Pop-rock 60-70

Sir Lord Baltimore a écrit:

adp91 a écrit:

Moi ADP91 , mortel parmi les mortels , je rajouterai ....8. Expert  en rock and roll qui n'aime pas Deep Purple . Synonyme de raideur d'auriculaire .

La raideur est de penser que parce qu'on aime X on aime obligatoirement Y, et qu'un groupe puisse être générationnellement incontournable car il a obtenu un indéniable succès.

Je trouve DP lourdingue, une vraie parodie de son 70's, avec des compos quelconques et une auto-complaisance sur scène qui gâche le peu d'intérêt que je leur porte, de mark I à mark VIII. J'accorde juste un petit crédit à deux des guitaristes qui ont émargé dans ce groupe (Blackmore et Bolin), mais vais-je devoir évoquer ces seconds couteaux qui ont eu du succès à chaque fois que l'on effleure un genre où ils sont censés être catalogués ?   

Il y a beaucoup de groupes rosbifs, mouvance hard-rock, des années 70 à qui je prête plus de talent et d'intérêt que DP : dans l'ordre alphabétique, Budgie, Head Machine, Incredible Hog, Janus, Jerusalem, Leaf Hound, May Blitz, Orang-Utan, Road (avec Noel Redding), Silverhead, Stray, T2, Toe Fat et UFO. Des one-shots dont la carrière ne peut être comparée à celle, très réussie au niveau du compte en banque, de DP, juste moins conventionnels et balisés. Mais comparer des genres et des goûts est aussi vain que de mettre en parallèle le sens du drop d'un pilier et celui d'un ouvreur. La terre entière liguée pour me faire plier n'y arrivera pas et je me tamponne de leur universalité : je n'aime pas ce groupe, point.

Un qui avait beaucoup de talent, des mélodies et pas d'orgue boursoufflé, c'est Thin Lizzy, ici live en 1977.

Ben moi j'aime DP.   

adp91 a écrit:

Ben moi j'aime DP.

On avait compris. Je n'évoquerai plus ce groupe ici : libre aux autres de le faire.

Sir Lord Baltimore a écrit:

adp91 a écrit:

Ben moi j'aime DP.

On avait compris. Je n'évoquerai plus ce groupe ici : libre aux autres de le faire.

Il quand même remettre DP dans son contexte.
Dans les années 1968-1973 (pour se rapprocher des dates Mark I et Mark II), il y avait pléthore groupe et le jeune que j'étais à l'époque (si si j'ai été jeune) se battait avec son poste radio ondes courtes pour récupérer ces musiques venues d'ailleurs.

DP a eut son réel premier succès avec l'album In the Rock (1971 - et la fameuse pochette pour laquelle une grosse partie de mon argent est partit) et le titre Black Night. Puis deux ans après le fameux Smoke on The Water.

A part cela le tour est assez vite fait comparativement à ce qui existait à côté.

Nos amis pre-stoner de Blue Cheer et un "Summertime Blues" pas vraiment flower power en 1968. Groupe managé par un Hell's Angels, association bucolique garantissant l'ambiance à chaque concert.


Six albums de 1968 à 1971, puis des reformations irrégulières. La face obscure de la Californie hippie, plus Charles Manson que Ken Kesey...

Sir Lord Baltimore a écrit:

Nos amis pre-stoner de Blue Cheer et un "Summertime Blues" pas vraiment flower power en 1968.

Et un batteur qui dans une vie antérieure a du être un vétéran de l'army.

Il existe pas mal de versions vidéo de summertime blues :
Eddie Cochran (Whaouuu c'était en juin 1958)
Blue Cheer sur l'album Vincebus Eruptum en 1968
et naturellement celle des Who. (1970) qui a fait redécouvrir ce morceau
Stray Cats (2007)
John Fogerty (Eté 2010, pas si vieux que cela)

Ps à SLB : J'ai les vidéos sur clé USB   

Allez, celle d'Eddie, l'originale rockabillisante :


Plein d'autres l'ont reprise (en plus de ceux signalés par NDi, citons les Beach Boys, T. Rex, Alex Chilton, Motörhead et Rush) sans compter les reprises live par Springsteen. Une bien belle chanson comme on aimerait en entendre plus souvent...

