Revue de presse

fanstade a écrit:

Bon Serge Blanco et compagnie ont réussit à condamner Laporte et ses amis histoire de récupérer la fédération avant la coupe du monde mais comme ce n'est pas exécutoire Laporte continue en Appel et donc sera encore président jusqu'à la fin de son mandat soit 2024. Donc il sera là pour la coupe du monde.
Et je vois pas le ministre des sports intervenir pour le virer à un an de coupe du monde cela ferait mauvaise presse.
Bref cette affaire c'est pire que Dallas c'est à celui qui gagnera en justice pour dire c'est moi qui est fait la coupe du monde en France.
Laporte contre Blanco round 1 match nul.

Affaire "Altrad-Laporte" - Condamné à la prison avec sursis, Laporte fait appel et reste président de la FFR - Faits divers 2018-2019 - Rugby - Rugbyrama

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La problématique de la CDM c'est le GIP et Atcher, qui en a été viré, et non pas Laporte. Et puis Nanard a fait appel donc le jugement n'est pas définitif. En tout état de cause le jugement indique bien qu'il est écarté d'activités liées au rugby mais ce n'est in fine pas suspensif contrairement aux desiderata  du ministère public.

Attendons donc le jugement d'appel qui peut être dans un sens ou dans l'autre.

Concernant la ministre des sports va ou peux réagir ? Sauf erreur n'oublions pas que Bernard Laporte, même s'il a été réélu sans contestation, tire, avant tout, ses fonctions d'une délégation de service public. Peux t'elle provoquer de nouvelles élections ? j'en sais rien. Faudrait voir les statuts de la FFR.

Ce que je note dans le jugement de cet après-midi, c'est la relaxe de Serge Simon. Et donc, de manière implicite (vu les causes de son renvoi devant le tribunal) la preuve des mensonges colportés par le sieur Goze avec sa pseudo grève des joueurs du racing au moment de la fusion.

C est une guerre politique alors qu on a toute les cartes en main pour peut être être enfin champion du monde la tout est fait pour casser la dynamique. On fait quoi on vire Laporte puis nouvelle élection puis on vire Galthié car le nouveau patron veut pas travailler avec un homme de Laporte. Comme laporte qui a vire Novès. Belle image pour le rugby francais. À la place de Laporte je lâcherai pas l affaire et je me battrai.

fanstade a écrit:

C est une guerre politique alors qu on a toute les cartes en main pour peut être être enfin champion du monde la tout est fait pour casser la dynamique. On fait quoi on vire Laporte puis nouvelle élection puis on vire Galthié car le nouveau patron veut pas travailler avec un homme de Laporte. Comme laporte qui a vire Novès. Belle image pour le rugby francais. À la place de Laporte je lâcherai pas l affaire et je me battrai.

Oui fanstade c'est ton analyse et, je la respecte. Mais il y a bien eu des délits commis derrière tout çà et Bernard Laporte est un justiciable comme un autre.

S'il n'avait rien fait, ou si aucune preuve n'avait pu être relevée ou apportée, il aurait été relaxé comme Serge Simon l'a été.

BL ne lache pas l'affaire puisqu'il a exprimé l'intention de faire appel. Dont acte, et on verra bien l'issue judiciaire.

Quant à l'expression "se battre" c'est inappropriée et galvaudée tellement elle est utilisée , justemment par les politiques et reprise par les médias. "Se battre" c'est l'Ukraine et toutes les autres zones de conflit.

Je m'arrête là dessus. Je n'ai, par ailleurs, aucun lien, ni de près ni de loin,  avec Goze, Blanco dont je déplore tout autant leurs coups fourrés.

Je n'ai également aucun lien avec le président du comité Idf ni ses équipes.

