Revue de presse

à écouter attention l'Usap vient pour nous emmerder. : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

imjustlooking a écrit:

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Après, ils vont pas dire qu'ils viennent pour en prendre 50

Diegooo75 a écrit:

imjustlooking a écrit:

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Après, ils vont pas dire qu'ils viennent pour en prendre 50

Et ce sont surtout des journalistes qui parlent.

dubois51 a écrit:

Diegooo75 a écrit:

imjustlooking a écrit:

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Après, ils vont pas dire qu'ils viennent pour en prendre 50

Et ce sont surtout des journalistes qui parlent.

Et puis surtout un journaliste supporter de l'USAP. Donc en terme d'objectivité

garance a écrit:

dubois51 a écrit:

Pour nous, supporters et forumeurs, Ward était un pari... car on ne le connaissait pas.

Par contre, je pense que pour le staff de l'époque, ce n'était pas un pari. Quand Quesada veut Ward à la place de Saili, il sait exactement ce qu'il veut. Et il sait pourquoi. Et heureusement que Lombard et Wild l'ont écouté.

Evidemment, comme pour tout nouveau joueur, il y a un risque d'adaptation au club ou un risque que le joueur vienne pour empocher son chèque uniquement (hein... M. Laumape). Mais là, c'est pareil pour n'importe quel joueur. Y compris pour Saili à l'époque.

Enfin Wild avait dit à Gonzo qui insistait ok mais on fera un bilan de ce joueur en fin de saison.

Plutôt sur 2 ans le bilan?
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(sauf à payer une nième fois des indemnités de rupture de contrat?)

loubiere a écrit:

Plutôt sur 2 ans le bilan?
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(sauf à payer une nième fois des indemnités de rupture de contrat?)

Il me semble avoir lu celà (1 an). Va falloir faire l'archiviste mdr

Gonzo était tellement convaincu du potentiel de Jérémy Ward.Toutefois je ne l'imagine pas s'engager à verser l'indemnité à la place du SF s'il n'avait pas été performant.

Ça me fait penser à l'arrivée de Richard Pool-Jones. Ce joueur voulait tant intégrer le SF qu'il avait proposé à Max de jouer gratuitement qq matchs. Si au bout de ceux-ci il ne faisait pas la maille il partait. A contrario Max le signait.

C'était aussi ça le SF, un club à nul autre pareil.

Portrait intéressant de Paul Gustard dans L'Equipe

Qui est Paul Gustard, le porteur d'histoires, entraîneur clé de la défense du Stade Français ?

Le Stade Français, leader du Top 14 qui affronte Perpignan ce samedi (17 h), s'appuie sur la meilleure défense du Championnat. Elle a été façonnée par l'Anglais Paul Gustard, un personnage intense qui se définit comme un « storyteller ».

« Vous connaissez Ésope, le poète grec ? » Il faut avouer que lorsque Paul Gustard s'est mis à causer littérature antique, on s'est senti pris à revers. Avec son regard bleu acier, ses joues émaciées façon infanterie de marine, on imaginait plutôt parler close combat et dispositif défensif. « J'aime raconter les fables d'Ésope à mes joueurs. Celle du crapaud et du scorpion, par exemple. » Une métaphore sur la nature des êtres. Ils peuvent s'améliorer, mais ne changent pas. L'arachnéen ne peut s'empêcher de piquer à mort le batracien, qui l'aide à traverser un cours d'eau.

Gustard s'est accroupi en coassant : « Les gars se marrent quand je mime le crapaud. » C'était jeudi, on tentait de comprendre comment cet ancien troisième-ligne anglais, champion d'Europe avec Leicester en 2001, s'y prenait pour forger la meilleure défense du Top 14.