Quelques guitaristes oubliés ou sous-estimés, pour se rappeler qu'il n'y a pas eu que des guitar heroes grimaçants avec les cheveux qui balaient le manche, souffrant d'être si inspirés.   

Zappa en 1976, un des 10 meilleurs de l'affaire, mais qui ne jouait pas à l'esbroufe. Là, il ridiculise le "Europa" de cette vieille crapule aux recettes usées de Santana. Porté disparu en 1993.


John Cippolina, avec Quicksilver, dans leur odyssée d'une face "Who do you love" en 1968. Porté disparu en 1989.


Randy Holden, ex-Blue Cheer, dont l'album de 1969 est un long solo de guitare heavy.


Le grand, déjà par la taille, Tom Verlaine, en 1978 avec Television.


Et Roy Buchanan, en 1976, talent immense, look miteux et musique pas dans l'air du temps. Porté disparu en 1988.

Existe-il quelqu'un pour l'arreter .NDI , HOPPER...help !!!!!!

Sir Lord Baltimore a écrit:

.../...Road (avec Noel Redding),

C'était d'ailleurs son avant dernier groupe (avant le sien).

Pour la petite histoire Noël Redding qui a eut son moment de renommée avec le Jimi Hebdrix Experience en tant que bassiste est avant tout un guitariste.

Sir Lord Baltimore a écrit:

adp91 a écrit:

Moi ADP91 , mortel parmi les mortels , je rajouterai ....8. Expert  en rock and roll qui n'aime pas Deep Purple . Synonyme de raideur d'auriculaire .

La raideur est de penser que parce qu'on aime X on aime obligatoirement Y, et qu'un groupe puisse être générationnellement incontournable car il a obtenu un indéniable succès.

Je trouve DP lourdingue, une vraie parodie de son 70's, avec des compos quelconques et une auto-complaisance sur scène qui gâche le peu d'intérêt que je leur porte, de mark I à mark VIII. J'accorde juste un petit crédit à deux des guitaristes qui ont émargé dans ce groupe (Blackmore et Bolin), mais vais-je devoir évoquer ces seconds couteaux qui ont eu du succès à chaque fois que l'on effleure un genre où ils sont censés être catalogués ?   

Il y a beaucoup de groupes rosbifs, mouvance hard-rock, des années 70 à qui je prête plus de talent et d'intérêt que DP : dans l'ordre alphabétique, Budgie, Head Machine, Incredible Hog, Janus, Jerusalem, Leaf Hound, May Blitz, Orang-Utan, Road (avec Noel Redding), Silverhead, Stray, T2, Toe Fat et UFO. Des one-shots dont la carrière ne peut être comparée à celle, très réussie au niveau du compte en banque, de DP, juste moins conventionnels et balisés. Mais comparer des genres et des goûts est aussi vain que de mettre en parallèle le sens du drop d'un pilier et celui d'un ouvreur. La terre entière liguée pour me faire plier n'y arrivera pas et je me tamponne de leur universalité : je n'aime pas ce groupe, point.

Un qui avait beaucoup de talent, des mélodies et pas d'orgue boursoufflé, c'est Thin Lizzy, ici live en 1977.

Une bonne tête, Phil.   
Et je comprends maintenant pourquoi j'ai cette légère raideur auriculaire : un effet des insupportables longueurs Lordiennes sans doute !

Tiens, des riffs tellement lourdingues qu'ils en deviennent géniaux.

Nos amis anglais, les inventeurs du genre :


Robin Trower et Jack Bruce :


L'ex-James Gang et futur Eagles Joe Walsh :


Encore des amis de rosbifland, avec la plus grosse rythmique de l'Histoire :


Et l'autoroute pour l'enfer, qui plaît de 7 à 77 ans...   :

Plus sérieux, pas des gars du genre à chanter "She's got the jack" : la prog anglaise à sa quintessence, j'ai nommé Van Der Graaf Generator.

