Revue de presse

PHX8lepetitsudiste a écrit:

Mais quelle profonde incompétence de pondre un truc pareil....

À ce niveau, c'est une faute professionnelle !

Hoppy a écrit:

PHX8lepetitsudiste a écrit:

Mais quelle profonde incompétence de pondre un truc pareil....

À ce niveau, c'est une faute professionnelle !

Le pisse-copie n'a pas tort . C'est vrai que Burban a eu du mal à être décisif cette saison. Le problème, c'est qu'il ne comprend même pas ce qu'il écrit. Et donc , les pigistes du merdol font comme le supporter moyen: comme rien n'est suivi dans leur journal ,ils se précipitent sur itsrugby mais sont incapables de lire correctement un tableau.

Le journalisme sportif 2.0 : tu orientes ton article et ses conclusions en te basant uniquement sur le score final sorti de tout contexte et itsrugby....

loubiere a écrit:

Hoppy a écrit:

PHX8lepetitsudiste a écrit:

Mais quelle profonde incompétence de pondre un truc pareil....

À ce niveau, c'est une faute professionnelle !

Le pisse-copie n'a pas tort . C'est vrai que Burban a eu du mal à être décisif cette saison. Le problème, c'est qu'il ne comprend même pas ce qu'il écrit. Et donc , les pigistes du merdol font comme le supporter moyen: comme rien n'est suivi dans leur journal ,ils se précipitent sur itsrugby mais  sont incapables de lire correctement un tableau.

En effet :

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Ce "journal" spécialisé ès rugby qu'est le Midol n'a-t-il pas quelques correspondants, hors de Toulouse, qui suivent un tant soit peu les clubs locaux ?

Pour connaître des gens qui bossent pour ces journaux, il leur est demandé d'avoir des informations via certains membres du club suivi. Si personne ne donne d'infos, les '' journalistes'' inventent des histoires eux-mêmes...

sophie9 a écrit:

Pour Stassen, je suis surprise que la raison du résultat anormal ne soit pas indiqué dans le courrier de AFLD.Comment préparer sa défense soi on ne sait pas pourquoi on est positif ?

Ça me surprend aussi...
Après, je ne sais pas si ils ont eu accès au courrier in extenso.

Totor a écrit:

sophie9 a écrit:

Pour Stassen, je suis surprise que la raison du résultat anormal ne soit pas indiqué dans le courrier de AFLD.Comment préparer sa défense soi on ne sait pas pourquoi on est positif ?

Ça me surprend aussi...
Après, je ne sais pas si ils ont eu accès au courrier in extenso.

j'espère que non.
maintenant, il nous faut être patient (contrairement à la presse qui voit déjà le licenciement):
- attendre l'analyse de l'échantillon B
- attendre la convocation de Stassen devant la commission de discipline de l'AFLD
- attendre les conclusions (et éventuelles sanctions) de cette commission
- la direction agira alors (et uniquement alors) en fonction des conséquences sportives de ces éventuelles sanctions (et du contrat espoir en cours de notre ami Hendre).

Et moi je voudraye l'article sur Macalou (Hou ! Macalou hou ! Macalou hou !)

Il y a un article sur le SF dans Challenges mais réservé aux abonnés...
Est-ce que quelqu'un y a accès?

Voici l'article de Challenges.
Hormis la confirmation de la médiocrité des journalistes, tu n'y apprendras pas grand chose!

Stade français: une pluie de millions pour un club toujours en chantier
Par Adrien Schwyter le 16.07.2019 à 10h00ABONNÉS

Deux ans après son rachat, après des dizaines de millions d'euros engloutis, le Stade français est plus que jamais en chantier. Le "Real Madrid du rugby" n'est pas encore à attendre pour demain au stade Jean Bouin.

Stade français: une pluie de millions pour un club toujours en chantier
Le Stade Jean Bouin, enceinte du Stade français, est encore en chantier à deux mois du début de la saison de Top 14 2019/2020.