Amitiés stadistes

Il y a du nouveau que je découvre ce matin et qui corrobore mon analyse

Laporte quitte "volontairement" son poste de vice-président de World Rugby

Par AFP

Le président de la FFR Bernard Laporte, condamné à deux ans de prison avec sursis, s'est retiré "temporairement et volontairement" "avec effet immédiat" de ses fonctions de World Rugby, a annoncé mardi l'instance dirigeante dont il est vice-président.

Le président de la FFR Bernard Laporte, condamné à deux ans de prison avec sursis, s'est retiré "temporairement et volontairement" "avec effet immédiat" de ses fonctions de World Rugby, a annoncé mardi l'instance dirigeante dont il est vice-président. Laporte a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à deux ans de prison avec sursis et 75.000 euros d'amende, reconnu coupable de cinq des six infractions pour lesquels il était poursuivi, dont la corruption passive et le trafic d'influence au profit de Mohed Altrad, président du club de Montpellier.


L'instance dirigeante du rugby mondial explique ainsi dans un communiqué avoir pris "note de la décision prise par son vice-président Bernard Laporte de se retirer temporairement et volontairement de toutes les fonctions occupées au sein de la gouvernance de la fédération internationale, avec effet immédiat, suite à sa condamnation par le tribunal français dans le cadre d'une affaire nationale". Le comité exécutif de World Rugby a, en outre, confié à son responsable de l'éthique indépendant de statuer sur le cas de Bernard Laporte pour examen, conformément à son code d'intégrité.

Oudéa-Castera souhaite une nouvelle élection

Comme le président de la Fédération française a fait appel de sa condamnation, la peine de prison avec sursis ainsi que la peine complémentaire d'interdiction d'exercer l'activité de président de la FFR, pour une durée de deux ans, ne sont pas immédiatement exécutoires.

La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a cependant estimé que cette condamnation faisait "obstacle" à la poursuite de sa mission à la tête de la FFR à moins d'un an de la Coupe du monde en France (8 septembre-28 octobre). Oudéa-Castéra a également appelé à "un nouveau temps démocratique pour permette aussi rapidement que possible au rugby français de repartir sur des bases suffisamment saines et solides". Début août, World Rugby a nommé un responsable indépendant des questions éthiques, chargé de mettre en oeuvre son code d'intégrité voté en 2021.

Le Néo-Zélandais Neil Hallett, qui a servi dans la police pendant trente-cinq ans avant de prendre sa retraite en 2020 en tant qu'inspecteur, "agira en toute indépendance de World Rugby", avait alors expliqué l'instance, désireuse de prôner "un sport mondial pour tous, fidèle à ses valeurs".

Coup de tonnerre : le Ministère des Sports demande le départ de Bernard Laporte à la tête de la FFR

Par Rugbyrama

AFFAIRE LAPORTE-ALTRAD - Le ministère des Sports a publié un communiqué de réaction au jugement de Bernard Laporte, affirmant notamment que "la ministre considère que ce nouveau contexte fait obstacle à ce que Bernard Laporte puisse, en l’état, poursuivre sa mission dans de bonnes conditions à la tête d’une Fédération délégataire d’une mission de service public".

Pour Bernard Laporte, le répit aura donc été de courte durée. Ce mardi 13 décembre, quelques heures seulement le verdict dans l'affaire dite "Laporte-Altrad", Amélie Oudéa-Castéra a fait connaître sa position sur la présidence de la FFR. Dans un communiqué de presse adressé à nos confrères de RMC, la ministre des sports n’y va pas par quatre chemins : "En termes de bonne gouvernance, la ministre considère que ce nouveau contexte fait obstacle à ce que Bernard Laporte puisse, en l’état, poursuivre sa mission dans de bonnes conditions à la tête d’une Fédération délégataire d’une mission de service public, à un moment aussi décisif pour le rugby français que la dernière ligne droite avant une Coupe du monde de rugby où la France recevra les nations du monde entier."

"Un nouveau temps démocratique": vers la tenue d'élections anticipées?

