- Sergimaru a écrit:
- Le texte précis concernant la gestion de Jean Bouin par le SFP et qui sera proposé au vote au conseil de Paris est trouvable ici :
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Merci, tout est clair et d'ailleurs bien rédigé.
Les journalistes devraient s'en inspirer.
Je copie les passages importants :
Le stade Jean Bouin est actuellement géré en régie par une équipe de quatre agents de la Direction de la
Jeunesse et des Sports. Des marchés publics permettent de seconder l’action des personnels municipaux
en assurant les prestations de maintenance multi techniques, de coordination, de nettoyage et de sécurité
incendie.
Les coûts d’exploitation supportés par la Ville de Paris s’élèvent aujourd’hui à près de 2,8 millions
d’euros par an alors que les recettes perçues par la Ville, à travers la redevance et la refacturation d’une
partie des fluides et des prestations de nettoyage, s’élève à 1,3 million d’euros.
Le coût net supporté par la
Ville de Paris atteint par conséquent près d’1,5 million d’euros.La possibilité d’externaliser la gestion du stade Jean Bouin avec, comme club résident, le Stade Français
Paris a été étudiée dès la fin de l’année 2017. Après expertise juridique, la convention d’occupation du
domaine public (CODP) a été retenue comme le véhicule juridique le plus adapté aux conditions
d’occupation et d’exploitation du stade envisagées.
Le Stade Français Paris souhaite, utiliser le stade comme un outil de développement et de promotion de
son équipe professionnelle mais également de ses équipes de jeunes ainsi que de ses équipes féminines.
La gestion de cet équipement doit lui permettre d’assurer les conditions financières de flexibilité et
d’autonomie nécessaires à la construction d’un modèle économique et sportif plus équilibré. Cette gestion
est primordiale pour le club et ses dirigeants dont l’ambition est, d’ici à 2023, de : « (re)faire du Stade
Français Paris, le Club de Rugby le plus passionnant au monde en (re)gagnant les trophées les plus
prestigieux et le cœur des Parisiens et des amateurs de Rugby », objectif qu’il n’a pu encore pleinement
atteindre malgré l’obtention du titre de champion de France en 2015.
En contrepartie, la SAS « SFP Gestion » devra s’acquitter d’une redevance annuelle constituée d’une part
fixe, calculée sur une base forfaitaire, d’une part variable assise sur la totalité du chiffre d’affaires généré
les « jours de matchs », d’une part variable assise sur la totalité du chiffre d’affaires généré « hors jours
de matchs » et d’une redevance additionnelle assise sur le chiffre d’affaires résultant d’un éventuel contrat
de nommage. La Ville de Paris pourrait ainsi percevoir, selon le chiffre d’affaire réalisé par le club, une
redevance totale d’environ 300.000 euros par an.
Le droit de recourir au nommage que pourrait, accorder la Ville de Paris à l’Occupant a pour objet, en
contrepartie d’une redevance versée par le cocontractant, d’associer une dénomination ou marque à la
dénomination « stade Jean Bouin » qui deviendrait la désignation officielle exclusive et unique du stade.
L’agrément préalable du Conseil de Paris sur le choix du sponsor/contractant qui pourrait-être proposé
par l’Occupant sera bien évidemment requis.
Outre le coût de fonctionnement du stade supporté par le club, celui-ci s’engage à investir plus de trois
millions d’euros dans les espaces hospitalités, loges et salons et dans l’installation d’une pelouse
synthétique. Ce revêtement doit permettre d’offrit une plus grande flexibilité d’utilisation pour les matchs
et les entraînements de l’équipe élite de rugby du Stade Français Paris. L’ensemble de ces aménagements
financés par la SAS « SFP Gestion » viendra en complément d’un programme de travaux spécifique d’un
montant de 4,2 millions d’euros porté par la Ville, pour accueillir, dans des conditions idéales, les
épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
L’externalisation de la gestion du stade permettra enfin, à la Ville de Paris, d’économiser les coûts de
fonctionnement de l’équipement. Ces coûts sont principalement générés par les marchés de maintenance
multi technique, d’entretien de la pelouse, par les fluides… qui seront supportés par le club à hauteur
d’environ 2 millions d’euros par an.
La Ville de Paris conservera cependant les coûts de Gros Entretien Renouvellement (GER) de niveaux
4 et 5 pour un montant moyen annuel de 500.000 euros.