AFP
COMMENTER
Au Stade français, dans les arcanes du stade Jean Bouin, les casques de chantier sont de sortie dans la touffeur de juillet. Une nouvelle soirée décalée pour célébrer l'héritage strass et paillettes de l'ex club du fantasque Max Guazzini, inventeur des Dievx du stade ? Pas vraiment, plutôt des dizaines d'ouvriers à pied d'oeuvre qui manient aussi bien la perceuse que d'énormes engins de chantier. Bienvenue dans le nouveau monde des rugbymen parisiens.

Fini les bons sentiments. Les monuments du club comme Sergio Parisse, Julien Dupuy, Alexandre Flanquart ou Djibril Camara ont été poussés vers la sortie. Le Stade français a récupéré la gestion du stade, auprès de la mairie de Paris, pour dix années. Place à l'amélioration de la pelouse synthétique chauffée pour 1,3 million d'euros ou l'ouverture d'un centre médical et de rééducation de 800 m2 d'ici la rentrée. Contrat de naming, nouveau restaurant au sein du stade sur deux niveaux, des hospitalités totalement chamboulées pour accueillir 140 spectateurs en plus avec "l'expérience spectateur" au coeur des préoccupations.

35 millions de déficit en deux années
Une novlangue bien loin des traditionnelles "valeurs" ancestrales de l'Ovalie car il y a urgence pour le club de rugby parisien. Depuis le rachat par le vénérable docteur Hans-Peter Wild il y a deux ans alors que le club était proche de la faillite, 35 millions d'euros ont été engloutis lors des deux dernières saisons. "Il ne suffit pas de mettre de l'argent pour gagner, reconnaît avec franchise le directeur général du club, Fabien Grobon. On a commis aussi beaucoup d'erreurs. Heyneke Meyer, notre entraîneur, a reconnu qu'on avait pas anticipé assez bien la rotation des joueurs. Et on a peut-être lancé trop de chantiers en même temps." Les comptes parisiens se sont un peu redressés l'année dernière, en augmentation de 25%.

Pour autant, l'intersaison parisienne ressemble toujours aux sept travaux d'Hercule. Principale épine dans le pied des dirigeants, le stade sonne souvent creux. La comparaison est cruelle à un vol d'oiseau du Parc des Princes archi plein depuis plusieurs années. La saison dernière, le stade Jean Bouin avait choisi de réduire sa capacité de 20.000 à 15.000 places maximum. La saison dernière, un peu plus de 10.000 spectateurs se sont réunis en moyenne dans l'enceinte du club des soldats roses. "Même si on n'a augmenté nos spectateurs que de 2%, on a réussi à transformer 1.000 invités en 1.000 personnes qui paient, se défend le directeur général du club, Fabien Grobon. On a réussi à augmenter de 30% nos abonnés la saison dernière à 4.300. Cette saison on vise les 5.000".

A lire également : Stade français: le projet pharaonique du rugby parisien

"Révolution 2023, pas 2019"


Pas découragé par les travaux toujours en cours, Kappa fait son arrivée cette saison sur le maillot parisien pour trois années, après Asics, alors que le Stade français affirme n'avoir vendu que quelques milliers de maillots la saison dernière. Le montant du partenariat est similaire à celui signé avec le groupe de chaussures de sport. "C'est un partenariat historique pour le club, rêvait à voix haute Hubert Patricot, président du club. On veut retrouver le temps béni des années 2002-2005 et le même niveau de performance, où nous avions gagné deux boucliers de Brennus et une finale de Coupe d'Europe avec Kappa."

Signe que trouver des partenaires n'est pas une sinécure, le maillot pour la prochaine saison n'a pas fait le plein de sponsors. "Il reste encore un espace manche et bas de maillot, précise le directeur général du club. Mais il n'y a pas de miracle, il nous faut regagner plus régulièrement. Tous les revenus, billetterie ou partenariats, dépendent très fortement de nos victoires. Il faut qu'on se prépare à redevenir plus attractifs."