Si elle rappelle dans un premier temps" que la situation impose le respect de la présomption d’innocence dont doit bénéficier jusqu’à son jugement définitif Bernard Laporte, qui doit aussi pouvoir organiser sereinement sa défense personnelle", Oudéa-Castéra se fait ensuite plus incisive. La ministre des sports appelle clairement à la tenue d'élections anticipées : "La ministre appelle donc à ce qu’un nouveau temps démocratique permette aussi rapidement que possible au rugby français de repartir sur des bases suffisamment saines et solides, avec une gouvernance de la Fédération qui aura la pleine confiance des clubs et saura rassembler."

Ces élections anticipées sont également réclamées par l'opposition fédérale à Bernard Laporte, incarnée par Florian Grill et Jean-Marc Lhermet. Peuvent-ils les imposer ? En l'état, Bernard Laporte a été élu démocratiquement en décembre 2020 et rien ne peut techniquement le contraindre à renoncer à ses deux dernières années de mandat, dès lors que son interdiction d'exercer prononcée ce mardi par le tribunal correctionnel a été suspendue par l'appel.

Laporte sous très forte pression

Toutefois, la pression politique se fait harassante autour de l'homme fort du rugby français. En parlant de "Fédération délégataire d’une mission de service public" pour parler de la FFR, la ministre rappelle le lien hiérarchique entre une fédération et son ministère de tutelle. Laporte, par ailleurs, est également sous la menace d'une mise à l'écart de World Rugby, dont il est vice-président et dont le comité exécutif se réunit ce mardi soir pour décider des suites à donner à cette décision de justice.

Lourdement condamné ce mardi 13 décembre par le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire de corruption dite "Laporte-Altrad", le président de la FFR avait toutefois eu le soulagement de voir l'exécution provisoire non retenue par la juge Rose-Marie Hunault. En faisant immédiatement appel, il suspendait donc l'exécution de la sanction d'interdiction d'exercer et pouvait ainsi rester en poste, à la présidence de l'instance fédérale. Cela sera-t-il encore vrai demain ?

fanstade a écrit:

C est une guerre politique alors qu on a toute les cartes en main pour peut être être enfin champion du monde la tout est fait pour casser la dynamique. On fait quoi on vire Laporte puis nouvelle élection puis on vire Galthié car le nouveau patron veut pas travailler avec un homme de Laporte. Comme laporte qui a vire Novès. Belle image pour le rugby francais. À la place de Laporte je lâcherai pas l affaire et je me battrai.

Oui oui oui ... ça me plaît ...
Car je continue ton histoire ...
Galthié viré de l'EDF, Wild l'appelle et le recrute pour chapeauté Labit qui chapeaute Ghezal.
Dans l'histoire, Lombard est de trop.
Et comme ce nouveau trio est disponible de suite, Wild vire Lombard et Quesada manu-militari.
Et paf, re-gros bordel au SF.
Et paf, re-gros coup de pied au cul des joueurs qui se soudent derrière... derrière ... Bah y'a plus personne... Donc ils se soudent tout court
Et paf, on tape Toulouse chez nous avec 40 points d'écart.
Et paf, on est champion...

C'est pas beau tout ça ?
j'ai juste une inconnue ... qu'est ce qu'on fait d'Urios dans tout ça ?

Plus sérieusement, tout cela m'indiffère au plus au point. C'est de la politique, je m'en fous total.

Bernard Laporte décidé à rester à la tête de la Fédération après sa condamnation pour corruption


Bernard Laporte décidé à rester à la tête de la Fédération après sa condamnation pour corruption

Le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte affirme dans une interview vouloir rester à la tête de l'instance.

Dans une interview au Journal du dimanche, publiée samedi soir, Bernard Laporte, condamné mardi par le tribunal correctionnel de Paris à deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d'amende et deux ans d'interdiction d'exercer toute fonction en lien avec le rugby, pour corruption passive, trafic d'influence, prise illégale d'intérêts, recel d'abus de biens sociaux et abus de biens sociaux, affirme qu'il « ne voi [t] pas pourquoi [il] devrai [t] s'en aller » de la tête de la Fédération française de rugby.