Formé en 1967 à Manchester, sujet aux dissolutions et aux reformations, le groupe tient cahin-caha jusqu'en 1972 où il explose suite au manque de succès public, après quatre albums originaux mais pas faciles d'accès, dont Pawn Hearts souvent cité dans le Top 10 de la progressive rosbif. La chanson hors norme, "Killer", est un bon exemple de leur style de l'époque, une coquette histoire de poissons carnivores...

C'est en 1975 que ce groupe qui ne s'est jamais compromis comme Yes ou Genesis    se reforme et sort, en l'espace de deux ans, trois albums magnifiques :

 

Sans compter durant cette période les albums solos de son leader halluciné, Peter Hammill, encore plus barrés et souvent enregistrés avec les musiciens de VDGG (pour les intimes !) :


Hammill is God, disaient ses fans anglais...

Groupe intense mais toujours audible, d'un format inédit (saxes, batterie, orgue, chant et un peu de guitare), avec ce Hammill habité en permanence par ses textes ésotériques, jazzy, floydien et crimsonien tout à la fois, plus une puissance et un lyrisme rarement égalés. Bon, ok, ça s'écoute pas comme une merde de la radio ou un truc en boîte où il faut que "ça bouge"   ...

Un extrait de Still Life : "Pilgrims", le genre de chanson prenante et inconseillable (même si l'on se prend à la fredonner... enfin, moi   ), mais qui n'a rien de banal ou de déjà entendu.


Le groupe tourne encore en 2014, avec trois membres originaux dont le grand Hammill.

La moitié de Rockpile a 70 piges aujourd'hui. Tiens, y a quelqu'un qui frappe à la porte...

Le 14 avril 1969, Pearl et le Kozmic Blues Band étaient à l'Olympia. Je n'ai pas trouvé d'images de ce concert, alors à défaut, si j'ose dire :

Felix Pappalardi est revolvérisé par sa femme Gail le 17 avril 1983. Il fut producteur de Cream (Disraeli Gears, Wheels of Fire) et surtout bassiste et membre fondateur de Mountain. "Twin Peaks", dont est extrait "Mississippi Queen", a été enregistré à Osaka en 1973. Le groupe se composait de Leslie West (guitare, vocaux), Felix Pappalardi (basse, vocaux), Bob Mann (guitare, claviers) et Allan Schwartzberg (batterie). Du lourd...

Hoppy a écrit:

Felix Pappalardi est revolvérisé par sa femme Gail le 17 avril 1983. Il fut producteur de Cream (Disraeli Gears, Wheels of Fire) et surtout bassiste et membre fondateur de Mountain. "Twin Peaks", dont est extrait "Mississippi Queen", a été enregistré à Osaka en 1973. Le groupe se composait de Leslie West (guitare, vocaux), Felix Pappalardi (basse, vocaux), Bob Mann (guitare, claviers) et Allan Schwartzberg (batterie). Du lourd...

Un pack de Springboks, Mountain...   

Fat Leslie a monté ensuite West, Bruce & Laing, un des "super-groupes" de l'époque   , qui n'a pas tenu le 10è de ses promesses, à part 2-3 chansons sur le premier album comme "Why Dontcha".


Bon, on ne touche pas non plus au génie absolu.  

Numérisation de l'excellente série en 13 volumes de pop espagnole et sud-américaine 60's Psychodelicias (des CDR, avant qu'ils ne deviennent illisibles...   ),

qui rappelle que des tas de bonnes choses sont venues d'ailleurs que des pays anglo-saxons. Comme les Argentins de Los Walkers par exemple, auteurs comme d'autres (Los Brincos) d'un album tutafé remarquable en 1968 dont voici un extrait :

Lisant le bouquin peu passionnant, mais bien documenté en photos, écrit par le chanteur de Magma, il est temps de rendre hommage à ce groupe français (oui, monsieur !   ) hors normes qui a démarré en 1969 et continue encore aujourd'hui, au gré de concerts sporadiques.

