- paramaribo a écrit:
- Quesada a réagi hier en conférence de presse à ces contacts entre le joueur et le RCT
- Citation :
Franchement, quand on est dans mon rôle et en connaissant le fonctionnement autour des transferts, la réalité c'est que c'est sorti un peu plus publiquement mais tous les joueurs sous contrat ou pas, il y a des coups de fil, des contacts avec les entraîneurs… C'est le quotidien. On essaye de continuer à travailler pour que notre projet soit aussi attirant que d'autres. J'ai beaucoup discuté avec Jules dernièrement. Je le sens assez serein, assez mature. Il a été un peu perturbé il y a deux, trois semaines mais il est en train de basculer. Comme d'autres, il sait qu'il a des opportunités de rester avec nous ou de partir. Il faut quand même savoir qu'il lui reste un an de contrat. Quoi qu'il arrive, il n'y a aucune urgence. On n'est ni étonné, ni déçu
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Jules Plisson a donné une interview dans L'Equipe hier.Pour ceux que ça interesse,la voici :
«Je me sens plus costaud»
JULES PLISSON, l’ouvreur international du Stade Français, est heureux de retrouver le terrain
face à Brive. Désormais loin de l’équipe de France, il ne cache pas son ambition d’y revenir.
« Comment avez-vous vécu
les matches de l’équipe
de France pendant
les tests d’automne?
–C’est une sensation bizarre. Porter
ce maillot, c’est quelque chose.
J’en garde des souvenirs extraordinaires.
Lors du premier match
des Bleus contre les Fidji (le 8 novembre,
40-15), on jouait à
Clermont avec le Stade Français
(défaite 51-9). Pendant l’échauffement,
on voyait le match sur écran
géant. J’avais la boule au ventre.
J’avoue qu’à ce moment-là je
n’étais pas trop dedans. C’était un
moment particulier.
Êtes-vous allé la voir jouer
au Stade de France ?
-Oui, j’étais dans les tribunes
contre l’Australie (29-26) et l’Argentine
(13-18). J’étais là en supporter.
Face à l’Argentine, au moment
des hymnes, j’étais bien
placé et assez proche du terrain.
Pendant la Marseillaise, j’avais un
peu les yeux qui brillaient, des
frissons partout.
C’est un peu con,
mais j’étais touché. Je voyais les
gars sur la pelouse et je me disais
: “Ils y sont, ils ont de la
chance.”
J’étais en tribune,au milieu
de la foule, un peu mal à
l’aise, comme gêné.Vous avez disputé le dernier
Tournoi des Six Nations
(4 fois titulaire) et, depuis,
plus rien. L’équipe de France
vous obsède-t-elle?
–
Ah oui ! L’équipe de France, j’y
pense très, très souvent. Mais ça,
c’est mon état d’esprit. Je suis un
compétiteur. J’essaie de faire le
maximum tous les jours pour espérer avoir
la chance d’être appelé
à nouveau.
Avez-vous été vexé
d’en être écarté ?
–Oui,mais, en même temps, je
me suis posé des questions. C’est
là où je me suis dit que j’avais une
grosse marge de progression et
qu’il fallait bosser encore plus.
Ce que j’ai fait. C’est pour ça que
j’ai le prochain Tournoi en tête.
« J’ADORE
LA CONCURRENCE »
Comment vous sentez-vous
alors que la saison
est bien lancée ?
–Je me sens très bien physiquement,
plus affûté (88 kg, pour
1,84m). La saison dernière, j’étais
un peu plus gras. J’ai décidé de
faire attention à ce que je mange,
d’être plus pro, même si je fais
très peu d’écart.On m’avait reproché
en sélection d’avoir un pourcentage
de masse graisseuse assez
élevé.Aujourd’hui, je me sens
plus costaud. Sur les impacts, je
me fais moins balancer dans tous
les sens. Dans le jeu, je me sens
aussi bien que l’an dernier, voire
un peu mieux. Et plus à l’aise
aussi dans la gestion d’un match.
Le fait de buter m’a fait grandir.
C’est une pression que j’aime et
qui ne me fait pas peur.
Le temps presse tout de même
avec ce Mondial
dans dix mois maintenant…
–L’an dernier, à la même époque,
je n’étais pas retenu en sélection,
puis je fais le Tournoi.
Alors je me dis que rien n’est
perdu même si je sais que le
groupe va commencer à se dessiner
un peu plus pour la Coupe
du monde. J’espère ne pas avoir
loupé le bon wagon. Je sais que
j’ai beaucoup progressé depuis la
saison dernière. Les six prochains
mois vont être importants.
Vous êtes aussi face à une
terrible concurrence en équipe
de France avec Lopez, Tales,
Bernard, Trinh-Duc, Michalak,
Wisniewski...
– Ça tombe bien, j’adore la concurrence.
J’ai besoin de ça pour
progresser. L’arrivée de Morné
Steyn au Stade Français m’a mis
un coup de pied au cul .
Aujourd’hui, j’ai besoin d’avoir
des responsabilités pour me sentir
exister. D’être sous pression
pour être bon. J’essaie de devenir
un meilleur joueur pour apporter
un plus collectivement.
Vous avez été contacté
par Toulon alors qu’il vous
reste un an de contrat.
Qu’en est-il exactement ?
–
C’est compliqué.Mais je ne veux
pas trop en parler. Ce n’est pas le
moment.