"Rugby des stades vides"


Ayant raté la qualification en phases finales du championnat, le Stade français admet que l'objectif du club pour la prochaine saison sera de tutoyer à nouveau les meilleures formations de Top 14. "Mais dans le rugby français, il y a beaucoup de très bons clubs, note Fabien Grobon. Ils font du très bon travail. Il nous faut un peu de temps pour rattraper le retard pris depuis 2007. Notre projet, c'est Révolution 2023 et pas 2019!." D'ici là les comptes du club devraient être revenus à l'équilibre.

Contacté suite au rachat, le président du Rugby club de Toulon ne mâchait pas ses mots. "C’est compliqué de lutter pour les clubs qui ont une économie réelle. Ce qui me déplaît, c’est ce rugby des stades vides qui se met en place." Depuis, même si Toulon a déchanté, les allées du Stade français n'ont pas encore retrouvé leurs antique vitalité.

Ivan75 a écrit:

Voici l'article de Challenges.
Hormis la confirmation de la médiocrité des journalistes, tu n'y apprendras pas grand chose!

Stade français: une pluie de millions pour un club toujours en chantier
Par Adrien Schwyter le 16.07.2019 à 10h00ABONNÉS

Deux ans après son rachat, après des dizaines de millions d'euros engloutis, le Stade français est plus que jamais en chantier. Le "Real Madrid du rugby" n'est pas encore à attendre pour demain au stade Jean Bouin.

Stade français: une pluie de millions pour un club toujours en chantier
Le Stade Jean Bouin, enceinte du Stade français, est encore en chantier à deux mois du début de la saison de Top 14 2019/2020.

AFP
COMMENTER
Au Stade français, dans les arcanes du stade Jean Bouin, les casques de chantier sont de sortie dans la touffeur de juillet. Une nouvelle soirée décalée pour célébrer l'héritage strass et paillettes de l'ex club du fantasque Max Guazzini, inventeur des Dievx du stade ? Pas vraiment, plutôt des dizaines d'ouvriers à pied d'oeuvre qui manient aussi bien la perceuse que d'énormes engins de chantier. Bienvenue dans le nouveau monde des rugbymen parisiens.

Fini les bons sentiments. Les monuments du club comme Sergio Parisse, Julien Dupuy, Alexandre Flanquart ou Djibril Camara ont été poussés vers la sortie. Le Stade français a récupéré la gestion du stade, auprès de la mairie de Paris, pour dix années. Place à l'amélioration de la pelouse synthétique chauffée pour 1,3 million d'euros ou l'ouverture d'un centre médical et de rééducation de 800 m2 d'ici la rentrée. Contrat de naming, nouveau restaurant au sein du stade sur deux niveaux, des hospitalités totalement chamboulées pour accueillir 140 spectateurs en plus avec "l'expérience spectateur" au coeur des préoccupations.

35 millions de déficit en deux années
Une novlangue bien loin des traditionnelles "valeurs" ancestrales de l'Ovalie car il y a urgence pour le club de rugby parisien. Depuis le rachat par le vénérable docteur Hans-Peter Wild il y a deux ans alors que le club était proche de la faillite, 35 millions d'euros ont été engloutis lors des deux dernières saisons. "Il ne suffit pas de mettre de l'argent pour gagner, reconnaît avec franchise le directeur général du club, Fabien Grobon. On a commis aussi beaucoup d'erreurs. Heyneke Meyer, notre entraîneur, a reconnu qu'on avait pas anticipé assez bien la rotation des joueurs. Et on a peut-être lancé trop de chantiers en même temps." Les comptes parisiens se sont un peu redressés l'année dernière, en augmentation de 25%.

Pour autant, l'intersaison parisienne ressemble toujours aux sept travaux d'Hercule. Principale épine dans le pied des dirigeants, le stade sonne souvent creux. La comparaison est cruelle à un vol d'oiseau du Parc des Princes archi plein depuis plusieurs années. La saison dernière, le stade Jean Bouin avait choisi de réduire sa capacité de 20.000 à 15.000 places maximum. La saison dernière, un peu plus de 10.000 spectateurs se sont réunis en moyenne dans l'enceinte du club des soldats roses. "Même si on n'a augmenté nos spectateurs que de 2%, on a réussi à transformer 1.000 invités en 1.000 personnes qui paient, se défend le directeur général du club, Fabien Grobon. On a réussi à augmenter de 30% nos abonnés la saison dernière à 4.300. Cette saison on vise les 5.000".