Ses épaules carrées, sa silhouette affûtée disent combien l'exigence est une évidence pour lui. Alors, puisqu'il en réclame autant à ses joueurs, il a compris l'importance de susciter d'abord leur adhésion. Il nous avait filé un indice dès son premier SMS : « Je suis un storyteller » (un raconteur d'histoires). À 48 ans, il use de fils narratifs pour mieux faire passer son message. « On martèle tous les mêmes trucs : "distance entre les défenseurs", "fulgurance de ligne", "agressivité dans les collisions", blablabla. Le truc, c'est comment les gars adhèrent. Pour ça, il faut aller chercher un truc organique chez eux. »

Aux Saracens, où il était devenu entraîneur adjoint, à la fin de sa carrière en 2008, il a un jour accueilli ses joueurs, au vestiaire, avec deux loups. « Des bêtes dressées pour le cinéma mais c'est balèze un loup. Ça sent fort ! Ça impressionne. Chaque fois que l'un des deux grognait, je sentais les gars frémir. » Il sourit, concède avoir aussi eu recours à des serpents.

Des heures de montage pour une vidéo

C'était à ses débuts dans le management. Avec toujours ce souci que les consignes s'impriment jusque dans l'inconscient. « Je ne suis pas psy, mais je sais que le cerveau répond mieux aux images qui véhiculent des émotions. Plus qu'à des données chiffrées ou à des abstractions. » En vue des matches, en plus de préparer des clips sur les défenses adverses, il élabore des thèmes qui seront le fil rouge de la semaine de préparation.

Pour le match de ce samedi après-midi face à Perpignan, il a choisi le thème : « la tête dans l'étau ». Une référence à Casino, le film de Martin Scorsese. Dans une scène, Joe Pesci incarne « Tony le dur », mafieux italien, as de la torture qui, sur un établi, soumet un « client » à la question. Un PowerPoint cinématographique, un tantinet ludique, parsemé de consignes tactiques. « Ça me prend vingt minutes à imaginer. Derrière, c'est six heures de montage vidéo. » Il prépare aussi les « awards », cérémonie conviviale d'après-match « même en cas de défaite, il y a des choses positives à retenir. » Là, c'est quatre heures de vidéo en plus.

Son temps est compté mais pas pour les petites conversations, informelles, individuelles. « Les gars ont besoin de sentir qu'on s'intéresse à eux, pas simplement au joueur. Ils sentent si on est impliqué dans leur épanouissement. La confiance, c'est l'essence d'une bonne relation. » Le pilier Moses Alo Emile dit : « Notre défense, c'est plus qu'un système. Il y a un truc plus profond pour que chacun ait envie de se donner à bloc pour les quatorze autres. »

Voilà seize ans que Gustard phosphore sur les défenses. « Je ne réinvente pas la roue, ça, je l'ai fait en 2009 en posant les bases d'un système aujourd'hui utilisé par l'Afrique du Sud. Au Stade Français, notre défense compte huit points clés. Je ne vous les révélerai pas tous mais disons qu'il y a nos intervalles en défense. C'est nous qui les définissons, pas la position des adversaires. Il y a notre appétence pour le rush. Et puis ce souci de ne jamais quitter le ballon des yeux, ça assure notre connexion. »

En 2016, après huit années aux Saracens, Gustard avait été recruté par Eddie Jones pour façonner la défense de l'équipe d'Angleterre. Deux ans, plus tard il avait rejoint les Harlequins (2018-2021) puis passé un an au Benetton Rugby à Trévise avant d'être recruté au Stade Français par Gonzalo Quesada en 2022. « Toutes les équipes ont un système défensif : le Racing, Toulouse, Toulon... Mais ce n'est qu'une vue de l'esprit sans les êtres humains qui le rendent vivant. Le plus important dans le coaching, ce n'est pas la tactique, c'est la relation humaine. »

Gustard l'assure : « La tactique, c'est facile à élaborer. » Quatre matches lui suffisent pour se faire une idée de l'adversaire. « Un léopard ne change pas de peau. » Quant au coût physiologique d'une répétition de montées défensives fulgurantes, de « chasses » et de replacements, ce n'est pas un problème insurmontable : « Rendre des gars plus rapides, plus puissants, travailler sous fatigue, on sait faire. Ça se mesure. Nan, le plus dur, c'est de coacher l'implication mentale, les émotions. »

Un coach vocal et des séances avec une psychothérapeute

Selon lui, elles tiennent les joueurs en alerte lorsque la fatigue vient dégrader les capacités et les habiletés. « Être agressif dans les montées défensives, c'est être acteur plutôt que spectateur. On peut choisir une autre option, tenter d'être dans le contrôle mais se répéter "on ne doit pas faire d'erreurs", subir, ça pèse sur le cerveau. »