Incité par le ministère, la Ligue et World Rugby à se mettre en retrait

Si le tribunal n'a pas assorti sa peine d'une décision exécutoire, et que l'avocat de Bernard Laporte a annoncé vouloir faire appel du jugement - un appel suspensif -, la situation n'est pas pour autant réglée pour Bernard Laporte. Le ministère des Sports s'est exprimé dès le jour du jugement pour demander son départ, ce fut ensuite le tour de World Rugby (dont Bernard Laporte s'est mis en retrait avant d'y être obligé par le règlement de l'instance mondiale) puis celui de la Ligue nationale de rugby, qui s'est alignée à une écrasante majorité des présidents de clubs jeudi, sur la position du ministère. « Ils ont le droit de dire ce qu'ils veulent », a rétorqué Laporte samedi.

Enfin, vendredi, c'est le Comité d'éthique de la FFR qui avait décidé de notifier nominativement à M. Laporte l'injonction de quitter ses fonctions - la voie la plus ferme à la disposition de l'instance.

Sacré Bernard : complot, innocent, déni complet. Tout ça quoi....

Bernard Laporte, "certain d'être innocent", entend rester à la tête de la FFR

Par Rugbyrama

Dans un entretien, Bernard Laporte, condamné ce mardi à deux ans de prison avec sursis et 75 000 euros d'amende, a indiqué qu'il était décidé à rester président de la Fédération française de rugby. Et ce malgré les appels à la démission du ministère et de la Ligue nationale de rugby.

C'est dans un entretien chez nos confrères du JDD que Bernard Laporte s'est exprimé, après avoir été condamné ce mardi par le tribunal correctionnel de Paris à deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d'amende et deux ans d'interdiction d'exercer toute fonction en lien avec le rugby. Les faits qui lui sont reprochés sont les suivants : corruption passive, trafic d'influence, prise illégale d'intérêts, recel d'abus de biens sociaux et abus de biens sociaux. Le président de la Fédération française de rugby affirme son innocence : "Je ne m'attendais pas à ça. Sachant que je n'ai rien fait, que je n'ai participé à aucun pacte de corruption, je fais appel."

Petit à petit la pression est montée autour de l'ancien sélectionneur du XV de France. Dans un premier temps, Bernard Laporte s'est mis en retrait de la vice-présidence de World Rugby. Après avoir eu connaissance du délibéré, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera a dans un communiqué pris "acte de la condamnation en première instance" et a considéré que "ce nouveau contexte fait obstacle à ce que Bernard Laporte puisse, en l'état, poursuivre sa mission dans de bonnes conditions". De même, la Ligue nationale de rugby a demandé l'organisation de nouvelles élections afin d'apaiser les tensions. L'intéressé répond : "Ils ont le droit de dire ce qu'ils veulent, moi je suis certain d'être innocent."

Interrogé sur la présidence de la FFR qu'il a gardée malgré tout, Laporte rétorque : "Je suis légaliste. Je en vois pas pourquoi je devrais m'en aller. Cela voudrait dire que je reconnais les faits que l'on me reproche. Impossible. D'autant que l'exécution provisoire, demandée par le parquet, n'a pas été prononcée." Sa défense reste la même que celle qu'il utilisait avant le procès : "Sur le fond, si on m’avait dit : "un, tu as volé un centime à la fédération ; deux, tu as mal dépensé son argent", ça m’aurait fait réfléchir. Mais ce n’est pas le cas. Chacun reconnaît qu’elle est bien gérée et qu’elle se développe. J’ai refusé cinq ans de contrat à 1,12 million d’euros par an à Montpellier, présidé par Mohed Altrad, pour être président bénévole de la FFR. On vient ensuite m’accuser d’être corrompu, pour avoir touché 150 000 euros de la même personne. C’est une incohérence."