A lire également : Stade français: le projet pharaonique du rugby parisien

"Révolution 2023, pas 2019"


Pas découragé par les travaux toujours en cours, Kappa fait son arrivée cette saison sur le maillot parisien pour trois années, après Asics, alors que le Stade français affirme n'avoir vendu que quelques milliers de maillots la saison dernière. Le montant du partenariat est similaire à celui signé avec le groupe de chaussures de sport. "C'est un partenariat historique pour le club, rêvait à voix haute Hubert Patricot, président du club. On veut retrouver le temps béni des années 2002-2005 et le même niveau de performance, où nous avions gagné deux boucliers de Brennus et une finale de Coupe d'Europe avec Kappa."

Signe que trouver des partenaires n'est pas une sinécure, le maillot pour la prochaine saison n'a pas fait le plein de sponsors. "Il reste encore un espace manche et bas de maillot, précise le directeur général du club. Mais il n'y a pas de miracle, il nous faut regagner plus régulièrement. Tous les revenus, billetterie ou partenariats, dépendent très fortement de nos victoires. Il faut qu'on se prépare à redevenir plus attractifs."

"Rugby des stades vides"


Ayant raté la qualification en phases finales du championnat, le Stade français admet que l'objectif du club pour la prochaine saison sera de tutoyer à nouveau les meilleures formations de Top 14. "Mais dans le rugby français, il y a beaucoup de très bons clubs, note Fabien Grobon. Ils font du très bon travail. Il nous faut un peu de temps pour rattraper le retard pris depuis 2007. Notre projet, c'est Révolution 2023 et pas 2019!." D'ici là les comptes du club devraient être revenus à l'équilibre.

Contacté suite au rachat, le président du Rugby club de Toulon ne mâchait pas ses mots. "C’est compliqué de lutter pour les clubs qui ont une économie réelle. Ce qui me déplaît, c’est ce rugby des stades vides qui se met en place." Depuis, même si Toulon a déchanté, les allées du Stade français n'ont pas encore retrouvé leurs antique vitalité.

Merci pour l'article et tu as raison sur tous les points...

Ivan75 a écrit:

La saison dernière, un peu plus de 10.000 spectateurs se sont réunis en moyenne dans l'enceinte du club des soldats roses. "Même si on n'a augmenté nos spectateurs que de 2%, on a réussi à transformer 1.000 invités en 1.000 personnes qui paient, se défend le directeur général du club, Fabien Grobon. On a réussi à augmenter de 30% nos abonnés la saison dernière à 4.300. Cette saison on vise les 5.000".

J"étais surpris de lire cela alors qu'il me semblait me souvenir avoir lu un article où les chiffres officiels de la LNR indiquaient l'inverse.

Après vérification, les chiffres de la LNR indiquent une affluence moyenne de 10316 spectateurs par match sur la saison 2018-2019, contre 10706 en 2017-2018, soit une baisse d'un peu plus de 3,5%.

Je me suis dit que les matchs de Challenge Cup permettaient peut-être d'inverser cette tendance. Mais une rapide recherche écarte cette l'hypothèse, les chiffres officiels de l'EPCR montrent même une baisse bien plus spectaculaire : 5890 spectateurs par match de poule en 2018-2019 contre 7560 en 2017-2018.

Sur la saison, les chiffres rassemblés montrent une perte de 630 spectateurs par match en moyenne.

Du coup, je me demande sur quels chiffres Fabien Grobon constate une augmentation des spectateurs.