Certains joueurs l'auraient surnommé « le King ». Il aime échanger avec eux. Leur parle de son père. Il leur raconte mille histoires. Il en a une tatouée sur l'avant-bras gauche : ici Zeus, le maître des cieux antiques et puis, là, Sisyphe poussant une pierre vers le sommet d'une montagne. Elle finira toujours par retomber. « Ça résume un peu l'âme de chez moi, dit Gustard. À Newcastle (sa ville de naissance), les gens sont humbles, valeureux. Et ne rechignent jamais à la tâche. »

Parce qu'entraîner c'est toujours mieux transmettre, il a suivi des leçons d'un coach vocal pour améliorer son éloquence. Depuis quatre ans il est, aussi, accompagné par Ella McCrystal, psychothérapeute londonienne. « On ne cesse jamais de grandir. J'ai envie de réussir à être bon dans ma relation aux autres. C'est la meilleure manière de les encourager à donner ce qu'il y a de mieux en eux. »

Je brule des cierges à Saint-Sulpice pour qu'il ne soit pas appelé à intégrer à terme le staff du XV de France en difficulté actuellement avec le système bâti par Shaun Edwards. Son profil doit particulièrement plaire à Fabien Galthié.

garance a écrit:

Je brule des cierges à Saint-Sulpice pour qu'il ne soit pas appelé à intégrer à terme le staff du XV de France en difficulté actuellement avec le système bâti par Shaun Edwards. Son profil doit particulièrement plaire à Fabien Galthié.

Faudrait nous aussi recourir à des loups domestiqués pour calmer les ardeurs de quelques uns, il doit avoir autant de prétendants qu'un 10 international.

Il a l'air à moitié jojo notre coach, c'est clair qu'il s'entendait à merveille avec Galthié

en terme de com et de fête , c'est une belle pioche pour le club la soirée folie douce !!!

On notera encore l'amour de la ligue pour les clubs franciliens qui continue de les programmer à domicile la même journée mais en plus en même temps

Dans La Dépêche du jour interview de Karim Ghezal. Si quelqu'un y a accès merci.

Quatre mois après avoir pris les rênes du Stade Français en tant qu'entraîneur en chef, une première dans sa carrière, le Gersois dresse un premier bilan de son action et se projette sur la fin de saison, avant la réception de Perpignan ce samedi 17 février (17h).

Merci Ivan

garance a écrit:

Dans La Dépêche du jour interview de Karim Ghezal. Si quelqu'un y a accès merci.

Quatre mois après avoir pris les rênes du Stade Français en tant qu'entraîneur en chef, une première dans sa carrière, le Gersois dresse un premier bilan de son action et se projette sur la fin de saison, avant la réception de Perpignan ce samedi 17 février (17h).

Top 14 : "C'est un job qui est fait pour moi", Karim Ghezal savoure sa première expérience d'entraîneur au Stade Français
Publié le 17/02/2024 à 08:31 , mis à jour à 09:32 par Vincent Couet-Lannes

Karim Ghezal, comment s’est passée votre adaptation au sein du club parisien ?

J’avais déjà anticipé le fait que j’aurais peu de coupures. Je m’étais bien préparé pour tenir mentalement et physiquement, en sachant que la Coupe du monde a duré quatre mois. C’est un projet que j’avais choisi un peu en amont, je savais que je voulais évoluer au niveau du poste.

Aujourd'hui, êtes-vous épanoui dans ce nouveau rôle ?

Je peux dire, quatre mois après, que c’est exactement ce que j’avais en tête. Je sais que c’est un job qui me passionne, qui est fait pour moi. C’est une évolution dont j’avais vraiment envie. Je suis très heureux d’avoir construit une partie de mon staff, d’avoir commencé à travailler sur la méthodologie. Cela me passionnait déjà en équipe de France, c’était l’occasion pour moi de se lancer en club avec l’appui de Laurent Labit (NDLR : directeur du rugby au Stade Français). Je ne suis pas parti seul, je savais qu’il fallait que je sois accompagné et Laurent m’apporte des clés tous les jours pour me construire avec ma propre identité. Si je dois faire le constat après quatre mois, j’ai progressé à vitesse grand V.

