € quand même  ), il y a celle-là qui vient de sortir : une boîte 20 CD + DVD documentant toute la tournée 72 de LZ en terres australienne et néo-zélandaise. Ce sont des enregistrements audience, le seul soundboard connu de cette excellente année étant sorti officiellement (How the West was won, superbe).

Voilà la bestiole qui s'appelle Thunder Down Under, sort sur Empress Valley, label zeppelinien mythique, et est annoncée à un tirage de 100 exemplaires, ce qui me semble sous-évalué, vu qu'on la trouve assez facilement sur internet alors que les box EV sont d'habitude sold-out à leur sortie, vendues en souscription aux riches collectionneurs déjà listés :


C'est un puits sans fond...  

Qui , de My lord ou Hoppy , peut nous rappeler l'histoire de " smoke on the water" ?

adp91 a écrit:

Qui , de My lord ou Hoppy , peut nous rappeler l'histoire de " smoke on the water" ?

J'aime pô Deep Purple... ce gros orgue heavy, ces morceaux à l'emporte-pièce, ces démonstrations, j'aime pô.

C'est pas une histoire d'incendie en Suisse, "Smoke on the water", près du lac Léman ? Zappa est relié à ça, mais je ne sais plus par quoi.

Sir Lord Baltimore a écrit:

adp91 a écrit:

Qui , de My lord ou Hoppy , peut nous rappeler l'histoire de " smoke on the water" ?

J'aime pô Deep Purple... ce gros orgue heavy, ces morceaux à l'emporte-pièce, ces démonstrations, j'aime pô.

C'est pas une histoire d'incendie en Suisse, "Smoke on the water", près du lac Léman ? Zappa est relié à ça, mais je ne sais plus par quoi.

T'aimes pô DP ???? etrange . Pourtant à l'epoque si tu ecoutais LZ tu ecoutais forcement DP . Le reste c'etait pour l'elite ou bien le citadin ( pour ma part j'habitais au fin fond de la seine et oise , maintenant l'essonne , a pecoreland où j'etais plus connaisseur dans l'evolution d'un pied de maïs que dans celle du rock ) .
Quant à ce titre il est du à un incendie au festival de Montreux au bout du lac Leman .

Sir Lord Baltimore a écrit:

J'aime pô Deep Purple... ce gros orgue heavy, ces morceaux à l'emporte-pièce, ces démonstrations, j'aime pô.

Pour DP, comme pour beaucoup de groupes à l'époque, il y a à boire et à manger.
Certes il y aura toujours leur album In The Rock avec de bons morceaux comme Child I Time.

Comme aussi beaucoup de musiciens de l'époque, la musique classique est revisitée comme dans la 5ème de Beethoven, sans parler du Concerto for Group and Orchestra (La c'est une création).
Dans ce registre Emerson était le plus connu avec ELP.

En ce qui concerne DP, seulement la période 1969-1973 est la meilleure à mon goût.

Sir Lord Baltimore a écrit:

adp91 a écrit:

Qui , de My lord ou Hoppy , peut nous rappeler l'histoire de " smoke on the water" ?

C'est pas une histoire d'incendie en Suisse, "Smoke on the water", près du lac Léman ? Zappa est relié à ça, mais je ne sais plus par quoi.

Si, c'est en voyant le nuage se propager sur le lac qu'est venu cette phrase Some On The Water.
Quand à Zappa, effectivement, il y a un lien : DP arrivé le 3.12.1973 à Montreux voulait utiliser la salle comme studio mais lors du concert le 4.12.1973 de Zappa ET Mothers of Invention, le casino prit feux, un fan ayant tiré un coup de feux [pistolet de détresse] dans le plafond lors du concert.

Ce titre raconte ce qu'ils ont vu de leur hôtel lors de ce fameux incendie :

Nous sommes tous arrivés à Montreux
Sur les rives du lac de Genève
Pour enregistrer un disque avec un mobile
Nous n'avions pas beaucoup de temps.
Frank Zappa et les Mothers
Occupaient le meilleur endroit possible
Mais un imbécile avec un pistolet de détresse
A réduit l'endroit en cendres
Fumée sur l'eau, Feu dans le ciel…

adp91 a écrit:

T'aimes pô DP ????  etrange . Pourtant à l'epoque si tu ecoutais LZ tu ecoutais forcement DP . Le reste c'etait pour l'elite ou bien le citadin ( pour ma part j'habitais au fin fond de la seine et oise , maintenant l'essonne , a pecoreland où j'etais plus connaisseur dans l'evolution d'un pied de maïs que dans celle du rock ). Quant à ce titre il est du à un incendie au festival de Montreux au bout du lac Leman .

Pas du tout ! Je déteste ce groupe. J'ai jeté une oreille sur leur discographie 70's, bien sûr, et on m'a infligé les quatre faces de Made in Japan [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image], mais sans me convaincre une seule seconde. Même "Hush", leur tube de 1968, me gonfle.

Le fait d'apprécier la musique d'un genre n'implique pas d'apprécier tout du genre. De plus, je trouve que les points communs entre DP, LZ et Black Sabbath, par exemple, sont faibles, à part d'être anglais et catalogués sous le même terme "hard rock".

Donc DP est un groupe étranger pour moi, et qui le restera, malgré l'intervention musclée de NDi.  

NDi a écrit:

Sir Lord Baltimore a écrit:

J'aime pô Deep Purple... ce gros orgue heavy, ces morceaux à l'emporte-pièce, ces démonstrations, j'aime pô.

Pour DP, comme pour beaucoup de groupes à l'époque, il y a à boire et à manger.
Certes il y aura toujours leur album In The Rock avec de bons morceaux comme Child I Time.

Comme aussi beaucoup de musiciens de l'époque, la musique classique est revisitée comme dans la 5ème de Beethoven, sans parler du Concerto for Group and Orchestra (La c'est une création).
Dans ce registre Emerson était le plus connu avec ELP.

En ce qui concerne DP, seulement la période 1969-1973 est la meilleure à mon goût.

Sir Lord Baltimore a écrit:

adp91 a écrit:

Qui , de My lord ou Hoppy , peut nous rappeler l'histoire de " smoke on the water" ?

C'est pas une histoire d'incendie en Suisse, "Smoke on the water", près du lac Léman ? Zappa est relié à ça, mais je ne sais plus par quoi.

Si, c'est en voyant le nuage se propager sur le lac qu'est venu cette phrase Some On The Water.
Quand à Zappa, effectivement, il y a un lien : DP arrivé le 3.12.1973 à Montreux voulait utiliser la salle comme studio mais lors du concert le 4.12.1973 de Zappa ET Mothers of Invention, le casino prit feux, un fan ayant tiré un coup de feux [pistolet de détresse] dans le plafond lors du concert.

Ce titre raconte ce qu'ils ont vu de leur hôtel lors de ce fameux incendie :

Nous sommes tous arrivés à Montreux
Sur les rives du lac de Genève
Pour enregistrer un disque avec un mobile
Nous n'avions pas beaucoup de temps.
Frank Zappa et les Mothers
Occupaient le meilleur endroit possible
Mais un imbécile avec un pistolet de détresse
A réduit l'endroit en cendres
Fumée sur l'eau, Feu dans le ciel…

Merci NDI