Cités eux aussi par l'hebdomadaire, ses avocats Fanny Colin et Jean-Pierre Versino-Campinchi remarquent les "efforts déployés par la ministre des Sports pour provoquer de nouvelles élections à la FFR", ajoutant qu'elle "a soutenu ouvertement, à travers une association (Rénovons le sport français), la liste de Florian Grill, adversaire de l'équipe conduite par Bernard Laporte." Au sujet des élections, celui qui a été réélu le 3 octobre 2020 indique que si "30 % des clubs et des voix demandent une assemblée générale extraordinaire, et que deux tiers des inscrits votent pour la démission du comité directeur, alors il peut y avoir de nouvelles élections."

Le comité d'éthique de la Fédération a lui aussi poussé l'ancien entraîneur vers la sortie. Ce à quoi il réagit : "Je m’honore d’avoir mis en place dès mon arrivée fin 2016 un comité d’éthique et de déontologie, qui ne fonctionnait plus. Je prends évidemment en considération sa décision, laquelle sera soumise au bureau fédéral aussi rapidement que nous pourrons le convoquer."

Une chose m'échappe, s'il est innocent et fait donc appel pourquoi se retire t'il des instances de World Rugby ? Pourquoi deux attitudes différentes ?

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EXCLUSIF. Bernard Laporte revient sur sa condamnation : « Je ne vois pas pourquoi je devrais m’en aller »

INTERVIEW - Condamné pour corruption, le président de la Fédération française de rugby (FFR), Bernard Laporte, renvoie à une convocation du bureau fédéral la décision d’une éventuelle mise en retrait.
Damien BurnierPascal Ceaux 17/12/2022 à 23:09, Mis à jour le 18/12/2022 à 10:06

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Pour la première fois, il parle. Condamné à deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel pour corruption, le président de la Fédération française de rugby (FFR), Bernard Laporte , a fait appel. Ministre des sports, Ligue nationale, comité d’éthique de la FFR lui ont demandé de se mettre en retrait. Il renvoie au bureau fédéral la confirmation d’une telle décision. Alors que leur client est dans la tourmente, ses avocats Fanny Colin et Jean-Pierre Versini-Campinchi s’émeuvent « des efforts déployés par la ministre des Sports pour provoquer de nouvelles élections à la FFR », pointant le fait qu’elle « a soutenu ouvertement, à travers une association [Rénovons le sport français], la liste de Florent Grill, adversaire de l’équipe conduite par Bernard Laporte. »

Quel a été votre sentiment à l’énoncé du délibéré ?
Je ne m’attendais pas à ça. Sachant que je n’ai rien fait, que je n’ai participé à aucun pacte de corruption, je fais appel.​

Le comité d’éthique de la Fédération vous a enjoint vendredi de quitter vos fonctions. Qu’allez-vous lui répondre ?
Je m’honore d’avoir mis en place dès mon arrivée fin 2016 un comité d’éthique et de déontologie, qui ne fonctionnait plus. Je prends évidemment en considération sa décision, laquelle sera soumise au bureau fédéral aussi rapidement que nous pourrons le convoquer.

Vous vous êtes déjà mis en retrait de votre fonction de vice-président de la Fédération internationale. Parce qu’on vous l’a demandé ?
On en avait parlé en amont avec Bill Beaumont, président de World Rugby, et le directeur général. Ils m’ont expliqué quelle était la réglementation éthique en cours. Dès que quelqu’un est mis en cause, il doit se retirer. Donc dans l’attente de l’arrêt de la cour d’appel, je me plie à cette règle.