Pour votre première expérience d’entraîneur en Top 14, vous avez rejoint un club prestigieux mais en panne de résultat depuis son dernier titre, en 2015. La pression n’a-t-elle pas été importante ?

Non, pas vraiment. Avec ce que j’ai vécu auparavant à Lyon ou en équipe de France, la pression, on l’a tout le temps et c’est un moteur pour nous. Il vaut mieux vivre avec et savoir que cela fait partie de notre job. Je voulais un club qui puisse gagner. Dans les critères que je recherchais au début, je voulais un club qui pouvait me permettre d’appliquer ma méthodologie, un club en capacité de gagner et un club historique. Quand j’ai rencontré le club avec Laurent Labit, il n’y a pas eu d’autres visites, cela a été oui tout de suite. Ce club correspond à tout ce que je cherchais, un club historique mais qui évolue aussi, notamment avec la prochaine installation au Camp des loges (NDLR : le Stade Français s’y entraînera à compter de l’été prochain). Ce qui est bien pour moi, c’est que j’ai pu choisir des personnes dans mon staff. Je pense que je ne me suis pas trompé. Ce sont des personnes très compétentes, techniquement, rugbystiquement et humainement.

Le club est aujourd’hui leader du Top 14 avant d’affronter Perpignan, ce samedi. Quel bilan tirez-vous de vos résultats et quels sont selon vous les axes de progression de l’équipe ?

La première chose, cela a été de dire ce qu’on fait, et de le faire. On avait cette vision de faire jouer des jeunes, même si ce n’est pas une obligation ni un dû de jouer parce qu’on est jeune. On était ensuite parti du constat que le club n’a plus gagné de match éliminatoire depuis 7 ans, en Top 14 ou en Coupe d’Europe, et que le club arrivait en fin de saison avec peu de profondeur. Dès le début, j’ai voulu bouger un peu le groupe pour pouvoir arriver en fin de saison avec des joueurs frais. On s’est appuyé avec Laurent à redevenir une équipe qui joue l’Europe. On n’a certes pas gagné de match en Champions Cup (NDLR : dernier de la poule 4 avec 4 défaites) mais on a joué à fond. En Top 14 en revanche, on a réussi de bonnes choses : notre équipe a gagné le plus de matches à l’extérieur (4 victoires). L’autre point de satisfaction est d’avoir fait jouer 8 jeunes de moins de 20 ans, ce qui n’empêche pas l’équipe d’être 1re au classement.

Quels sont vos objectifs pour cette 2e partie de saison ?

Le but est d’arriver avec une capacité de jouer deux ou trois matchs de phase finale, si on doit en jouer deux ou trois (NDLR : barrage, demi-finale et finale).

Vous entretenez la lignée des entraîneurs gersois en Top 14 après Grégory Patat, Pierre-Henry Broncan, Jacques Brunel… C’est une fierté pour vous ?

Dans toute construction humaine ou sportive, il faut avoir des bases. Moi, la base reste là où j’ai grandi, où j’ai été formé. C’était ma motivation quand j’étais en équipe de France : représenter mes parents, mon éducation et là où j’ai été formé, dans le Gers. Quand j’étais en équipe de France, ma plus grande fierté est d’avoir pu revenir entraîner à L’Isle-Jourdain. J’ai eu la chance de gagner le Grand Chelem avec l’équipe de France (NDLR : en 2022) et là, je ne rêve que d’une chose, c’est de gagner avec un club historique.

La cicatrice restera à jamais. Comme tous les joueurs et membres du staff, Karim Ghezal traînera pendant longtemps le fardeau du quart de finale de Coupe du monde perdu face à l’Afrique du Sud (28-29). Cela n’effacera cependant en rien son expérience vécue avec les Bleus, en tant que spécialiste de la touche et du jeu d’avants. "Je l’ai déjà dit, pour moi, l’équipe de France, il n’y a rien de plus beau, lâche-t-il. L’engouement qu’il y a eu pendant 4 ans autour de cette équipe était mérité, parce qu’elle représente bien les Français, je pense."