Respecté par tous les musiciens, ayant inventé une langue (le kobaïen), une planète (Kobaïa) et un logo [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image], Magma fut la seule formation originale de rock français, l'exception qui confirme la règle selon laquelle on n'a rien inventé au niveau "musique de jeunes" dans ce pays.

Bon, ce n'est pas pour toutes les oreilles et pas fait pour la déconne. Le rejet de Magma est la réaction normale, a priori. Mais ce groupe n'en reste pas moins le fleuron de l'innovation musicale, toutes nationalités confondues. Et ceux pour qui Keith Moon est le top du délire drummistique vont tomber sur le cul en entendant Christian Vander, le fondateur et l'âme du groupe, habité et techniquement au-dessus de tout ce que la France a connu aux tambours. Sont passés aussi par Magma Didier Lockwood et Jannick Top, deux pointures de niveau mondial. Quelques extraits, histoire de faire fuir définitivement les valeureux qui sont arrivés jusque-là   .

En 1970, pour un playback dans l'émission Discorama, de l'émérite Denise Glaser  :


A l'émission Pop 2, fin 1970, en couleurs :


Dans le film de Jean Yanne "Moi, y'en a vouloir des sous" en 1972 :


En 1978, live au Théâtre de l'Empire :


Ayant converti de nombreux incultes   , je conseille de débuter l'indispensable intégrale de Magma par leur double-album en public de 1975, enregistré à la Taverne de l'Olympia :


dont voici un extrait, moins ésotérique que le reste, avec des mélodies à quoi se raccrocher :


Et va sortir bientôt un live 1974 à la radio allemande de belle facture, que tous les fans ont depuis belle lurette, mais qui vaut le coup avec le monstre J. Top à la basse :


Alors, heureux ?  

Hier soir, c'était [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]au Grand Rex.   

Public de crânes chauves et de cheveux blancs, faisant la queue aux cagouinces à cause des prostates hypertrophiées comprimant les vessies, ambiance sage mais chaleureuse dans ce beau théâtre.

Musique sophistiquée et parfaitement jouée, avec une mention spéciale pour le gratteux Steve Howe, vilain comme les sept péchés capitaux mais impressionnant (il a fait une démonstration à la guitare sèche...   ), et le chanteur qui remplace l'historique Jon Anderson : un ricain avec un look de baba des années 70 et juste la tessiture de voix qu'il faut pour presque faire oublier son prédécesseur.

Trois albums complets au programme, des années reines oeuf corse : Yes Album (1971), Close to the edge (1972   ) et Going for the one (1977).

Bon, les musiciens ressemblent un peu aux Spiders from Mars de Bowie en 1972-73    et le gros roadie en short fait tâche (z'ont jamais eu de classe, ces mecs-là...), mais ce fut du nanan et un vrai plaisir que de se gaver de cette jolie prog mélodique et complexe.   

Un extrait du concert :


Du coup, je télécharge me procure l'intégrale de leurs albums jusqu'à 1980 et me réécoute tout ça chronologiquement.

Pour le plaisir même si déjà mis dans ce topic, et en attendant une réédition deluxe en DVD, mon extrait préféré de Yessongs, un concert de Yes datant d'il y a 42 ans    et sorti en salles à l(a belle)'époque. Pour les énervés, ça rocke à partir de 3'46...   On constate déjà le talent effarant de Howe à la guitare (c'est sûr, avec ses longs doigts, tout fins, c'est plus facile qu'avec des boudins juste bons pour marteler la gueule du pilier d'en face   ) et j'aime bien Wakeman, le clavier maléfique, venant faire la claque à la fin, dans la partie a cappella du morceau.


Yes ? Yeeeeeeesssss !!!!!!!!!!  

Pour My lord ( et d'autres ) . Les 30 ans du plan .
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

adp91 a écrit:

Pour My lord ( et d'autres ). Les 30 ans du plan. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Sympa, merci. Mais franchement rien de bien excitant.