   " Ils ont le droit de dire ce qu’ils veulent, moi je suis certain d’être innocent "

Avant l’intervention du comité d’éthique, pourquoi aviez-vous décidé de vous maintenir à la présidence de la FFR ?
Parce que je suis légaliste. Je ne vois pas pourquoi je devrais m’en aller. Cela voudrait dire que je reconnais les faits que l’on me reproche. Impossible. D’autant que l’exécution provisoire, demandée par le parquet, n’a pas été prononcée. Sur le fond, si on m’avait dit : « un, tu as volé un centime à la fédération ; deux, tu as mal dépensé son argent », ça m’aurait fait réfléchir. Mais ce n’est pas le cas. Chacun reconnaît qu’elle est bien gérée et qu’elle se développe. J’ai refusé cinq ans de contrat à 1,12 million d’euros par an à Montpellier, présidé par Mohed Altrad, pour être président bénévole de la FFR. On vient ensuite m’accuser d’être corrompu, pour avoir touché 150 000 euros de la même personne. C’est une incohérence.​

Ces 150 000 euros, ne semaient-ils tout de même pas le trouble ?
Oui bien sûr. Mais j’ai remboursé l’intégralité de la somme. La moitié en deux ans, et la seconde partie quelques jours avant l’audience correctionnelle en septembre.

Comment recevez-vous le message de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, appuyé par la Ligue nationale, appelant à de nouvelles élections à la tête de la FFR ?
Ils ont le droit de dire ce qu’ils veulent, moi je suis certain d’être innocent. En outre, il y a des statuts, donc on les respecte. Si 30 % des clubs et des voix demandent une assemblée générale extraordinaire, et que deux tiers des inscrits votent pour la démission du comité directeur, alors il peut y avoir de nouvelles élections. J’ai amené la démocratie à la fédération, en donnant la parole aux clubs, ce n’est pas moi qui vais la leur enlever. En attendant ce cas de figure éventuel, on se plie d’abord au droit pénal, donc au respect de la présomption d’innocence. J’ajoute une chose : il n’y a pas que moi qui ai été élu, les membres du comité directeur aussi. Or, Serge Simon, le vice-président, a été blanchi. Et il faudrait qu’il démissionne et que les autres dégagent aussi ? Alors qu’ils ont fait de l’excellent boulot depuis six ans.

   "Je ne suis pas candidat à à la présidence de World Rugby "

Qu’allez-vous dire à la ministre ?
Je la connais un peu, et je n’ai rien contre elle. Je l’ai eu au téléphone, je vais aller la voir et on va discuter. En tout état de cause, elle ne m’empêche pas de me présenter à nouveau à des élections. Au contraire c’est même ce qu’elle veut. Elle me l’a dit : « Bernard, représente-toi, repasse devant les clubs. » Mais je ne suis pas d’accord. D’autant que je reçois énormément de messages de présidents de clubs, me demandant de ne pas démissionner.

Et au sein de l’équipe de France ?
Oui, j’y ai reçu de nombreux soutiens, aussi bien de sélectionneurs, de managers et d’anciens joueurs internationaux. Quant aux joueurs actuels, j’ai eu des retours indirects. Je comprends qu’ils soient prudents.

Craignez-vous que cet épisode judiciaire nuise à votre candidature en 2024 à la présidence de World Rugby ?
Je ne suis pas candidat à cette fonction. Elle ne m’intéresse pas, même si eux étaient très favorables à ma venue. Mon véritable enjeu, c’est la Fédération française.

Juge et parti?
il est déjà cocasse de voir une ministre d'un gouvernement qui use et abuse du 49.3 car non majoritaire évoquer un "nouveau temps démocratique".
Si on y ajoute la position d'une association "renovons le sport français" qui a roulé pour "l'anti Stade français" qu'est Florian Grill
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association présidée alors - de sa création en 2018 jusqu'en avril 2022 - par (oh surprise) Amélie Oudéa-Castera

loubiere a écrit:

Juge et parti?
il est déjà cocasse de voir une ministre d'un gouvernement qui use et abuse du 49.3 car non majoritaire évoquer un "nouveau temps démocratique".
Si on y ajoute la position d'une association "renovons le sport français" qui a roulé pour "l'anti Stade français" qu'est Florian Grill
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association présidée alors - de sa création en 2018 jusqu'en avril 2022 - par (oh surprise) Amélie Oudéa-Castera

Entièrement d'accord. Bernard Laporte n'est pas parfait, mais quand on compare la fédé actuelle avec le temps des gros pardessus (ou le fait que le vote aux elections federales puisse se faire a distance etait sytematiquement refusé pour que seuls les copains montant a Paris aient le droit de vote), ou la légitimité de notre minustre des sports....que Laporte reste et aille en appel. Le droit, c'est ça.

garance a écrit:

Sacré Bernard : complot, innocent, déni complet. Tout ça quoi....

Bernard Laporte, "certain d'être innocent", entend rester à la tête de la FFR

Par Rugbyrama

Dans un entretien, Bernard Laporte, condamné ce mardi à deux ans de prison avec sursis et 75 000 euros d'amende, a indiqué qu'il était décidé à rester président de la Fédération française de rugby. Et ce malgré les appels à la démission du ministère et de la Ligue nationale de rugby.

C'est dans un entretien chez nos confrères du JDD que Bernard Laporte s'est exprimé, après avoir été condamné ce mardi par le tribunal correctionnel de Paris à deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d'amende et deux ans d'interdiction d'exercer toute fonction en lien avec le rugby. Les faits qui lui sont reprochés sont les suivants : corruption passive, trafic d'influence, prise illégale d'intérêts, recel d'abus de biens sociaux et abus de biens sociaux. Le président de la Fédération française de rugby affirme son innocence : "Je ne m'attendais pas à ça. Sachant que je n'ai rien fait, que je n'ai participé à aucun pacte de corruption, je fais appel."

Petit à petit la pression est montée autour de l'ancien sélectionneur du XV de France. Dans un premier temps, Bernard Laporte s'est mis en retrait de la vice-présidence de World Rugby. Après avoir eu connaissance du délibéré, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera a dans un communiqué pris "acte de la condamnation en première instance" et a considéré que "ce nouveau contexte fait obstacle à ce que Bernard Laporte puisse, en l'état, poursuivre sa mission dans de bonnes conditions". De même, la Ligue nationale de rugby a demandé l'organisation de nouvelles élections afin d'apaiser les tensions. L'intéressé répond : "Ils ont le droit de dire ce qu'ils veulent, moi je suis certain d'être innocent."

Interrogé sur la présidence de la FFR qu'il a gardée malgré tout, Laporte rétorque : "Je suis légaliste. Je en vois pas pourquoi je devrais m'en aller. Cela voudrait dire que je reconnais les faits que l'on me reproche. Impossible. D'autant que l'exécution provisoire, demandée par le parquet, n'a pas été prononcée." Sa défense reste la même que celle qu'il utilisait avant le procès : "Sur le fond, si on m’avait dit : "un, tu as volé un centime à la fédération ; deux, tu as mal dépensé son argent", ça m’aurait fait réfléchir. Mais ce n’est pas le cas. Chacun reconnaît qu’elle est bien gérée et qu’elle se développe. J’ai refusé cinq ans de contrat à 1,12 million d’euros par an à Montpellier, présidé par Mohed Altrad, pour être président bénévole de la FFR. On vient ensuite m’accuser d’être corrompu, pour avoir touché 150 000 euros de la même personne. C’est une incohérence."

Cités eux aussi par l'hebdomadaire, ses avocats Fanny Colin et Jean-Pierre Versino-Campinchi remarquent les "efforts déployés par la ministre des Sports pour provoquer de nouvelles élections à la FFR", ajoutant qu'elle "a soutenu ouvertement, à travers une association (Rénovons le sport français), la liste de Florian Grill, adversaire de l'équipe conduite par Bernard Laporte." Au sujet des élections, celui qui a été réélu le 3 octobre 2020 indique que si "30 % des clubs et des voix demandent une assemblée générale extraordinaire, et que deux tiers des inscrits votent pour la démission du comité directeur, alors il peut y avoir de nouvelles élections."