Forcément déçu de l’issue prématurée de cette si belle aventure, l’entraîneur du Stade Français ne nourrit pas de regrets : "Après le quart de finale, on m’a vu pleurer. J’étais au bout de ce que j’avais en tête. En touche, je crois qu’on a perdu 4 ballons sur toute la Coupe du monde. Contre l’Afrique du Sud, on fait un maul de 20 mètres. Pour moi, j’avais fait le tour."

Parti en bons termes avec Fabien Galthié, Karim Ghezal aura eu l’occasion lors de son parcours en bleu de remporter le Grand Chelem en 2022, son seul et unique trophée chez les professionnels, si l’on excepte sa victoire en Pro D2, en 2016 avec Lyon.

Quatre mois après son départ, le Lislois continue bien sûr de suivre les performances du XV de France, notamment sur le début du tournoi des Six Nations (défaite 17-38 contre l’Irlande et victoire 20-16 contre l’Écosse). Deux matchs marqués par la faible réussite en touche (4 ballons perdus contre l’Irlande, 2 contre l’Écosse), un secteur désormais dirigé par Laurent Sempéré. Ne comptez toutefois pas sur Karim Ghezal pour accabler son successeur. "C’est difficile de commenter quand on n’est pas à l’intérieur, souligne-t-il. Aujourd’hui, je suis passé d’acteur à spectateur et il faut savoir rester à sa place. La seule chose que je peux dire, c’est que je connais les joueurs : ce sont de grands compétiteurs et de grands leaders." Le coach du Stade Français en est convaincu, les Bleus vont rebondir. "Je n’ai pas de doute sur le fait qu’ils soient à fond derrière le projet et le staff. J’ai une entière confiance en eux, je sais qu’ils vont faire de belles choses pour représenter leur pays."

Pour rebondir sur la fin de l'article qui évoque les difficultés actuelles de l'équipe de France en touche, il est drôle de remarquer que la touche des Bleus fonctionnait très bien sous Ghezal et que la touche du Stade Français fonctionnait très bien sous Sempéré. Depuis que le premier est passé au SF (même s'il ne s'occupe pas de ce secteur en particulier) et le second en EDF, c'est beaucoup moins bien dans les deux alignements. Donc la compétence n'est pas en cause. Simplement, quand on met sa patte, qu'on modifie certaines habitudes, ça peut provoquer quelques remous provisoires. Il faut laisser du temps aux staffs, et notamment à Sempéré.

Diegooo75 a écrit:

Pour rebondir sur la fin de l'article qui évoque les difficultés actuelles de l'équipe de France en touche, il est drôle de remarquer que la touche des Bleus fonctionnait très bien sous Ghezal et que la touche du Stade Français fonctionnait très bien sous Sempéré. Depuis que le premier est passé au SF (même s'il ne s'occupe pas de ce secteur en particulier) et le second en EDF, c'est beaucoup moins bien dans les deux alignements. Donc la compétence n'est pas en cause. Simplement, quand on met sa patte, qu'on modifie certaines habitudes, ça peut provoquer quelques remous provisoires. Il faut laisser du temps aux staffs, et notamment à Sempéré.

Coté Stade français (et c'est une analyse purement personnelle): les staffs des 13 autres clubs ont eu le temps de décrypter puis de travailler sur nos touches exemplaires de l'époque Sempere (une avance n'est jamais définitive, en sport comme ailleurs). De plus, ils ont eu 4 ans pour connaitre le mode de fonctionnement de Ghezal dans ce domaine. Avec la connaissance fine des joueurs alignés et des lanceurs (qui n'ont guère changé), des systèmes utilisés disséqués par des analystes vidéos de plus en plus performants (et nombreux), on peut y voir une partie des explications de notre touche moins conquérante.
Là comme ailleurs, il faut (parfois) innover pour surprendre. Il me semble me rappeler que Ghezal avait envisagé/imaginé de faire (à nouveau) lancer le 9 lors de phases finales de la CDM.
De même, je suis surpris (mais pas assez expert) que personne n'ait jamais tenté d'introduire en mêlée à droite, juste histoire de perturber le pack en face.

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Merci Ivan