Je veux bien croire sur parole le directeur général du club quand il annonce que le club aurait un millier d'invités en moins qui désormais paieraient leurs places. Mais il demeure que cette chute de l'affluence par rapport à la saison dernière paraît pour le moins inquiétante alors que beaucoup de facteurs semblaient tirer dans l'autre sens :

- Projet très ambitieux présenté en fin de saison dernière.
- Grosse hausse du nombre d'abonnés annoncée en début de saison
- Recrutement ambitieux et médiatique (Fickou, Maestri, Sanchez...)
- Début de saison très encourageant. Résultats largement supérieurs à la saison précédente (8ème après avoir passé l'essentiel de la saison dans les six alors que le Stade Français finissait 12ème la saison précédente).
- Nouvelle politique d'offres aux spectateurs : Café Rose, Club 1883, Espace Famille Capri-Sun ; nouvelles offres de restauration...

Malgré tous ces éléments, le club a attiré moins de spectateurs que l'année dernière. Je ne me l'explique pas mais il y a des choses à analyser du côté du club.

Jacques-Yves a écrit:

Malgré tous ces éléments, le club a attiré moins de spectateurs que l'année dernière. Je ne me l'explique pas mais il y a des choses à analyser du côté du club.

je ne sais plus qui l'a soulevé en cours de saison, mais la com du club ( et l'affluence) souffre - je pense - d'un déficit de publicité au niveau local. Bon nombre de spéculateurs qui viennent à Jean Bouin sont des sympathisants du rugby plus que des fans qui maîtrisent le calendrier du TOP 14. Une affiche au café du coin de la rue, chez le boulanger c'est 1000 personnes en plus mini à chaque match. Il y a quelques années ça fonctionnait très bien.

Jacques-Yves a écrit:

Ivan75 a écrit:

La saison dernière, un peu plus de 10.000 spectateurs se sont réunis en moyenne dans l'enceinte du club des soldats roses. "Même si on n'a augmenté nos spectateurs que de 2%, on a réussi à transformer 1.000 invités en 1.000 personnes qui paient, se défend le directeur général du club, Fabien Grobon. On a réussi à augmenter de 30% nos abonnés la saison dernière à 4.300. Cette saison on vise les 5.000".

J"étais surpris de lire cela alors qu'il me semblait me souvenir avoir lu un article où les chiffres officiels de la LNR indiquaient l'inverse.

Après vérification, les chiffres de la LNR indiquent une affluence moyenne de 10316 spectateurs par match sur la saison 2018-2019, contre 10706 en 2017-2018, soit une baisse d'un peu plus de 3,5%.

Je me suis dit que les matchs de Challenge Cup permettaient peut-être d'inverser cette tendance. Mais une rapide recherche écarte cette l'hypothèse, les chiffres officiels de l'EPCR montrent même une baisse bien plus spectaculaire : 5890 spectateurs par match de poule en 2018-2019 contre 7560 en 2017-2018.

Sur la saison, les chiffres rassemblés montrent une perte de 630 spectateurs par match en moyenne.

Du coup, je me demande sur quels chiffres Fabien Grobon constate une augmentation des spectateurs.

Je veux bien croire sur parole le directeur général du club quand il annonce que le club aurait un millier d'invités en moins qui désormais paieraient leurs places. Mais il demeure que cette chute de l'affluence par rapport à la saison dernière paraît pour le moins inquiétante alors que beaucoup de facteurs semblaient tirer dans l'autre sens :

- Projet très ambitieux présenté en fin de saison dernière.
- Grosse hausse du nombre d'abonnés annoncée en début de saison
- Recrutement ambitieux et médiatique (Fickou, Maestri, Sanchez...)
- Début de saison très encourageant. Résultats largement supérieurs à la saison précédente (8ème après avoir passé l'essentiel de la saison dans les six alors que le Stade Français finissait 12ème la saison précédente).
- Nouvelle politique d'offres aux spectateurs : Café Rose, Club 1883, Espace Famille Capri-Sun ; nouvelles offres de restauration...