Hier, Pete Townshend, grand malade devant l'éternel du rock, a fêté ses 69 piges. En arrière-plan, un plus grand malade encore, déjà au panthéon des rockeurs. À côté, John Entwistle est un océan de sérénité.


Et aujourd'hui, l'ex plombier spasmodique de Sheffield a atteint les 70, sans l'aide de ses potes...

Lemonde.fr

Led Zeppelin une fois encore accusé de s'être inspiré de Spirit

par Sylvain Siclier

Et si l'une des plus célèbres introductions musicales de l'histoire du rock, celle de la chanson "Stairway To Heaven", composée par le chanteur Robert Plant et le guitariste Jimmy Page du groupe Led Zeppelin, tirait son inspiration d'un court passage d'une composition instrumentale, "Taurus", par le guitariste Randy California pour le groupe Spirit, référence du rock psychédélique ? La première figure sur le quatrième album, sans titre, mais généralement recensé comme Led Zeppelin IV, sorti le 8 novembre 1971, du groupe britannique et la seconde sur Spirit, premier album du groupe américain, publié le 22 janvier 1968.
A vrai dire, l'affaire, qui agite le Web depuis lundi 19 mai, après que le bassiste Mark Andes et les ayants-droits de Randy California (1951-1997), représentés par l'avocat Francis Alexander Malofiy, ont annoncé envisager de déposer une plainte pour atteinte au droit d'auteur, n'est pas nouvelle. Quasiment depuis la parution de Led Zeppelin IV, album au succès international, dont "Stairway To Heaven" est l'une des pièces maîtresses, les soupçons d'emprunts ont été émis. Le passage incriminé débute à 45 secondes après le début de "Taurus" et plus particulièrement concerne les notes jouées au clavecin en accompagnement de la mélodie à 58 secondes du début du morceau.

LED ZEPPELIN EN PREMIÈRE PARTIE DE SPIRIT EN 1968

Randy California, souvent interrogé à ce propos depuis les années 1970, avait rappelé dans les notes de pochettes d'une réédition en CD de l'album Spirit en 1996, que Led Zeppelin avait joué en première partie de Spirit lors d'une tournée en 1968 et que "Taurus" était alors joué lors des concerts. Entre les lignes, il laissait au lecteur le soin de penser que cela pouvait avoir fait ressurgir des souvenirs quelques années plus tard lors de la composition du motif d'intro de "Stairway To Heaven".
Par la suite, Randy California était allé plus loin : dans un dernier entretien publié avant sa mort – il s'est noyé en tentant de sauver son fils – dans l'édition hivernale 1997 du trimestriel Listener Magazine, il qualifie l'emprunt de « vol ». « Ils se sont fait des millions de dollars avec ["Stairway To Heaven"] sans un merci, sans proposer « on va vous donner un peu d'argent'' (…). Il y a toujours des embrouilles entre les maisons de disques, les éditeurs et les artistes. Mais quand ce sont des artistes qui se comportent comme ça avec d'autres artistes, pour moi il n'y pas d'excuses ».

RÉÉDITION LE 2 JUIN

Francis Alexander Malofiy, cité dans un article du site de Business Week, entend mener une action en justice, qui interdirait la future réédition de l'album Led Zeppelin IV – le 2 juin devraient être réédités des éditions augmentées d'inédits des trois premiers albums du groupe, avant que le reste de son catalogue ne bénéficie du même traitement – tant que Randy California ne recevra pas « le crédit de co-auteur » qui, selon l'avocat, lui est dû.
Pour sa part Mark Andes considère que cela serait l'occasion pour « les gars de Led Zeppelin de faire un clin d'œil à Randy. Ce serait un beau geste ». A ce stade, il n'est pas fait mention de compensations financières. Rappelons aussi que c'est à la justice, après avoir fait étudier par des musicologues les parties musicales visées par la plainte, de dire s'il y a plagiat ou non.