Le comité d'éthique de la Fédération a lui aussi poussé l'ancien entraîneur vers la sortie. Ce à quoi il réagit : "Je m’honore d’avoir mis en place dès mon arrivée fin 2016 un comité d’éthique et de déontologie, qui ne fonctionnait plus. Je prends évidemment en considération sa décision, laquelle sera soumise au bureau fédéral aussi rapidement que nous pourrons le convoquer."

Une chose m'échappe, s'il est innocent et fait donc appel pourquoi se retire t'il des instances de World Rugby ? Pourquoi deux attitudes différentes ?

Je suis d'accord avec toi: s'il est innocent, pourquoi se retire-t-il de la vice-présidence de World Rugby ? Par décence, Laporte devrait démissionner de la FFR Par ailleurs, il est condamné mais son appel est suspensif mais il devrait alors en toute logique se mettre a minima en retrait provisoirement de la présidence de la FFR dans l'attente du résultat de son appel ; il existe je crois un président délégué qui peut assumer ce remplacement, c'est Serge Simon (que je n'apprécie cependant pas plus que Laporte).

soleil hopi a écrit:

Je suis d'accord avec toi: s'il est innocent, pourquoi se retire-t-il de la vice-présidence de World Rugby ? Par décence, Laporte devrait démissionner de la FFR  Par ailleurs, il est condamné mais son appel est suspensif mais il devrait alors en toute logique se mettre a minima en retrait provisoirement de la présidence de la FFR dans l'attente du résultat de son appel ; il existe je crois un président délégué qui peut assumer ce remplacement, c'est Serge Simon (que je n'apprécie cependant pas plus que Laporte).

Pourquoi? parce que le droit irlandais (anglo-saxon) qui régit World rugby est différent du droit français. Et son retrait à ce jour de la vice-présidence de World rugby est temporaire.
En droit français, l'appel remet en cause l'autorité de la chose jugée en première instance pour à nouveau statuer en fait et en droit. Donc on est actuellement comme avant le procès.

Quant à la FFR: attendons le prochain comité (cette semaine) pour connaitre les décisions du président. Il y a 6 vice-présidents à la fédé, à lui de déléguer à qui et quoi? tout en restant président (en retrait), puisqu'il peut tout déléguer à une ou plusieurs personnes.

Megdouh dans le Top10 des recrutements.
Peiresblanques et Hirigoyen dans le Flop10.
Franchement, je ne suis absolument pas d’accord avec le Midol.
Pour moi, ils sont tous les 3 dans un recrutement moyen, mais avec des marges de progression très interessantes. Donc je reste positif.
Si je dois citer un joueur à mettre dans le Top10, c’est Habel-Kufner.

dubois51 a écrit:

Megdouh dans le Top10 des recrutements.
Peiresblanques et Hirigoyen dans le Flop10.
Franchement, je ne suis absolument pas d’accord avec le Midol.
Pour moi, ils sont tous les 3 dans un recrutement moyen, mais avec des marges de progression très interessantes. Donc je reste positif.
Si je dois citer un joueur à mettre dans le Top10, c’est Habel-Kufner.

Cet indifférence autour d'Habel-Kufner dont la plus value de son recrutement est plus significative que de se greffer au pack préexistant des 2 meilleurs équipes d'Europe à Toulouse et LaRochelle...

Je trouve même absurde de tirer à ce point sur Peyresblanques sans  à l'inverse ne pas mettre en avant Ivaldi, on est passé en une seule intersaison d'un sketch ambulant à une des meilleurs touches du championnat. Je suis une bille en coaching mais il n'y est certainement pas pour rien