Malgré tous ces éléments, le club a attiré moins de spectateurs que l'année dernière. Je ne me l'explique pas mais il y a des choses à analyser du côté du club.

plus prosaïquement: que compte la LNR, que compte le SFP, que compte la mairie de Paris (taxe sur les spectacles)?
pourquoi croire Goze et pas Grobon?
Personne ne relève non plus le: Les comptes parisiens se sont un peu redressés l'année dernière, en augmentation de 25%.

loubiere a écrit:

plus prosaïquement: que compte la LNR, que compte le SFP, que compte la mairie de Paris (taxe sur les spectacles)?
pourquoi croire Goze et pas Grobon? [/i]

La question serait donc : pourquoi croire des chiffres officiels publiés chaque année par des instances officielles (l'EPCR et la LNR, pas Goze) pour tous les clubs, chiffres que personne, pas même ce club, n'a cru bon de contester en vingt ans, plutôt qu'une déclaration vague dans un quotidien?

La taxe sur les spectacles est calculée sur les recettes de la billetterie.

Le nombre de spectateurs est calculé sur l'ensemble des entrées - chaque spectateur scanne à l'entrée à Jean-Bouin -, données transmises par l'organisateur et contrôlées par la LNR.

Jacques-Yves a écrit:

La question serait donc : pourquoi croire des chiffres officiels publiés chaque années par des instances officielles (l'EPRC et la LNR, pas Goze) pour tous les clubs, chiffres que personne, pas même ce club, n'a cru bon de contester en vingt ans, plutôt qu'une déclaration vague dans un quotidien?

La taxe sur les spectacles est calculée sur les recettes de la billetterie.

Le nombre de spectateurs est calculé sur l'ensemble des entrées - chaque spectateur scanne à l'entrée à Jean-Bouin -, données transmises par l'organisateur et contrôlées par la LNR.

beaucoup plus simple (et beaucoup moins polémique pour qui cherche à prouver la vertu à Paul Goze): on ne compte peut-être pas la même chose, tout bêtement?
il est évident que Grobon, gentil amateur qui n'a aucune expérience en la matière, se laisse aller à raconter n'importe quoi aux journalistes (vraisemblablement présents lors du media day le 10).

imjustlooking a écrit:

Jacques-Yves a écrit:

Malgré tous ces éléments, le club a attiré moins de spectateurs que l'année dernière. Je ne me l'explique pas mais il y a des choses à analyser du côté du club.

je ne sais plus qui l'a soulevé en cours de saison, mais la com du club ( et l'affluence) souffre - je pense - d'un déficit de publicité au niveau local. Bon nombre de spéculateurs qui viennent à Jean Bouin sont des sympathisants du rugby plus que des fans qui maîtrisent le calendrier du TOP 14. Une affiche au café du coin de la rue, chez le boulanger c'est 1000 personnes en plus mini à chaque match. Il y a quelques années ça fonctionnait très bien.

Je crois que la question de la publicité d'un match est importante mais je ne suis pas sûr que ça soit aussi simple qu'une affiche chez le boulanger (surtout vue où se situe Jean Bouin). Le problème de Paris est de que son événement ne soit pas noyer parmi les autres. Les insertions presse servent à ça normalement.
Par ailleurs, je suis surpris de lire que ça marchait bien il y a quelques années alors qu'il y a plus de spectateurs maintenant que sous l'ancien Jean Bouin notamment.

Jacques-Yves a écrit:

loubiere a écrit:

plus prosaïquement: que compte la LNR, que compte le SFP, que compte la mairie de Paris (taxe sur les spectacles)?
pourquoi croire Goze et pas Grobon?
Personne ne relève non plus le: Les comptes parisiens se sont un peu redressés l'année dernière, en augmentation de 25%.

La question serait donc : pourquoi croire des chiffres officiels publiés chaque années par des instances officielles (l'EPCR et la LNR, pas Goze) pour tous les clubs, chiffres que personne, pas même ce club, n'a cru bon de contester en vingt ans, plutôt qu'une déclaration vague dans un quotidien?

La taxe sur les spectacles est calculée sur les recettes de la billetterie.

Le nombre de spectateurs est calculé sur l'ensemble des entrées - chaque spectateur scanne à l'entrée à Jean-Bouin -, données transmises par l'organisateur et contrôlées par la LNR.

Est-ce qu'on ne raisonne pas juste en terme de spectateurs payants et spectateurs invités/gratuits?
Par ailleurs, est-ce qu'il n'y aurait pas un raisonnement qui ait fait en terme de revenus par spectateur?