EMPRUNTS ENTRE MUSICIENS

Sur les forums consacrés aux deux groupes et partout où des internautes cherchent à identifier des emprunts entre musiciens, sont mentionnés d'autres thèmes proches de l'introduction de la chanson de Led Zeppelin. Le début d'"Almost Cut My Hair", par Crosby Stills Nash & Young (album Déjà vu, mars 1970), "Summer Rain" du guitariste et chanteur Johnny Rivers (album Realization, 1968), "Ice Cream Dreams" du groupe Cartoone (album Cartoone, 1967)... Pour ce dernier titre, Jimmy Page aurait participé aux séances d'enregistrement.
Du coup, sont remis sur le tapis – et non plus sous – plusieurs thèmes de Led Zeppelin, ceux particulièrent reliés au blues, qui ont régulièrement été l'objet de soupçons de copies : "Black Mountain Side", qui devrait beaucoup à "Black Water Side" (1969), de Bert Jansch ; "Custard Pie", qui lorgnerait sur "Drop Down Mama" (1935) de Sleepy John Estes ; "How Many More Times", à chercher du côté du "No Place To Go" (1959), d'Howlin' Wolf…
A l'issue de procédures judiciaires, certaines chansons se sont vues attribuer des crédits plus conformes à la réalité : "Babe, I'm Gonna Leave You", qui doit mentionner Ann Brendon comme co-auteur avec Page, et Plant, "Whole Lotta Love", qui donne à Willie Dixon un crédit auprès des quatre membres du groupe, ou "Dazed and Confused" (1967), désormais présenté comme « inspiré par Jack Holmes », son créateur.

Un "emprunt" de plus...   C'est vrai que LZ ne s'est jamais privé de piller les autres, sans crédit ni royalty. "Dazed and confused" est une reprise pure et simple de la chanson acoustique de Jack Holmes, avec un pont heavy en plus. Et les autres morceaux mentionnés en fin d'article sont aussi des pompages éhontés.

Pour se faire une idée dans ce débat qui passionne la foule   , voilà une mise en parallèle bien faite des deux morceaux : Spirit d'abord (groupe magnifique, soit redit en passant) et LZ.


Alors ? Jojo Harrison a été condamné lourdement pour moins que ça avec "My sweet Lord"... Par contre, accuser les autres chansons d'avoir inspiré "Stairway to Heaven" (CSN&Y, J. Rivers et les bien connus Cartoone   ) me semble vaseux. Mais je n'ai pas une oreille très musicale...

Les trois premiers albums des plagieurs ressortent donc une nouvelle fois remasterisés (on a retrouvé un bruit de clochette, au fond à gauche, à 1'02" de "Whole lotta love"   ), mais avec des inédits. Pour le premier, c'est le concert de l'Olympia 1969, une retransmission Europe 1 maintes fois piratée depuis sa redécouverte au fond des caves de la radio en 2007, et ça envoie velu. Pour les deux autres, ce sont des versions alternatives de morceaux existants : intérêt à débattre donc, car d'autres concerts en bonus n'auraient dérangé personne.

Les trois sont réédités dans une débauche de versions : CD simple, double (avec les inédits), en LP multiples et en version deluxe (coffret avec tout plus bouquin, gadgets, etc.).

La deuxième giclée est annoncée pour 2015 avec les trois albums suivants, royaux n'ayons pas peur des mots : LZ IV (petit vieux en couverture, si Page fait péter la thune à la famille de Randy California), Houses of the holy et sa pochette pédophile et le double monstrueux Physical graffiti.

Pour les trois derniers (dont Coda, déjà une compilation de chutes de studio), on attendra 2016 je suppose, mais sans impatience car ils ne sont pas bien terribles.

Sir Lord Baltimore a écrit:

adp91 a écrit:

Pour My lord ( et d'autres ). Les 30 ans du plan. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Sympa, merci. Mais franchement rien de bien excitant.

Y suis allé hier soir . Salle tristement vide . Ce soir au menu , FFF entre autre . Perso j'aime bien mais pour les 30 piges je m'attendais à mieux .

La Barbe, 65 balais aujourd'hui...


Encore et toujours des histoires de (BB)Q !