Totor a écrit:

Est-ce qu'on ne raisonne pas juste en terme de spectateurs payants et spectateurs invités/gratuits?
Par ailleurs, est-ce qu'il n'y aurait pas un raisonnement qui ait fait en terme de revenus par spectateur?

Je me suis posé la même question : peut-être que Fabien Grobon ne parle que des spectateurs payants - même si cela semble en complète contradiction avec la suite de sa phrase -, des places réservées par match (ce qui permet de compter les abonnées qu'ils viennent ou pas), du nombre de spectateurs uniques sur la saison, de spectateurs majeurs, de spectateurs sur quelques affiches ou sur une période déterminée plus courte que la saison... Impossible de savoir sans interpeller l'auteur.

C'est la limite (ou l'avantage) d'une affirmation vague face à un journaliste qui n'a pas vérifié l'information pour demander quelques précisions. L'affirmation est trompeuse : 99,99% des lecteurs penseront lire il y a eu en moyenne 2% de spectateurs en plus par match à Jean-Bouin sur la saison alors que non, les données publiées par deux instances officielles disent précisément l'inverse.
Pour les autres, impossible de savoir de quoi Fabien Grobon peut bien parler.

Jacques-Yves a écrit:

Totor a écrit:

Est-ce qu'on ne raisonne pas juste en terme de spectateurs payants et spectateurs invités/gratuits?
Par ailleurs, est-ce qu'il n'y aurait pas un raisonnement qui ait fait en terme de revenus par spectateur?

Je me suis posé la même question : peut-être que Fabien Grobon ne parle que des spectateurs payants - même si cela semble en complète contradiction avec la suite de la phrase -, des places réservées par match (ce qui permet de compter les abonnées qu'ils viennent ou pas), du nombre de spectateurs uniques sur la saison, de spectateurs majeurs, de spectateurs sur quelques affiches ou sur une période déterminée plus courte que la saison... Impossible de savoir sans interpeller l'auteur.

C'est la limite (ou l'avantage) d'une affirmation vague face à un journaliste qui n'a pas vérifié l'information pour demander quelques précisions. L'affirmation est trompeuse : 99,99% des lecteurs penseront lire il y a eu en moyenne 2% de spectateurs en plus par match à Jean-Bouin sur la saison alors que non, les données publiées par deux instances officielles disent précisément l'inverse.
Pour les autres, impossible de savoir de quoi Fabien Grobon peut bien parler.

Contradiction, je ne trouve pas quand il dit qu'il a réussi à transformer 1000 spectateurs gratuits en 1000 spectateurs payants (A moins que j'ai mal compris ta phrase).

Jacques-Yves a écrit:

C'est la limite (ou l'avantage) d'une affirmation vague face à un journaliste qui n'a pas vérifié l'information pour demander quelques précisions. L'affirmation est trompeuse : 99,99% des lecteurs penseront lire il y a eu en moyenne 2% de spectateurs en plus par match à Jean-Bouin sur la saison alors que non, les données publiées par deux instances officielles disent précisément l'inverse.
Pour les autres, impossible de savoir de quoi Fabien Grobon peut bien parler.

conclusion (facile): Grobon ment et c'était mieux avant...... mais je n'ai peut-être pas la sagacité de certains ici (je fais partie des 99,99% d'imbéciles).

Totor a écrit:

Contradiction, je ne trouve pas quand il dit qu'il a réussi à transformer 1000 spectateurs gratuits en 1000 spectateurs payants (A moins que j'ai mal compris ta phrase).

Je voulais dire la chose suivante.

Quand Fabien Grobon affirme : Même si on n'a augmenté nos spectateurs que de 2%, on a réussi à transformer 1.000 invités en 1.000 personnes qui paient, il me semble que la deuxième partie (après la virgule) exprime un supplément : "Il y a 2% de spectateurs en plus ; de surcroît sur l'ensemble des spectateurs, 1000 spectateurs invités par le passé sont désormais des spectateurs payants.".

Mais c'est peut-être moi qui voit une contradiction dans cette phrase alors que pas du tout. J'admets précisément ne pas la comprendre.  

loubiere a écrit:

conclusion (facile): Grobon ment et c'était mieux avant...... mais je n'ai peut-être pas la sagacité de certains ici (je fais partie des 99,99% d'imbéciles).

Je n'ai pas écrit que Fabien Grobon mentait. Mais que son affirmation était vague, imprécise et trompeuse. Tout communicant sait recourir à ce genre de stratagème pour présenter publiquement une situation de façon flatteuse. Même s'il faut reconnaître que l'affirmation est ici très trompeuse.

Je n'ai pas écrit que c'était mieux avant.

Je n'ai certainement traité personne d'imbécile : sauf à ce que le hasard fasse passer devant les yeux les chiffres des affluences par club et les avoir comparés avec ceux de l'année précédente, impossible de percevoir le caractère problématique de l'affirmation.

Tant que nous n'avons pas le référentiel de Grobon, ce ne sera que conjoncture.
Le nombre de spectateurs enregistré à la LNR tient compte des payants et des gratuits. Si Grobon ne raisonne que sur les payants, il a peut être raison.

Mais, je le répète, il n'y a que lui pour savoir vraiment de quoi en il retourne (et rien ne dit que sa phrase n'est pas tronquée par le journaliste).

Globalement quand on est spectateur assidu et vu la totalité des rencontres, on constate que les travées de Jean Bouin se sont sensiblement vidées en cours de saison. A part un match ou deux (Racing et un autre peut-être Toulouse) Jean Bouin a souvent sonné creux cette saison et je pense qu'on doit être autour des 10 000 spectateurs en moyenne et en Top14 uniquement.
le constat : la jauge est les deux tribunes virages occupées par les assos. VDD et Titis et autres spectateurs qui n'ont jamais fait le plein et ont eu les angles vides sur les derniers matchs de la saison. Côté tribunes Parc des Princes c'est assez rempli, le principal axe de bénéfices en rapport au prix des places dans ces tribunes! Côté Présidentielles, c'est mi-figue, mi-raisin en fonction des matchs pas toujours pleines ces tribunes par contre oui, nous avons vu les loges VIP, pleines à ras bord, tout le long de la saison et quel que soit le match. Un rapport important pour le club qui continuera, annonce faite, d'investir dans cette direction. Le club privilégie le carré VIP et le Café (R)ose pour la saison prochaine en augmentant la capacité de 150 places dans ces espaces!
Pendant la période Max, la capacité moyenne de Jean Bouin se situait autour de 8000/8500 spectateurs. Seules les délocalisations faisaient gonfler les compteurs spectateurs sans pour autant en tirer bénéfice comptablement (places bon marché, coûts induits à la délocalisation, frais engagés en spectacles et en locations diverses)

Sûr que maintenant le club doit faire un effort dans sa communication et sa commercialisation de la marque en fidélisant ceux qui restent de fans et en attirant de nouveaux spectateurs et clients. La partie ne sera pas facile, seul le sportif pourra y aider grandement par les résultats et le spectacle rugby offert.

Une autre composante sera le lieu de vie de Jean Bouin et comment il sera perçu par l'environnement direct du 16ème, puis les parisiens en général, les amoureux du rugby par la suite, et par tous ceux qui aimaient ou aiment toujours le Stade Français! Ce centre autour du sport, (médecine sportive, brasserie-restauration, présence des joueurs, boutique, PSG à côté, start-up et pépinières 2.0...) amènera t-il à terme de nouveaux clients pour le rugby et spectateurs du samedi, c'est un des paris de la nouvelle direction en même temps que de faire grandir le club!

Réponse dès septembre la saison prochaine...
entre temps le comportement de la nouvelle équipe sera analysé lors des matchs de préparation et  des deux premières sorties à l'extérieur en Top14, chez des prétendants aux bonnes places que sont le LOU Rugby et le SR La Rochelle.

Il faut penser que les loges et les business seat (si je ne me trompe pas de terme) peuvent faire doubler les recettes sur un match quand ils sont pleins.